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Fidèles et personnalités affluent aux funérailles grandioses du "pape des pauvres"
Une marée de fidèles a déferlé dès l'aube samedi place Saint-Pierre pour les funérailles du pape François, entourées d'un cérémonial grandiose auquel devrait également assister un aréopage de chefs d'Etat et de têtes couronnées.
Le président américain Donald Trump est arrivé pour la cérémonie pour laquelle au moins 140.000 personnes étaient déjà présentes. Une rencontre entre lui et son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, arrivé samedi matin après avoir fait planer le doute sur sa venue, pourrait avoir lieu.
"Les deux présidents pourraient se rencontrer", a indiqué à l'AFP un haut responsable sous le couvert de l'anonymat, alors que Donald Trump a affirmé que Kiev et Moscou étaient "très proches d'un accord", trois ans après l'invasion de l'Ukraine par les troupes russes.
A l'ouverture des accès à la place peu après 06H00 (04H00 GMT), nombre de fidèles ont couru pour tenter d'avoir une place assise, certains arborant leur drapeau national sur le dos, d'autres brandissant une photo du "pape des pauvres".
"C'est une journée vraiment historique", s'émeut Jean-Roger Mounguengui, un Gabonais de 64 ans venu avec son épouse rendre hommage au premier pape sud-américain, mort lundi à 88 ans d'un AVC.
Le flot des arrivants est encadré par des centaines d'agents de sécurité en tenue jaune et orange fluorescente et équipés de talkies-walkies.
"On ne pouvait pas rater ça (....) Il était un si grand leader ", souffle Katie Hibner Roncalli, une enseignante américaine de 33 ans venue de l'Indiana, et sur le pont depuis 03H00 du matin avec trois élèves.
"C'était hyper important pour moi de venir car c'est un pape qui a marqué notre génération", renchérit Marine De Parcevaux, 21 ans.
Une cinquantaine de chefs d'Etat et une dizaine de têtes couronnées assistent à la cérémonie funèbre.
Cette semaine, plus de 250.000 personnes ont patienté pendant des heures pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre.
De par le monde, messes et veillées se tiennent en hommage au pontife dont le message portait bien au-delà des seuls catholiques. A Buenos Aires, capitale argentine où est né Jorge Bergoglio en 1936, une messe en plein air doit être célébrée samedi.
- Rois et reines -
Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés pour compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable.
Comme pour Jean-Paul II en 2005, plus de 160 délégations de chefs d'Etat et de têtes couronnées assisteront à ces funérailles en mondovision.
Outre le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, seront aussi présents pour l'Europe le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.
L'Amérique du Sud, continent d'origine de Jorge Bergoglio, sera représentée par son compatriote, le président argentin Javier Milei, et son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
Ainsi que quelques têtes couronnées: le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique, le roi Felipe VI et la reine Letizia d'Espagne, le prince de Galles William représentant son père Charles III, le prince Albert II de Monaco et son épouse Charlène.
- Tireurs d'élite -
La gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens sont sur les dents et surveillent les accès au Vatican, dotés de contrôles de sécurité semblables à ceux d'un aéroport, dont des scanners à rayons X.
Une zone d'exclusion aérienne au-dessus de Rome est en place et des unités antidrones ont été déployées avec des brouilleurs d'ondes. Des avions de chasse sont aussi prêts à décoller et des tireurs d'élite sont positionnés sur les toits.
Au terme de la messe, le cercueil sera escorté de l'autre côté du Tibre dans le centre de la Ville éternelle, jusqu'à la basilique Sainte-Marie-Majeure.
C'est dans cet imposant sanctuaire du Ve siècle abritant déjà les tombeaux de sept papes que François a choisi d'être inhumé.
Un groupe de personnes démunies sera présent à son arrivée sur les marches de la basilique, a annoncé le Vatican, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée "dans le coeur et le magistère du Saint-Père, qui avait choisi le nom François pour ne jamais les oublier".
Située justement dans une petite niche près de l'autel dédié à saint François, la sobre tombe en marbre portera comme seule inscription "Franciscus", François en latin.
Une fois les obsèques célébrées, tous les regards se tourneront vers les 135 cardinaux-électeurs - soit ceux âgés de moins de 80 ans - convoqués au conclave pour choisir dans les prochaines semaines, à huis clos dans la Chapelle Sixtine, un successeur au pape François.
F.Fehr--VB