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Des funérailles grandioses pour le "pape des pauvres"
François, "le pape des pauvres", va avoir droit samedi à des funérailles grandioses place Saint-Pierre, où sont attendus plus de 200.000 fidèles, une cinquantaine de chefs d'Etat et une dizaine de têtes couronnées.
La mort du premier pape sud-américain, élu en 2013 et décédé lundi à 88 ans d'un AVC, a suscité une émotion planétaire et des hommages unanimes, même de la part de Donald Trump, dont il avait pourtant âprement critiqué la politique antimigrants.
Le président américain, accompagné de son épouse Melania, est arrivé à Rome vendredi soir vers 21H00 GMT et pourrait avoir des entrevues bilatérales en marge de la cérémonie samedi, avec par exemple la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen, remontée contre sa décision de hausser les droits de douane.
En revanche, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a annoncé vendredi soir qu'il n'était pas certain d'"avoir le temps" de faire le déplacement.
La messe au rituel très solennelle doit débuter samedi à 08H00 GMT dans le cadre majestueux de la place Saint-Pierre, un écrin posé face à la basilique et enchâssé dans la colonnade du Bernin, chef d'oeuvre de l'art baroque.
Elle sera présidée par le doyen du collège des cardinaux, l'Italien Giovanni Battista Re. Des écrans géants ont été installés tout le long de la Via della Conciliazione, la grande artère reliant le Vatican aux rives du Tibre, pour permettre à la foule de la suivre.
Cette semaine, plus de 250.000 personnes ont patienté pendant des heures pour se recueillir devant la dépouille du chef de 1,4 milliard de catholiques, exposée sous les ors de la basilique Saint-Pierre. Face à cet afflux, le Vatican a même été contraint de laisser ouvertes les portes de la basilique jusqu'au bout de la nuit.
"Il a accordé son attention à beaucoup de gens qui étaient invisibles auparavant", a confié à l'AFP après lui avoir rendu hommage Sofiia Popkova, une Kirghize de 19 ans, qui espère assister aux funérailles ouvertes au public.
- Rois et reines -
Un élan reflétant la popularité de ce défenseur inlassable de la paix, des migrants et des laissés pour compte, devenu au fil des ans une boussole morale dans un monde toujours plus instable. Sa simplicité, sa bonhomie et son franc-parler, parfois abrasif, ont aussi contribué à élargir son audience au-delà des catholiques.
Le cercueil a été fermé vendredi soir lors d'une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l'Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu'au conclave qui élira le successeur de François.
Sa date n'est pas encore connue mais il devrait débuter autour du 5 mai.
Des milliers de chaises ont été alignées pour accueillir 224 cardinaux vêtus de pourpre, plus de 750 évêques et prêtres, mais aussi des représentants d'autres confessions venus rendre hommage à cet avocat du dialogue inter-religieux.
Comme pour Jean-Paul II en 2005, plus de 160 délégations de chefs d'Etat et de têtes couronnées assisteront à ces funérailles en mondovision.
Outre le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres, seront aussi présents pour l'Europe le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Olaf Scholz et le Premier ministre britannique Keir Starmer. Le président russe Vladimir Poutine, sous le coup d'un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI), a délégué sa ministre de la Culture Olga Lioubimova.
L'Amérique du Sud, continent d'origine de Jorge Bergoglio, sera représentée par son compatriote, le président argentin Javier Milei, et son homologue brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
Ainsi que quelques têtes couronnées: le roi Philippe et la reine Mathilde de Belgique, le roi Felipe VI et la reine Letizia d'Espagne, le prince de Galles William représentant son père Charles III, le roi du Lesotho Letsie III, le roi Abdallah II et la reine Rania de Jordanie, ainsi que le prince Albert II de Monaco et son épouse Charlène.
- Tireurs d'élite -
Les mesures de sécurité sont draconiennes.
La gendarmerie vaticane et les carabiniers italiens sont sur les dents et surveillent les accès au Vatican, dotés de contrôles de sécurité semblables à ceux d'un aéroport, dont des scanners à rayons X.
Une zone d'exclusion aérienne au-dessus de Rome est en place et des unités antidrones ont été déployées avec des brouilleurs d'ondes. Des avions de chasse sont aussi prêts à décoller et des tireurs d'élite sont positionnés sur les toits.
Au terme de la messe, le cercueil sera escorté de l'autre côté du Tibre dans le centre de la Ville éternelle, jusqu'à la basilique Sainte-Marie-Majeure.
C'est dans cet imposant sanctuaire du Ve siècle abritant déjà les tombeaux de sept papes que François a choisi d'être inhumé.
Un groupe de personnes démunies sera présent à son arrivée sur les marches de la basilique, a annoncé le Vatican, rappelant que les pauvres avaient une place privilégiée "dans le coeur et le magistère du Saint-Père, qui avait choisi le nom François pour ne jamais les oublier".
Située justement dans une petite niche près de l'autel dédié à saint François, la sobre tombe en marbre portera comme seule inscription "Franciscus", François en latin.
Jorge Bergoglio, très attaché au culte de la Vierge Marie, avait l'habitude de se recueillir dans cette basilique, qui fait partie du territoire du Vatican, à la veille et au retour de ses visites à l'étranger. Il y a donc une certaine logique à ce que ce soit la destination de son ultime voyage.
H.Weber--VB