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En Hongrie, le 15e amendement constitutionnel d'Orban
Le Parlement hongrois s'apprête à voter lundi le 15e amendement constitutionnel depuis le retour au poste de Premier ministre du nationaliste Viktor Orban, au gré de sa révolution "illibérale".
A partir de la refonte initiale en 2011 introduisant des références à Dieu, au christianisme et à la famille traditionnelle, il a ancré dans la loi fondamentale une vision ultra-conservatrice de la société.
Des LGBT+ aux binationaux, voici le détail des mesures de cette nouvelle révision :
- Cimenter l'interdiction de la Marche des fiertés -
Les députés ont adopté mi-mars une loi pour empêcher tout rassemblement qui violerait la législation de 2021 interdisant d'évoquer auprès des mineurs "l'homosexualité et le changement de sexe".
"Aujourd'hui, nous avons voté" pour "la protection des enfants", avait alors écrit Viktor Orban. "Nous ne laisserons pas l'idéologie woke les mettre en danger".
Il dit avoir toujours été "perturbé" par l'organisation à Budapest de la Marche des fiertés, qui attire chaque année des milliers de personnes, comme dans les autres pays de l'Union européenne (UE).
"Les gens normaux comme nous sont constamment provoqués car les personnes qui ont des comportements sexuels non traditionnels se lâchent dans la rue", a-t-il lancé, refusant "la propagande", qu'elle soit dans les livres, les films, les cours à l'école ou les manifestations.
Mais il avait admis que la situation légale actuelle pouvait poser un problème. "Quel droit est prioritaire : la liberté de se rassembler ou le droit des parents à élever leurs enfants" ?, avait-il relevé en mars.
D'où l'amendement proposé lundi, qui affirme "la primauté du droit des enfants à un développement physique, mental et moral correct sur tout autre droit". A l'exception du droit à la vie.
Du point de vue des organisateurs de la parade, prévue cette année pour le 28 juin, c'est "une étape supplémentaire dans la fascisation de la société", une "tentative du pouvoir de les déshumaniser" dans un dangereux amalgame avec la pornographie et la pédophilie.
- "Un homme ou une femme" -
"Le sexe d'une personne à la naissance est une caractéristique biologique et peut être soit masculin, soit féminin", est-il écrit dans le texte.
Viktor Orban conforte avec ce nouvel amendement les restrictions des droits des personnes transgenres, qui ne peuvent plus changer leur nom ou leur genre sur les documents officiels depuis 2020.
Dans le même sens, son allié Donald Trump a promis de mettre fin au "délire transgenre" et multiplié depuis son retour à la Maison blanche le 20 janvier les actions à l'encontre de cette communauté.
En 2019, la Constitution hongroise avait déjà été modifiée pour disposer que le mariage n'est possible qu'entre un homme et une femme.
Un an plus tard, un nouvel amendement décrétant que la mère est une femme, le père est un homme était voté, empêchant les couples de même sexe d'adopter des enfants.
- Déchéance de nationalité -
"La citoyenneté d'un Hongrois détenteur d'un autre passeport" pourra désormais être suspendue s'il menace la sécurité nationale. Sont exemptés les ressortissants de l'UE et de quelques autres pays européens.
Une durée maximale de dix ans est prévue avec une expulsion à la clé pour ceux résidant en Hongrie.
Cette mesure s'inscrit dans le cadre du combat des autorités pour défendre la souveraineté face aux supposées ingérences étrangères. Elle pourrait viser à la fois les patrons d'ONG et de médias, qualifiés de "punaises" et d'"armée de l'ombre" dans un récent discours de Viktor Orban.
Comme le milliardaire philanthrope de 94 ans George Soros, né à Budapest et naturalisé américain, devenu la bête noire du pouvoir pour son soutien financier à de nombreuses organisations.
Parmi les autres amendements adoptés ces dernières années à une cadence unique dans l'UE, la Hongrie a restreint les droits des réfugiés à demander l'asile et a rebaptisé les provinces en "comitats" et les préfets en "châtelains", pour faire revivre des expressions historiques.
P.Staeheli--VB