
-
Alerte de l'UICN sur les espèces menacées de phoques et d'oiseaux
-
Cyclisme: le Tour d'Italie 2026 partira de Bulgarie
-
Viols de Mazan: le volet judiciaire se referme définitivement pour Gisèle Pelicot
-
Cessez-le-feu à Gaza, des milliers de déplacés palestiniens sur le chemin du retour
-
Cédric Jubillar a pu se sentir "rabaissé", dit un psychologue avant l'interrogatoire de l'accusé
-
Le Nobel de la paix à la "libératrice" vénézuélienne Maria Corina Machado
-
Crise gouvernementale: Macron convie dans l'urgence les forces politiques à l'Elysée
-
Recherche en ligne: Londres ouvre la voie à des règles plus strictes pour Google
-
Otages à Gaza: les 20 Israéliens présumés vivants
-
Les larmes du prince William dans une vidéo sur la prévention du suicide
-
Un nouveau séisme aux Philippines fait au moins 3 morts
-
Entrée en vigueur du cessez-le-feu à Gaza, annonce l'armée israélienne
-
Le Nobel de la paix à l'opposante vénézuélienne Maria Corina Machado
-
Masters 1000 de Shanghai: Rinderknech en demies après une démonstration contre Auger-Aliassime
-
La Défense civile annonce un retrait israélien de plusieurs secteurs de Gaza
-
La Bourse de Paris en hausse en attendant un nouveau Premier ministre
-
Le Pérou se dote d'un nouveau président après la destitution expresse de Dina Boluarte
-
Le président taïwanais promet de renforcer les défenses aériennes contre la menace chinoise
-
Le Japon plonge dans la crise politique après l'effondrement de la coalition au pouvoir
-
Protection des mineurs: l'UE demande des comptes à Apple, Google, Snapchat et YouTube
-
Après le suicide de son ado, une mère américaine dénonce la "manipulation" des chatbot IA
-
En pleine rumeurs de rachat, Warner profite de sa gloire retrouvée à Hollywood
-
"Le livre ne va pas disparaître", assure la PDG de Flammarion
-
Espace: l'Europe doit rattraper son retard pour rester indépendante, plaide le patron de l'ESA
-
Macron convie les forces politiques à l'Elysée avant de désigner un Premier ministre
-
Mondial-2026: la France accueille l'Azerbaïdjan pour se rapprocher de l'Amérique
-
Ukraine: attaque de missiles et drones sur Kiev, partiellement privée d'électricité
-
En Birmanie, les écoles s'enterrent pour échapper aux frappes aériennes
-
Crise Venezuela-Etats-Unis: réunion d'urgence du Conseil de sécurité de l'ONU vendredi à la demande de Caracas
-
Près de Chicago, des Américains élèvent la voix contre la politique de Trump sur l'immigration
-
Le prix Nobel de la paix décerné dans l'ombre de Trump
-
Cédric Jubillar sur le gril vendredi, après des témoignages accablants
-
Lecornu, Borloo, un autre: Macron va mettre fin au suspense pour Matignon
-
La justice américaine inculpe une haute magistrate dans le viseur de Trump
-
La justice américaine inculpe une haute magistrate ciblée par Trump
-
Euroligue: Paris et Monaco enchaînent, pas l'Asvel
-
Trump se sent "en pleine forme" avant une nouvelle visite médicale
-
Euroligue: Paris et Monaco enchaînent
-
Wall Street marque le pas, attend les résultats d'entreprises
-
Ligue 1: Adi Hütter limogé, le Belge Pocognoli pressenti, grandes manoeuvres à Monaco
-
Israël annonce que "toutes les parties" ont signé la première phase de l'accord sur Gaza
-
Madagascar: milliers de manifestants à Antananarivo, des blessés et des arrestations
-
La Bourse de Paris retrouve le calme et termine en léger repli
-
Les Bourses européennes concluent en ordre dispersé, Francfort s'approche d'un record
-
Peine alourdie pour avoir violé Gisèle Pelicot qui referme le chapitre judiciaire
-
Tour de Lombardie: pour Paul Seixas, demain c'est déjà aujourd'hui
-
Cédric Jubillar face aux lourdes accusations de son ex-petite amie
-
Athlétisme: trois ans de suspension pour avoir espionné Marcell Jacobs, coéquipier de son frère
-
Zelensky accuse Moscou de vouloir "semer le chaos" en frappant des sites énergétiques
-
Madagascar: un millier de manifestants à Antananarivo, arrestations et tirs de gaz lacrymogène

Au dernier jour du procès libyen, la défense de Sarkozy fustige les "reculades" et "failles béantes" de l'accusation
"Le financement n'existe pas": aux dernières heures du procès des soupçons de financement libyen de la campagne présidentielle 2007, les avocats de Nicolas Sarkozy plaident la relaxe mardi, fustigeant les "reculades" et "failles béantes" du raisonnement du parquet financier.
A l'issue des plaidoiries, les prévenus auront, s'ils le souhaitent, la parole en dernier, puis le tribunal annoncera la date à laquelle il rendra son jugement - pas avant plusieurs mois.
L'ex-chef de l'Etat, 70 ans, est assis sur les chaises dédiées aux prévenus, aux côtés des trois anciens ministres poursuivis à ses côtés, Claude Guéant, Brice Hortefeux et Eric Woerth. Une image identique à celle du premier jour du procès trois mois plus tôt, le 6 janvier.
La salle d'audience est pleine comme un oeuf pour cette journée qui marque l'épilogue d'un procès inédit. Au deuxième rang se sont assis l'épouse de Nicolas Sarkozy, la chanteuse Carla Bruni, ainsi que ses fils Jean et Pierre Sarkozy.
"Pour résumer l'accusation, Nicolas Sarkozy, élu président de l'UMP, aurait eu l'idée de répondre positivement à l'invitation de Mouammar Kadhafi pour lui demander de financer sa campagne", commence Me Christophe Ingrain en milieu d'après-midi.
"Pour quelle raison éprouve-t-il le besoin d'un autre mode de financement que celui que lui assure déjà l'UMP et le soutien incontesté de ses adhérents ? L'accusation ne le dit pas", poursuit le conseil.
"Quel montant aurait-il demandé ? Comment cet argent serait-il arrivé en France ? Comment il aurait été utilisé dans la campagne ? L'accusation ne le dit pas, car ce financement n'existe pas", affirme-t-il.
Nicolas Sarkozy est soupçonné d'avoir noué en 2005, via ses plus proches collaborateurs, un "pacte de corruption" avec le dictateur libyen Mouammar Kadhafi, afin qu'il finance sa campagne présidentielle victorieuse de 2007.
Et ce, selon l'accusation, en échange de contreparties diplomatiques, économiques et juridiques, en particulier un soutien au retour de la Libye sur la scène internationale après des années d'embargo lié aux attentats commis par le régime.
- "Disparaître" -
"Les investigations n'ont pas trouvé l'argent du prétendu pacte de corruption. Pourtant, on ne parle pas ici de petites sommes" mais de millions d'euros, "ça ne peut pas disparaître comme ça !" plaide quant à lui Me Tristan Gautier.
Il s'attaque ensuite aux canaux de financement décrits par la parquet financier, sous les hochements de tête approbateurs et réguliers de Nicolas Sarkozy.
Le premier correspond à 5 à 6 millions d'euros libyens virés en 2006 sur un compte libanais de l'intermédiaire Ziad Takieddine - dont 670.000 euros, retirés en liquide depuis un autre compte, ont pu alimenter la campagne, selon le Parquet national financier (PNF).
Or pour l'avocat, Ziad Takieddine a "systématiquement utilisé cet argent pour ses dépenses personnelles", dans des "factures et notes faramineuses dans des hôtels de luxe", des "croisières en yacht" ou encore des "travaux dans des villas".
Et concernant les 440.000 euros virés à l'ancien ami de Nicolas Sarkozy, Thierry Gaubert ? Me Gautier assure que ce dernier n'a retiré que "100.000 euros sur la période, dans une constante parfaitement similaire à ce qu'il faisait avant et après".
Quant au second canal de financement, qui serait passé par le directeur de cabinet de Kadhafi, Bechir Saleh, et Alexandre Djouhri, "cela n'a aucun sens" pour le conseil, en particulier car l'intermédiaire était un proche de Dominique de Villepin, alors "grand rival de Nicolas Sarkozy" qui n'aurait pas manqué de faire fuiter l'information.
Il soutient aussi que les sommes retrouvées dans la campagne en France, "infimes", sont "incompatibles avec des sommes d'origine libyenne". "Comment se fait-il qu'en 18 ans, dont 15 ans d'enquête ultra-médiatisée, il n'y a pas eu un seul prestataire de campagne qui soit venu corroborer cette thèse ?", lance-t-il.
Le 27 mars, le PNF a requis sept ans d'emprisonnement, 300.000 euros d'amende et cinq ans d'inéligibilité contre Nicolas Sarkozy.
Afin de "satisfaire ses ambitions politiques dévorantes", l'ancien locataire de l'Elysée a noué "un pacte de corruption faustien avec un des dictateurs les plus infréquentables de ces 30 dernières années", ont déclaré les procureurs.
Définitivement condamné à un an de prison ferme pour corruption et trafic d'influence dans l'affaire dite des écoutes ou Bismuth, M. Sarkozy s'est vu poser le 7 février un bracelet électronique.
P.Keller--VB