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Haine en ligne : la justice kényane ouvre la voie à un procès de Meta à propos du conflit au Tigré
La justice kényane s'est déclarée compétente pour juger du rôle de Meta, accusé de n'avoir pas modéré suffisamment la diffusion de contenus prônant la haine et la violence durant le conflit au Tigré, ouvrant la voie à un procès.
Deux Ethiopiens et une ONG locale, l'institut Katiba, accusent Facebook d'avoir "promu des contenus préjudiciables" pendant la guerre entre le gouvernement fédéral éthiopien et les rebelles de la région du Tigré, qui fit plus de 600.000 morts entre novembre 2020 et novembre 2022 selon l'Union africaine.
Abrham Meareg affirme que son père, professeur d'université, a été tué à la suite de posts publiés sur Facebook en novembre 2021, où figuraient ses nom, photo et adresse, le fait qu'il faisait partie du mouvement rebelle tigréen, et qui l'accusaient d'avoir volé beaucoup d'argent, ce que sa famille nie.
Fisseha Tekle, chercheur à Amnesty International, regrette avoir été la cible d'un discours de haine en raison de son travail.
Alors que Meta, la maison-mère de Facebook, avait fait valoir que cette question ne pouvait être jugée qu'aux Etats-Unis, la Haute Cour de Nairobi a estimé jeudi qu'elle était compétente pour se saisir de cette affaire, notamment car les modérateurs de contenus de Facebook étaient basés au Kenya à cette époque. Elle a publié vendredi sa décision, que l'AFP a pu lire.
- "Préoccupations fondamentales" -
L'affaire soulève "des préoccupations fondamentales quant aux actes ou omissions qui ont pu être commis concernant le contenu publié sur la plateforme Facebook par des modérateurs de contenus basés au Kenya et qui peuvent avoir un impact sur le respect des droits de l'Homme en dehors du Kenya", a déclaré ce tribunal.
Le procès, dont la date n'a pas encore été établie, examinera dans quelle mesure les plateformes et leurs algorithmes peuvent être tenus responsables de violations des droits humains, a-t-il encore estimé : "Il s'agit de questions d'intérêt public liées à la protection des droits et libertés fondamentaux à l'ère numérique".
Meta a fait appel, selon Amnesty. Contactée par l'AFP, l'entreprise a indiqué ne pas souhaiter faire de commentaires.
Abrham Meareg s'est dit "reconnaissant" de cette décision. "Il est honteux que Meta soutienne qu'il ne devrait pas être soumis à l'État de droit au Kenya", a-t-il dénoncé. "Les vies africaines comptent."
"Facebook a attisé les flammes de la haine et de la violence en Éthiopie. Moi-même, je ne peux pas rentrer chez moi à cause de l'incapacité de Meta à sécuriser sa plateforme", a de son côté réagi Fisseha Tekle, se réjouissant que le tribunal ait pris "la bonne décision".
"La décision rendue aujourd'hui est une étape positive vers la responsabilisation des grandes entreprises technologiques", s'est réjouie Mandi Mudarikwa, d'Amnesty International, qui soutenait les plaignants.
"L'idée de considérer les pays autres que les États-Unis et l'Europe comme de simples marchés où l'on peut faire des profits en l'absence d'obligation de rendre des comptes doit être questionnée", a-t-elle ajouté dans un communiqué.
Amnesty international avait déjà dénoncé la contribution de Meta dans les violences commises contre la minorité rohingya en Birmanie.
- "Immunité" -
L'ONG de défense des droits humains souligne que Meta avait déjà invoqué, sans obtenir gain de cause, l'impossibilité d'être jugé au Kenya dans deux autres affaires la concernant. D'anciens modérateurs poursuivent la plateforme, également propriétaire d'Instagram, WhatsApp et Threads, et deux sous-traitants pour dénoncer leurs conditions de travail et leurs licenciements.
La stratégie du PDG de Meta Mark Zuckerberg "semble être de s'acoquiner avec Donald Trump et d'espérer que cela donne à Meta une immunité dans le monde entier", a réagi dans un communiqué l'ONG britannique Foxglove, qui se bat contre les excès des géants de la tech et soutient également les plaignants.
Mais à Nairobi, s'est encore réjoui Foxglove, "les tribunaux ont réaffirmé que Meta n'est pas au-dessus de la justice africaine".
Marc Zuckerberg a annoncé en janvier la fin de son programme de fact-checking aux Etats-Unis pour, selon lui, "restaurer l'expression libre sur (ses) plateformes". Une décision largement vue comme un moyen de contenter le président Donald Trump, très critique de la politique de modération de Meta ces dernières années.
L'AFP participe dans plus de 26 langues à un programme de vérification des faits développé par Facebook, qui rémunère plus de 80 médias à travers le monde pour utiliser leurs "fact-checks" sur sa plateforme, WhatsApp et Instagram.
R.Kloeti--VB