
-
Serbie: six mois après la catastrophe de la gare de Novi Sad, étudiants et syndicats unis dans la contestation
-
Elections locales au Royaume-Uni, sur fond de fragmentation politique
-
Washington et Kiev scellent un vaste partenariat pour l'accès aux ressources ukrainiennes
-
Tennis/Madrid: Swiatek et Sabalenka accrochées mais qualifiées en demies
-
C1 - 1/2 finale aller: le Barça arrache le nul face à l'Inter Milan et entretient le rêve
-
L'économie américaine en berne, Trump accuse Biden
-
"Je me fais violer": au procès Weinstein, une accusatrice maintient sa version
-
"Un travail formidable": l'économie recule, Trump et son équipe esquivent
-
La Guadeloupe confrontée à une nouvelle arrivée massive de sargasses
-
Wall Street termine sans direction claire, chahutée par des données économiques
-
Loi simplification : l'Assemblée rétablit un "test PME" différent de la version gouvernementale
-
Suspense autour de la signature d'un accord sur les minerais ukrainiens
-
STMicroelectronics annonce un millier de départs volontaires en France
-
ArcelorMittal demande "une application rapide" du plan européen pour l'acier avant de sortir le carnet de chèques
-
Airbus tient bon malgré l'incertitude sur les droits de douane
-
Recul frappant du PIB américain au premier trimestre, Trump blâme Biden
-
Le roi Charles III évoque le caractère "effrayant" de tout diagnostic de cancer
-
Nouveau report à l'automne d'un abaissement du seuil de TVA pour les autoentrepreneurs
-
Foot: Xavier Niel entre au capital de l'US Créteil-Lusitanos (N2)
-
Tennis: Nicolas Mahut annonce sa retraite à 43 ans
-
C1: le PSG, solide et solidaire pour se rapprocher de son rêve de finale
-
Le Doliprane passe officiellement sous pavillon américain
-
La Bourse de Paris termine en hausse, soutenue par la croissance de la zone euro
-
Trump se disculpe du recul du PIB américain au début de son mandat
-
Déploiement des forces de sécurité près de Damas après des violences meurtrières
-
Antiparasitaires: traiter son chat avec un produit pour chien peut le tuer
-
Nouveau report à l'automne d'un abaissement du seuil de TVA pour les auto-entrepreneurs
-
Une vigie du climat menacée par les coupes de Trump dans la science
-
Au procès Kardashian, le plus papy des braqueurs et ses fils tout dévoués
-
Les Bourses européennes terminent la séance en hausse
-
Les Français mettent plus d'oeufs dans leur panier
-
Chikungunya à La Réunion : toujours "un haut niveau de transmission", mais quelques signes de baisse
-
Macron va enchaîner les rendez-vous pour afficher son "ambition européenne"
-
Tennis/Madrid: Swiatek en demies après un trou d'air contre Keys
-
Triathlon: trois Mondiaux d'Ironman à Nice d'ici 2028 (organisateurs)
-
Un vétérinaire primé pour le retour des grues couronnées grises du Rwanda
-
Tennis: Arthur Fils ne devrait pas défendre son titre à l'ATP 500 de Hambourg
-
Foot/Droits TV: DAZN et la LFP, divorcer pour mieux se retrouver?
-
BFMTV recrute Nicolas Poincaré pour ses longs formats "Ligne rouge"
-
La marque Jennyfer en liquidation judiciaire, un millier d'emplois menacés
-
Avant sa nomination, le PDG d'EDF tente de déminer le terrain et fixe ses priorités pour une électricité "compétitive"
-
Nicolas Bedos revient dans un livre sur sa condamnation pour agressions sexuelles
-
Isidore Partouche, le roi des machines à sous, est mort
-
Trump met sur le dos de Biden le recul du PIB américain au premier trimestre
-
Elections législatives à la proportionnelle: Bayrou consulte, Le Pen prête à bouger
-
Après la panne géante, les énergies renouvelables sur le banc des accusés en Espagne
-
Isidore Partouche, fondateur des casinos Partouche, est décédé
-
Wall Street ouvre en baisse, minée par l'image d'une économie américaine vacillante
-
Incitation à la haine: Youcef Atal condamné en appel à huit mois de prison avec sursis
-
À Paris, les trésors de bronze du Cambodge se dévoilent

Turquie: manifestations massives en soutien au maire d'Istanbul qui en appelle à la "nation"
Des milliers de manifestants se sont massés jeudi soir devant la municipalité d'Istanbul pour le deuxième soir consécutif, malgré un imposant dispositif policier déployé en ville, en soutien au maire, Ekrem Imamoglu, qui a appelé la nation et les juges à réagir au lendemain de son arrestation.
"J'en appelle aux membres du pouvoir judiciaire (...) Vous devez agir et vous occuper de cette poignée de collègues qui ternissent notre système judiciaire", a écrit l'édile, figure de l'opposition, poursuivi pour "corruption" et "terrorisme", dans un message posté sur X par ses avocats.
"Vous ne pouvez pas et ne devez pas vous taire", a insisté le principal opposant au président Recep Tayyip Erdogan en appelant à rester "unis contre le mal".
Message reçu par les protestataires qui se sont massivement retrouvés malgré la pluie froide devant l'Hôtel de Ville pour écouter les responsables du parti.
La tension est montée dans la soirée quand la police a fait usage de balles en caoutchouc et de gaz lacrymogènes pour empêcher un groupe de jeunes manifestants de se diriger vers la place Taksim, emblématique lieu de contestation, barricadé depuis deux jours.
"Je ne veux pas voir de balles en caoutchouc ici. Sinon, la police d'Istanbul sera tenue pour responsable de ce qui se passera", a prévenu le président du CHP Özgür Özel, qui avait convoqué ce rassemblement.
- "l'espoir de la Turquie" -
"Qui êtes-vous pour asperger de gaz l'espoir de la Turquie ?" a-t-il poursuivi, juché sur le toit d'un bus, accompagné par les huées de la foule qui appelait à la démission du président Erdogan.
"Le maire n'est ni corrompu, ni voleur, ni terroriste" a-t-il asséné. "Hé! Erdogan, prenez peur. Les rues sont à nous, les places sont à nous!", a-t-il enchainé, faisant promettre la foule de "ne pas abandonner la lutte jusqu'à ce que Imamoglu et les autres maires emprisonnés soient libérés".
Le CHP a appelé à un nouveau rassemblement de protestation vendredi, à la même heure et au même endroit.
Outre celui d'Istanbul, cinq maires CHP sont actuellement détenus et dix du parti prokurde DEM, l'autre grand parti d'opposition au parlement.
"Ceux qui restent silencieux face à l'injustice deviennent complices de l'oppression !" a renchéri le maire CHP d'Ankara, Mansur Yavas, assurant: "Nous ne sommes pas une poignée de personnes, nous sommes des millions", tandis qu'un concert de casseroles et d'avertisseurs résonnait dans plusieurs quartiers de la ville.
Dès l'après-midi, des centaines d'étudiants s'étaient retrouvés dans leurs universités pour dénoncer l'arrestation du maire mais aussi l'annulation de son diplôme par l'université d'Istanbul.
"Imamoglu a été visé parce qu'il était le meilleur candidat pour la présidentielle", a déclaré à l'AFP Basak Cöhce, 24 ans, étudiante à l'université de Galatasaray.
"Les jeunes comme moi ne vont pas rester silencieux", a abondé Yavuz, 19 ans, de l'université technique d'Istanbul.
Élu de la capitale économique de la Turquie (au moins 16 millions d'habitants) Ekrem Imamoglu devait être intronisé dimanche candidat du Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate), première force d'opposition, à la présidentielle de 2028.
- l'homme à abattre-
Dès mardi, l'annulation de son diplôme universitaire entravait la possibilité de briguer la présidence.
L'accès à plusieurs réseaux sociaux et messageries dont X et WhatsApp est demeuré restreint à Istanbul pour le deuxième jour, a constaté l'AFP.
Le ministre de l'Intérieur, Ali Yerlikaya, a annoncé l'arrestation de 37 internautes pour des "messages provocateurs" sur les réseaux sociaux.
Avec M. Imamoglu, plus de 80 personnes ont été interpellées en même temps mercredi matin et une vingtaine d'autres sont recherchées.
Parmi elles, six personnes sont elles aussi accusées de "soutien à une organisation terroriste", le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), mouvement armé interdit qui s'est récemment engagé à déposer les armes.
Cette nouvelle vague d'arrestations visant l'opposition, après des militants kurdes, des journalistes, des artistes, a enfoncé la livre turque: elle s'échangeait jeudi soir au-delà de 38 livres pour un dollar et de 41 livres pour un euro, des niveaux jamais atteints jusqu'à mercredi qui a obligé la Banque centrale à intervenir.
L'édile, réélu triomphalement en 2024, est vu comme le principal rival du président Erdogan, qui s'est abstenu pour l'heure de tout commentaire.
Les maires de plusieurs capitales et grandes villes européennes, ainsi que les ministères français et allemand des Affaires étrangères ont condamné son interpellation, mettant en garde contre ses conséquences sur la démocratie turque.
F.Fehr--VB