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Tadjikistan: le président Rakhmon, sans opposition, conforté par les législatives
Opposants en prison, observateurs indépendants absents et médias non accrédités: les élections législatives au Tadjikistan ont consacré la victoire attendue du parti du président Emomali Rakhmon, au pouvoir dans cette ex-république d'Asie centrale depuis 1992.
Sans surprise, le parti démocratique-populaire du dirigeant Rakhmon a confirmé à l'issue du scrutin du 2 mars sa mainmise sur la chambre basse du Parlement, convoquée mercredi pour sa première session.
Après des multiples tentatives infructueuses de l'AFP pour obtenir des résultats précis durant deux semaines, un responsable du parti présidentiel a finalement confirmé mercredi que le groupe avait empoché 49 des 63 sièges.
De quoi laisser quelques miettes aux quatre autres partis sur les sept autorisés, tous loyaux envers le "fondateur de la paix et de l'unité nationale", M. Rakhmon, qui a pourtant souligné le caractère "libre, démocratique et transparent" des élections.
Le scrutin s'est tenu un mois après la condamnation de neuf responsables politiques d'opposition et de journalistes à des peines allant jusqu'à 27 ans de prison ferme pour "coup d'État" dans une affaire tenue secrète, nouvelle illustration de la dégradation de la situation démocratique, selon certains observateurs.
Si les alliés du Tadjikistan, principalement la Russie, d'autres ex-républiques soviétiques et la Chine, ont loué le scrutin, leur avis tranche avec celui des observateurs indépendants de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE).
Notant une "détérioration manifeste du respect des droits à la liberté d'expression, d'association et de réunion", l'OSCE a renoncé, fait rare, à couvrir le scrutin faute de "garanties formelles" des autorités pour "mener à bien (son) travail".
Et prétextant des problèmes administratifs, la Commission électorale n'a pas accrédité les rares médias non gouvernementaux.
- "Connu à l'avance" -
Des Tadjiks rencontrés par l'AFP avant ou pendant le scrutin dans la capitale Douchanbé avaient indiqué se sentir peu concernés par le vote, après une campagne électorale atone et des partis peu connus aux programmes quasiment similaires.
Makhmoud, chauffeur de taxi de 36 ans, dit seulement connaître un candidat, son voisin, affilié au parti présidentiel. Et Matlouba, professeure de technologie de 23 ans, a du mal à comprendre pourquoi les autorités ont "dépensé autant alors qu'on sait déjà qui sera élu et tout est connu à l'avance".
D'autres semblaient désabusés, comme Alicher, ouvrier en bâtiment de 40 ans.
"Je ne vois pas l'intérêt d'aller voter tant que les députés ne soutiendront pas les groupes vulnérables de la population", dit-il.
Le Tadjikistan reste la plus pauvre des ex-républiques soviétiques. Le salaire moyen a beau avoir augmenté, il ne dépasse toujours pas les 200 euros mensuels.
Quand ils sont interrogés face caméra, les Tadjiks restent toutefois plus mesurés, la majorité de la population craignant de s'adresser aux médias.
Saïora Noumonova, médecin, aimerait que les nouveaux députés "ouvrent des écoles et des centres de formation pour assurer aux jeunes une éducation et un emploi" et n'émigrent pas en Russie.
- Libertés en baisse -
Ces législatives étaient le dernier scrutin national avant la présidentielle de 2027 quand Emomali Rakhmon, 72 ans dont 32 au pouvoir, pourrait passer la main à son fils Roustam Emomali.
Cet homme discret de 37 ans cumule déjà plusieurs responsabilités (député, président de la Chambre haute du Parlement, maire de Douchanbé, président de la Fédération de football, etc).
Une perspective qui, selon certains observateurs, pousse le "chef de la nation" à raffermir son pouvoir pour assurer la transition dans un pays encore marqué par la guerre civile (1992-1997).
Selon un expert tadjik, qui préfère rester anonyme par craintes de représailles, "les élections au Tadjikistan n'ont jamais été transparentes ni équitables depuis l'indépendance. Mais plus ça va, plus la situation empire".
"Jusqu'à présent, les autorités tentaient de faire comme si le processus était démocratique (...) mais ce qui se passe désormais dépasse toutes les limites", déclare-t-il à l'AFP.
D'après lui, "dans un pays où le pouvoir exécutif a subordonné tous les autres, le Parlement ne peut pas jouer un rôle significatif, les députés continueront à assurer la fonction de légitimation des décisions du gouvernement".
Un constat qui fait écho au rapport 2025 de l'ONG Freedom House. Le Tadjikistan fait partie des Etats ayant enregistré la plus forte baisse des libertés civiles et politiques durant la dernière décennie pour s'installer durablement parmi les "pires des pires".
C.Bruderer--VB