
-
"Super Mario Bros.", jeu culte de fans devenus parents, fête ses 40 ans
-
Népal: réseaux sociaux rouverts et enquête après des manifestations meurtrières
-
Les iPhone et l'IA, probables vedettes des nouveautés d'Apple
-
La flottille vers Gaza affirme avoir été "frappée" par un drone au large de Tunis, la Tunisie dément
-
Thaïlande: la Cour suprême se prononce sur l'emprisonnement de Thaksin
-
L'UE s'attaque au gaspillage alimentaire et à la fast fashion
-
Brésil: l'heure du verdict approche pour Bolsonaro, accusé de tentative de coup d'Etat
-
Bayrou va démissionner, Macron veut nommer un successeur "dans les tout prochains jours"
-
Les actionnaires de Kering appelés à valider l'arrivée du nouveau directeur général Luca de Meo
-
La CPI entend les accusations contre le chef de guerre ougandais Joseph Kony
-
L'empire de Rupert Murdoch promis à son fils aîné, aligné politiquement
-
Après le revers électoral de Milei, contrecoup sur les marchés, appel à l'autocritique
-
Norvège: la gauche remporte des législatives marquées par une poussée des populistes
-
Mahmoud Abbas rencontre Keir Starmer à Londres
-
Présidentielle en Côte d'Ivoire: les deux principaux opposants exclus
-
Ukraine: un missile a été utilisé pour frapper le siège du gouvernement dimanche, selon Kiev
-
Mondial-2026: l'Italie vient à bout d'Israël (5-4) et reprend espoir
-
OpenAI soutient un film d'animation IA avec sortie prévue à Cannes
-
Wall Street termine en hausse, anticipe plusieurs baisses de taux
-
Une lettre écrite à Epstein et attribuée à Trump rendue publique
-
Norvège: la gauche en tête de législatives marquées par une poussée des populistes
-
Guinée: le régulateur des médias rétablit un site privé d'informations suspendu
-
Santé mentale, capacités cognitives: un temps d'écran excessif pourrait coûter 2,3 points de PIB à l'horizon 2060
-
L'Assemblée renverse Bayrou, Macron nommera son successeur dans les "tout prochains jours"
-
Le jeu vidéo français "Clair Obscur" s'offre une tournée de concerts en octobre
-
Netanyahu appelle au départ de la population de Gaza-ville, après un attentat meurtrier à Jérusalem
-
"Je suis innocent": l'ex-anesthésiste de Besançon campe sur sa position
-
Au salon de l'électronique de Berlin, le "Made in Germany" fragilisé par les taxes de Trump
-
Le prince Harry se recueille sur la tombe de sa grand-mère à Windsor
-
Alain Delon: La justice genevoise va devoir se prononcer sur une plainte de ses fils
-
Bayrou assume une ultime "épreuve de vérité" devant l'Assemblée qui s'apprête à le renverser
-
Voitures électriques: un nouveau bonus pour soutenir les ventes et la filière des batteries européennes
-
Santé: le réchauffement climatique associé à une consommation accrue de boissons sucrées et de glaces aux Etats-Unis
-
Cyclisme: le mouvement propalestinien éclipse le duel entre Vingegaard et Almeida sur la Vuelta
-
La Bourse de Paris termine en hausse en attendant le vote de confiance
-
Dernier adieu à Giorgio Armani dans l'intimité
-
Avec 4% des émissions, l'Afrique demande plus d'argent pour son adaptation au réchauffement climatique
-
Vive tension entre Espagne et Israël, Madrid rappelle son ambassadrice
-
Stratagème fiscal "Cumcum": Crédit Agricole paie 88 millions d'euros d'amende pour éviter des poursuites
-
La Norvège aux urnes pour des législatives à suspense
-
Accusé d'empoisonnements mortels, le Dr Péchier face à ses juges
-
Bayrou entame son ultime "épreuve de vérité" devant l'Assemblée qui s'apprête à le renverser
-
Pour Poutine, la conquête de l'Ukraine n'est "qu'un début", accuse le chancelier allemand
-
Royaume-Uni: un nouveau Banksy apparaît après les arrestations de militants propalestiniens
-
Népal: au moins 16 morts lors d'une manifestation contre le blocage des réseaux sociaux
-
Funérailles dans l'intimité et sur sa terre natale pour Giorgio Armani
-
Attentat à Jérusalem-Est: six morts
-
Attentat à Jérusalem-Est: cinq morts
-
Volkswagen dévoile des voitures électriques moins chères pour résister face aux chinoises
-
Décès à 81 ans de Rick Davies, chanteur et cofondateur de Supertramp

Corée du Sud: les enquêteurs échouent à arrêter le président déchu Yoon
Les enquêteurs sud-coréens ont tenté en vain vendredi d'arrêter le président déchu Yoon Suk Yeol dans sa résidence de Séoul pour sa tentative ratée d'imposer la loi martiale le 3 décembre, empêchés de parvenir à leurs fins par les gardes du corps présidentiels.
Pendant près de six heures, les procureurs et agents du Bureau d'enquête sur la corruption des hautes personnalités (CIO), qui centralise l'enquête pour "rébellion" ouverte contre M. Yoon, sont restés à l'intérieur de la résidence présidentielle, dans les hauteurs du quartier chic de Hannam.
Ils ont fini par en sortir vers 13H30 (04H30 GMT), bredouilles.
"En ce qui concerne l'exécution du mandat d'arrêt aujourd'hui, il a été déterminé qu'elle était matériellement impossible en raison de l'impasse persistante", a fait savoir le CIO dans un communiqué.
"Les inquiétudes pour la sécurité du personnel sur place a conduit à la décision d'interrompre l'exécution", a-t-il ajouté.
- Bloqués par des militaires -
Un officier de l'Etat major interarmées à Séoul a déclaré à l'AFP que l'équipe du CIO était "entrée en confrontation" avec les soldats placés sous les ordres du service de sécurité présidentiel. Ce dernier a pour sa part indiqué à l'AFP qu'il avait mené des "négociations" avec le CIO.
Le service de sécurité présidentiel, qui continue à protéger M. Yoon en tant que chef de l'Etat en exercice, avait déjà empêché plusieurs perquisitions des enquêteurs au domicile de M. Yoon ces derniers jours.
Arrivée à la hâte à la résidence présidentielle dans la matinée de vendredi, l'équipe d'avocats de M. Yoon avait à nouveau dénoncé un mandat d'arrêt "illégal et invalide".
Le CIO a jusqu'au 6 janvier pour exécuter le mandat d'arrêt délivré par un tribunal de Séoul à sa demande mardi.
Une arrestation de Yoon Suk Yeol, qui reste officiellement le chef de l'Etat et n'est que suspendu en attendant la confirmation par la Cour constitutionnelle de sa destitution d'ici la mi-juin, serait sans précédent dans l'histoire de la Corée du Sud.
- Evangélistes et youtubeurs -
Des centaines de partisans inconditionnels de M. Yoon, parmi lesquels des youtubeurs d'extrême droite connus et des prédicateurs chrétiens évangéliques, ont campé près de la résidence présidentielle toute la nuit de jeudi à vendredi, certains organisant des séances de prière nocturnes.
"Yoon Suk Yeol! Yoon Suk yeol!" ont-ils scandé en agitant des bâtons lumineux rouges, surveillés par les forces de l'ordre en grand nombre.
"Nous sommes rassemblés ici aujourd'hui, prêts à risquer nos vies", a affirmé à l'AFP Lee Hye-sook, 57 ans, accusant l'opposition d'"essayer de transformer notre pays en un Etat socialiste similaire à la Corée du Nord".
Quelque 2.700 policiers, selon l'agence sud-coréenne Yonhap, ont été déployés dans le secteur, après des échauffourées entre partisans et détracteurs du président déchu jeudi soir.
Yoon Suk Yeol avait sidéré la Corée du Sud dans la nuit du 3 au 4 décembre en imposant la loi martiale et en envoyant l'armée au Parlement pour tenter de le museler, un épisode qui avait rappelé au pays les heures sombres de la dictature militaire.
Il avait été forcé de faire marche arrière quelques heures plus tard, les députés ayant réussi à entrer dans le Parlement et à voter une motion exigeant la levée de la loi martiale pendant que leurs assistants bloquaient les portes de l'hémicycle avec des meubles et que des milliers de manifestants prodémocratie se rassemblaient à l'extérieur.
- "Epave complète" -
Vendredi, les procureurs ont inculpé de "rébellion" deux hauts responsables militaires, dont l'un avait été brièvement nommé commandant de la loi martiale, a rapporté Yonhap. Tous deux sont en détention.
L'ancien procureur vedette de 64 ans n'a manifesté aucune contrition depuis sa destitution par le Parlement le 14 décembre, jurant même dans une lettre à ses partisans de "se battre jusqu'à la fin".
"Cela fait un mois que le pays est devenu une épave complète en raison de la déclaration illégale de la loi martiale du 3 décembre, mais le message de M. Yoon à ses partisans montre qu'il n'a pas le moindre sens du remords ou de la responsabilité", estime vendredi dans un éditorial le grand quotidien de droite Dong-A Ilbo.
"Le comportement du président Yoon, qui s'appuie sur ses partisans les plus extrémistes, est plus qu'embarrassant. Il atteint des niveaux déplorables", ajoute le journal.La Corée du Nord, jusqu'à présent avare de commentaires sur la crise politique chez son ennemi du Sud, a décrit vendredi une situation de "chaos" à Séoul.
"Un mandat d'arrêt a été délivré à l'encontre du président, paralysant les affaires de l'Etat et aggravant le chaos social et politique", a écrit l'agence officielle KCNA.
A.Ammann--VB