
-
Bangladesh: Yunus appelle à réformer le pays, un an après la chute de Sheikh Hasina
-
Netanyahu affirme qu'Israël doit parachever la défaite du Hamas à Gaza pour libérer les otages
-
Argentine: l'agro-négoce soutient toujours Milei mais s'impatiente
-
Royaume-Uni: brève comparution en justice de l'ex-joueur d'Arsenal Thomas Partey, accusé de viols
-
Droits de douane: la présidente de la Suisse et son ministre partent à Washington pour négocier
-
Surf: un an après les JO, Kauli Vaast et l'élite mondiale retrouvent Teahupo'o
-
Le Japon va encourager la production de riz après les hausses de prix
-
L'UE suspend ses mesures de riposte après l'accord commercial noué avec Trump
-
A Genève, les Etats au chevet de la "crise mondiale" de la pollution plastique
-
Israël se prépare à une nouvelle étape de la guerre à Gaza
-
La Bourse de Paris navigue à vue sous la pression des droits de douane américains
-
Au Gabon, des fouilles archéologiques exhument la préhistoire de l'Afrique centrale
-
A six mois des Jeux, l'Italie et les organisateurs optimistes
-
Ludovic Pommeret, l'inépuisable "papi du trail"
-
Après la fermeture de centaines de clubs, le Royaume-Uni veut retrouver le sens de la fête
-
En zone rurale, le "sentiment d'abandon" face aux fermetures d'agences bancaires
-
Les baignades dans la Seine bien perturbées par les pluies de juillet
-
A Genève, la planète au chevet de la pollution plastique
-
Crise américano-brésilienne: Eduardo Bolsonaro, instigateur au nom du père
-
L'ancien président brésilien Jair Bolsonaro assigné à résidence
-
Basket: la France, en rodage, bat le Monténégro en préparation à l'Euro
-
Un incendie ravage depuis un mois une partie du Grand Canyon
-
Wall Street reprend son souffle après le recul de vendredi
-
L1: Paixao ambitionne de "faire quelque chose de très grand" avec l'OM
-
Cinq ans après l'explosion du port de Beyrouth, les proches de victimes réclament toujours justice
-
Ligne LGV Nord: au moins 17 Eurostar supprimés après un incident électrique
-
Vigilance rouge incendie dans l'Aude mardi, épisode de chaleur dans le Sud-Ouest
-
Altice France: l'accord sur la dette validé, les syndicats font appel
-
Japon: records de chaleur battus lundi dans 17 villes
-
Le coeur italien de la fast fashion, champ de bataille de la mafia chinoise
-
Gaza: Netanyahu dit préparer des "intructions" sur la poursuite de la guerre
-
Corée du Sud: retrait des haut-parleurs le long de la frontière avec le Nord
-
Devant le siège européen de l'ONU, une sculpture du "Penseur" dénonce le fardeau du plastique
-
Médicaments de l'hiver: pas de pénurie prévue pour le moment
-
Taxe de séjour: après Airbnb, Oléron fait condamner Le Bon Coin
-
Rémunération controversée d'Elon Musk: Tesla accorde 29 milliards de dollars d'actions à son patron
-
Altice France: l'accord sur la restructuration de la dette approuvé
-
Mer de Chine méridionale: le président philippin en Inde sur fond de manoeuvres militaires
-
Russie: début du procès de l'attentat du Crocus City Hall qui avait fait 149 morts
-
Gaza: Israël veut mettre le sort des otages au coeur de l'agenda international
-
Tennis/Canada: Osaka de retour en quarts en WTA 1000, Swiatek éliminée
-
Branle-bas de combat en Suisse après le coup de massue sur les droits de douane
-
Malgré des coups d'éclats, l'athlétisme français peu rassurant à six semaines des Mondiaux
-
Face à une algue brune invasive, l'Algérie nettoie ses plages
-
La pollution plastique, une menace "grave et croissante" pour la santé, alertent des experts
-
Cinq ans après l'explosion du port de Beyrouth, le président libanais promet la justice
-
La Bourse de Paris en hausse, plus optimiste sur la Fed
-
Dans le coeur historique d'Athènes, les habitants se rebiffent face à la menace du surtourisme
-
La Roumanie, lanterne rouge de l'UE face à la rougeole
-
Au Sahel, les ONG prises en étau entre les juntes et les jihadistes

Bastia retient son souffle avant la manifestation en soutien d'Yvan Colonna
"Bastia retient son souffle": onze jours après l'agression en prison d'Yvan Colonna, la Corse est sur le qui-vive dimanche, entre colère et appels au calme, comme le résume le quotidien local Corse Matin avant la manifestation de soutien au militant indépendantiste, toujours dans le coma.
En fin de matinée dimanche, sous un ciel gris et alors qu'une pluie fine est attendue pour le début de la manifestation à 15h00, devant le palais de justice, les signes étaient visibles d'une ville sous tension.
Les conteneurs à poubelles, régulièrement utilisés par certains manifestants pour allumer des feux, ont été enlevés. Quant au bâtiment de la poste centrale, souvent ciblé par les projectiles, il s'est barricadé derrière des placardages en bois.
Sur l'appel officiel à la manifestation, c'est "la vérité et la justice pour Yvan, la liberté pour les patriotes et la reconnaissance du peuple corse" qui sont mises en avant.
Mais le slogan "Etat français assassin", présent lors de chaque manifestation depuis l'agression du berger de Cargèse dans la prison d'Arles (Bouches-du-Rhône), où il purgeait une peine de prison à perpétuité pour sa participation à l'assassinat du préfet Erignac en 1998 à Ajaccio, reste utilisé chez deux des trois syndicats étudiants à l'origine de ce rassemblement.
Si les deux dernières soirées ont été plutôt calmes dans les rues corses, beaucoup craignent des débordements dimanche après-midi.
Une ligne rejetée par les autonomistes.
Marc Simeoni, frère de Gilles Simeoni, président autonomiste du Conseil exécutif de Corse et ancien avocat de Colonna, a appelé à la modération sur Twitter. "Présenter la violence comme levier de la victoire est dangereux pour nos enfants en première ligne, insupportablement dangereux", avertit celui qui a lui-même fait de la prison pour avoir aidé Yvan Colonna durant sa cavale.
Vendredi, le Premier ministre Jean Castex a tenté l'apaisement en annonçant la levée du statut de "détenu particulièrement surveillé" (DPS) de Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, deux autres membres du "commando Erignac" encore détenus sur le continent. Ce statut bloquait le rapprochement des trois hommes dans une prison corse.
Mais ce geste, après la levée du statut de DPS d'Yvan Colonna dès mardi --reçue comme une provocation en Corse, l'homme étant aujourd'hui entre la vie et la mort--, n'a pas fait baisser la tension dans l'île.
- "Agissez sans violence" -
Pour tenter d'éviter des débordements, la Préfecture de Haute-Corse a interdit par arrêté le transport de "pétards, fumigènes, mortiers et feux d'artifices", ainsi que l'utilisation sur la voie publique de "récipients contenant des produits chimiques, inflammables ou explosifs". Une référence notamment aux bombes agricoles et autres cocktails molotov lancés sur les forces de l'ordre et les bâtiments publics de l'île par certains militants.
Du côté des élus, nombreux ont appelé à l’apaisement. "Si l'émotion est légitime, elle ne peut et ne doit conduire à la violence", estiment quelque 60 maires et élus de Haute-Corse dans une motion.
Marie-Antoinette Maupertuis, présidente de l'Assemblée de Corse, et Jean-Félix Acquaviva, député nationaliste de Haute-Corse, ont eux relayé sur Twitter la lettre de la soeur d'un militant indépendantiste tué en 1987, proche d'Yvan Colonna.
Dans ce message, la jeune femme appelle les manifestants à ne "jamais retomber dans le piège fatal" qui serait de "croire que +le pouvoir est au bout du fusil+": "Agissez sans violence, agissez dans la plus grande des dignités", insiste-t-elle.
"C’est le voeu de beaucoup de gens, que la vie reprenne son cours normal, que les choses s'apaisent (...). Surtout pour nos enfants et nos petits-enfants", insiste Patricia Massei, la soixantaine, auxiliaire puéricultrice à Ajaccio.
A midi, comme demandé par l'évêque d'Ajaccio, Mgr François Bustillo, les cloches des églises de toute la ville et de toute l'île se sont fait entendre, "comme un appel à la paix, l'unité et à la réconciliation".
L.Janezki--BTB