
-
La vague de chaleur se renforce sur le sud de la France
-
Royaume-Uni: 200 arrestations lors d'une manifestation en soutien au groupe interdit Palestine Action
-
Les Grecs découvrent les dégâts du feu à une heure d'Athènes
-
Vigilance sur l'incendie de l'Aude qui ne sera "pas maîtrisé" avant dimanche soir
-
L'incendie de l'Aude "pas maîtrisé" avant dimanche soir
-
Espagne : la mosquée-cathédrale de Cordoue rouvre après l'incendie
-
Dix ans après, le succès populaire des "cars Macron" malgré des infrastructures obsolètes
-
Sur l'incendie de l'Aude, la Sécurité civile "ouvre la voie" aux pompiers
-
Zelensky affiche sa fermeté après l'annonce du sommet Trump-Poutine
-
Stresser les rats, la méthode de New York pour éviter qu'ils ne se reproduisent
-
Sur un lac en Savoie, les secours veillent pour éviter les noyades
-
Soudan: Khartoum déterre ses morts pour leur rendre "dignité"
-
En forêt de Fontainebleau, le sentier des 25 bosses "victime de son succès"
-
Mozambique: les jihadistes sèment la panique, tactique avant le retour de TotalEnergies?
-
Après l'incendie dans l'Aude, un chantier de plusieurs années pour l'ONF
-
Le feu de l'Aude est sous contrôle mais pas encore éteint
-
Nagasaki: une cloche restaurée sonne pour marquer les 80 ans de la bombe atomique
-
Espagne: la mosquée-cathédrale de Cordoue, joyau de l'art andalou, réchappe à un incendie
-
L'astronaute américain Jim Lovell, naufragé miraculé de l'espace, est mort
-
Le sommet Trump-Poutine aura lieu le 15 août en Alaska
-
Ukraine: Trump confirme sa prochaine rencontre avec Poutine et parle d'"échanges de territoires"
-
Trump assure avoir "définitivement" réconcilié l'Azerbaïdjan et l'Arménie
-
Wall Street portée par les espoirs d'une baisse des taux de la Fed
-
WTA: En tournée d'adieu, Caroline Garcia s'offre un 2e tour à Cincinnati
-
La nouvelle fonctionnalité "carte" d'Instagram crée la polémique
-
Vents violents en Grèce : mort de trois personnes, incendies, trafic maritime perturbé
-
La Bourse de Paris termine en hausse, portée par les secteurs bancaire et automobile
-
Pour dépasser les 10.000 mètres, l'avion SolarStratos devra encore attendre
-
Merz sanctionne pour la première fois Israël, après l'annonce du plan pour Gaza
-
Vents violents en Grèce : mort de deux touristes, incendies, trafic maritime perturbé
-
Ligue 1: A Paris, un Chevalier sur la route du seigneur Donnarumma
-
Trump préside à la signature d'un accord "historique" entre Arménie et Azerbaïdjan
-
Berlin suspend les exportations des armes qu'Israël pourrait utiliser à Gaza
-
Vents violents en Grèce: mort de deux touristes vietnamiens, trafic maritime perturbé
-
Dans l'Aude, météo favorable pour les pompiers qui luttent encore contre le feu
-
Israël se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza
-
Accumuler des bitcoins, un pari numérique risqué pour les entreprises
-
Foot: Accord entre Lille et le PSG pour le transfert de Chevalier (source proche des discussions)
-
Le taux de chômage stable en France, mais les jeunes inquiètent
-
Une nouvelle vague de chaleur débute en France, jusqu'à 41°c attendus ce weekend
-
Côte d'Ivoire: à Abidjan, une ancienne décharge transformée en parc urbain
-
Sur les rives du lac Tchad, une jeunesse abandonnée, forcée à l'exil
-
A Varsovie, des réfugiés juifs venus d'Ukraine tentent de se reconstruire
-
WNBA: "On m'a recruté pour bâtir", dit Rachid Meziane à l'AFP
-
Avant les champignons vénéneux, une Australienne avait déjà tenté d'empoisonner son mari
-
La Bourse de Paris en timide hausse entre droits de douane et guerre en Ukraine
-
De l'or, une missive royale, un Nobel... Comment gagner les faveurs de Trump
-
Du karst cambodgien jaillissent de nouvelles espèces animales
-
En prison, tenter d'échapper à la chaleur face à la canicule
-
Duplomb (LR) n'exclut pas un nouveau texte pour réintroduire l'acétamipride

Pires inondations au Pakistan depuis 30 ans, plus de 1.060 morts
Des dizaines de millions de Pakistanais luttaient lundi contre les pires pluies de mousson "depuis 30 ans", qui ont fait au moins 1.061 morts, emporté d'innombrables maisons et détruit des terres agricoles vitales.
Les pluies de mousson qui ont débuté en juin sont "sans précédent depuis 30 ans", a déclaré lundi le Premier ministre Shehbaz Sharif qui parcourait les régions durement touchées du nord afin de diriger les opérations de secours.
"Les inondations sont comme un océan, il y a de l'eau partout", a-t-il ajouté.
Une énorme opération de secours était en cours dans le pays, où l'aide internationale commençait à arriver lentement, alors que l'Indus, le principal fleuve du pays, menace de sortir de son lit.
Plus de 33 millions d'habitants, soit un Pakistanais sur sept, ont été affectés par les inondations et près d'un million de maisons ont été détruites ou gravement endommagées, selon le gouvernement.
Selon le dernier bilan lundi de l'Autorité nationale de gestion des catastrophes (NDMA), au moins 1.061 personnes ont été tuées depuis le début de la mousson en juin, 28 étant décédées ces dernières 24 heures.
"Nous assistons à un océan d'eau qui submerge des quartiers entiers", a indiqué la ministre du Changement climatique, Sherry Rehman qui quelques jours plus tôt avait qualifié l'événement de "mousson monstre de la décennie". "Les effets du changement climatique sont à notre porte", a-t-elle ajouté.
La mousson, qui dure habituellement de juin à septembre, apporte chaque année son lot de drames et de destructions.
Ces intempéries sont comparables à celles de 2010, année au cours de laquelle 2.000 personnes avaient été tuées et près d'un cinquième du pays submergé par les pluies de mousson.
Les responsables pakistanais attribuent ces intempéries dévastatrices au changement climatique, affirmant que le Pakistan subit les conséquences de pratiques environnementales irresponsables ailleurs dans le monde.
Le pays a reçu deux fois plus de précipitations qu'habituellement, selon le service météorologique. Dans les provinces du sud (Balouchistan et Sind) les plus touchées, les pluies ont été plus de quatre fois supérieures à la moyenne des 30 dernières années. La petite ville de Padidan, a enregistré un record avec plus d'un mètre vingt de pluies tombé depuis juin.
Près de Sukkur, dans la province du Sind, où un imposant barrage datant de l'époque coloniale situé sur le fleuve Indus est vital pour empêcher que la catastrophe n'empire, un agriculteur se lamentait de voir ses champs de riz perdus.
"Nos plantations s'étendaient sur 2.000 hectares, sur lesquelles le riz de la meilleure qualité était ensemencé et mangé par vous et nous", a déclaré à l'AFP Khalil Ahmed, 70 ans. "Tout ça est fini".
Le responsable du barrage a assuré que l'eau s'écoulant depuis le nord du pays devrait atteindre l'ouvrage autour du 5 septembre.
- 'Difficile d'atterrir' -
La NDMA a indiqué que plus de 80.000 hectares de terres cultivables avaient été ravagées, et plus de 3.400 kilomètres de routes et 157 ponts emportés par les eaux.
L'Indus menace désormais de sortir de son lit, alimenté par les eaux de dizaines de rivières et de ruisseaux de montagne dans le nord, en crue à cause des pluies record et de la fonte des glaciers.
La plus grande partie du Sind est maintenant sous l'eau, ce qui entrave les opérations de secours placées sous la supervision de l'armée pakistanaise.
"Il n'y a aucune zone d'atterrissage ou d'approche disponible (...) Il est difficile pour nos pilotes d'atterrir", a déclaré à l'AFP un responsable militaire, sous couvert d'anonymat.
Les hélicoptères de l'armée ont également des difficultés à venir au secours des personnes en danger dans le nord du pays, où le relief, constitué de hautes montagnes et de profondes vallées, rend les conditions de vol extrêmement risquées.
Le gouvernement a déclaré l'état d'urgence et appelé à l'aide la communauté internationale.
Dimanche, les premiers vols apportant de l'aide humanitaire sont arrivés, en provenance de Turquie ou des Emirats arabes unis.
Ces inondations surviennent au pire moment pour le Pakistan, dont l'économie s'effondre et qui connaît une profonde crise politique depuis l'éviction du Premier ministre Imran Khan en avril, à la suite d'une motion de censure à l'Assemblée nationale.
Le Fonds monétaire international devait se réunir lundi à Washington pour donner son accord à la reprise d'un programme de prêts de 6 milliards de dollars, essentiel pour la pays, mais il est déjà clair que le Pakistan aura besoin de plus pour reconstruire les infrastructures détruites par les inondations.
Le prix des aliments de base montent en flèche et des problèmes d'approvisionnement se font déjà ressentir dans les provinces du Sind et du Pendjab.
B.Shevchenko--BTB