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Simuler pour mieux régner aux 24 Heures du Mans
Du réel au virtuel: à l'instar de la Formule 1, le simulateur de course en endurance auto est devenu un outil indispensable pour la préparation des équipes avant chaque épreuve comme les 24 Heures du Mans, dont le départ de la 93e édition sera donné samedi.
Plongé dans un environnement ultra-réaliste, le Français Jean-Eric Vergne voit défiler à plus de 250km/h devant lui le légendaire circuit sarthois grâce à un écran géant incurvé à 180 degrés installé dans une pièce sombre aux allures de salle de cinéma.
Dans son cockpit -une ancienne coque de Peugeot 908 réhabilitée- l'ex-pilote de F1, qui dispute cette année son troisième "Le Mans" avec le constructeur français, explique à l'AFP que "tout est exactement pareil qu'en vrai, que ce soit le volant, l'assise, les consoles". Le but: être le plus fidèle à la réalité.
Derrière une vitre qui les sépare du simulateur, une poignée d'ingénieurs sont installés devant une myriade de graphiques: pression des pneus, suspensions,... dans une course à la performance où chaque milliseconde compte, rien n'est laissé au hasard.
"Les séances d'essais sur piste étant limitées par le règlement, le simulateur permet d'expérimenter des réglages sur la voiture, grâce au ressenti du pilote et les acquisitions de données", détaille Benoît Beguier, ingénieur chez Peugeot.
Comme ses concurrents dans la catégorie reine des Hypercars, la marque française s'appuie sur cette technologie pour développer et parfaire ses deux voitures engagées dans l'élite.
- "Se remettre dans le bain" -
Pour tenter de parer à l'imprévisible, l'outil peut également feindre des pannes en tout genre ou un changement de réglages - mais il permet surtout de mettre en pratique des procédures de course.
"Il y a énormément de procédures en cas d'interruption de course, de drapeaux..., il y a aussi une particularité au Mans qui sont les +slow zones+ (zones de ralentissement, NDLR)", explique Benoît Beguier.
Dans la salle des "ingé", l'ambiance est studieuse. En liaison permanente "comme en vrai" avec son ingénieur de course Mathieu Neuville grâce à un casque, Jean-Eric Vergne se plaint de la tenue de route de son bolide viturel.
"Le rythme était bon", le rassure son ingénieur.
En anglais - la langue que l'équipe utilise systématiquement en course, celui que l'on surnomme "JEV" assure, désabusé, que sa voiture est "inconduisible".
Au quartier général de Peugeot Sport à Versailles, à moins de deux semaines du départ de la course, les séances individuelles sur le simulateur s'enchaînent à raison d'une demi-journée par pilote (Peugeot compte six pilotes en Hypercar).
Même si "l'outil est plus utile pour les ingénieurs que pour nous, on en fait avant chaque course pour revisiter les circuits, raconte Stoffel Vandoorne, un autre pilote de la marque. "Mais ce n'est pas ce qu'on aime le plus car ça reste du virtuel". L'équipe ne simule jamais une course complète de 24 heures.
Le Belge en a profité le matin même pour "se remettre dans le bain" après sa dernière course de Formule Electrique disputée quelques jours auparavant.
Comme lui, plusieurs pilotes sont engagés dans d'autres championnats que celui d'endurance (WEC), dont le point d'orgue est les 24 Heures du Mans.
- Éléments "imprévisibles" -
Pour les anciens, si le simulateur constitue davantage une session de "rafraîchissement", pour les novices comme le Français Théo Pourchaire, qui disputera ses premières "24 Heures" (dans la catégorie inférieure LMP2), les enjeux sont cruciaux.
"J'ai participé aux 24 Heures du Mans virtuelles en 2020, et en karting en 2017, mais je n'ai jamais été confronté aux procédures de la course classique, comme les +slow zones+", détaille à l'AFP le champion 2023 de Formule 2.
"Le simulateur a toutefois ses limites", tempère Benoît Beguier. Dégradation des pneus, trafic, évolution de la piste... certains éléments "sont imprévisibles" et "compliqués à reproduire à l'identique".
"Il y a un manque de +feeling+ aussi, poursuit Vandoorne, puisqu'on n'a pas les forces G". Peugeot dispose d'un simulateur fixe, impossible donc de reproduire des accélérations ou des freinages.
Revenu en 2022 après dix ans d'absence en endurance, Peugeot visera ce week-end une quatrième victoire dans la Sarthe après ses succès en 1992, 1993 et 2009. Mais la marque au Lion devra pour cela battre Toyota et Ferrari, annoncées comme favorites.
D.Bachmann--VB