
-
NYALA Digital Asset AG ouvre une nouvelle voie dans le domaine des titres numériques pour un investissement avec rendement
-
S&P se prononce de nouveau sur la note de la France, avant un été budgétaire ardu
-
Débuts assourdissants, conclusion presque furtive: quatre mois de Musk au gouvernement
-
Des archéologues ont découvert au Guatemala des vestiges d'une cité maya de 2.800 ans
-
Travailler pour le "roi" P. Diddy: le rêve devenu "cauchemar" d'une ex-assistante
-
Débuts assourdissants, conclusion furtive: quatre mois de Musk au gouvernement
-
Foot: Metz remonte en Ligue 1 et envoie Reims en Ligue 2
-
Italie: Antonio Conte reste finalement à Naples
-
Gymnastique: le Français Léo Saladino vice-champion d'Europe du concours général
-
Wall Street termine en hausse, s'affranchit des incertitudes commerciales
-
Peste, lèpre... Des chercheurs scrutent les microbes du passé
-
Tourisme ou nature: le dilemme brûlant de la dune du Pilat après les incendies
-
Harvard: une juge va bloquer la décision de Trump sur les étudiants étrangers
-
Plages, parcs, abords d'école... la cigarette interdite à compter du 1er juillet
-
Roland-Garros: "important de ne pas être ridicule sur la fin", déclare Gasquet, "très serein"
-
Joseph Kabila, l'ex-président solitaire de retour en RDC
-
Face à l'inconstance de la politique commerciale américaine, les exportateurs chinois toujours sur pause
-
La Bourse de Paris termine en léger recul
-
Ursula von der Leyen appelle à la création d'une "Pax Europaea"
-
Tour d'Italie: Denz, au nom de Roglic
-
A Damas, ananas, kiwi et mangue sortent de la clandestinité après Assad
-
Harvard remet ses diplômes sous la menace des sanctions de Trump
-
Mort d'un soldat cambodgien à la frontière : Bangkok et Phnom Penh conviennent d'apaiser les tensions
-
Gaza: le Hamas dit étudier une "nouvelle proposition" américaine de trêve
-
Après le recul du ZAN, l'Assemblée approuve la suppression des "zones à faibles émissions"
-
Au Met museum de New York, un nouvel écrin pour des siècles d'art africain
-
Roland-Garros: sur le Central, l'heure de l'"au revoir" a sonné pour Gasquet
-
Sidi Ould Tah, un économiste expérimenté et discret à la tête de la BAD
-
Pays-Bas: rappel de bonbons Haribo après une contamination au cannabis
-
Accord entre Amazon et le New York Times, dont les contenus vont être utilisés pour l'IA
-
Les moments-clés de Musk à la Maison Blanche
-
Le Mauritanien Sidi Ould Tah, élu nouveau super banquier de l'Afrique
-
Wall Street ouvre en hausse après une décision judiciaire sur les droits de douane
-
Mark Zuckerberg assure que Meta AI a un milliard d'utilisateurs
-
Au nom de l'inox et des batteries, la plus grande mine de nickel au monde déloge une tribu
-
L'Afrique élit son super banquier à Abidjan, le candidat mauritanien en tête
-
L'Afrique élit son super banquier à Abidjan, plus que quatre candidats en lice
-
Gaza: au moins 44 morts dans de nouvelles attaques israéliennes selon les secours
-
Une page se tourne chez Dior avec le départ de Maria Grazia Chiuri
-
Maria Grazia Chiuri, femmes puissantes en légèreté
-
Record de l'ascension du Mont-Blanc: "Il y a encore une marge de progression", estime Benjamin Védrines
-
Macron à Borobudur lance "un nouveau partenariat culturel" avec l'Indonésie
-
La Russie attend une réponse de Kiev à son offre de pourparlers lundi à Istanbul
-
L'envoyé spécial américain pour la Syrie à Damas
-
Suisse: inquiétudes sur la formation d'un lac après un gigantesque éboulement
-
A l'ombre de Trump, cérémonie de remise des diplômes à Harvard
-
Un tribunal américain inflige un camouflet à Trump sur les droits de douane; la Chine veut leur annulation
-
Les Etats-Unis vont révoquer des visas d'étudiants chinois, condamnation de Pékin
-
La Bourse de Paris en hausse après la décision d'un tribunal américain de bloquer les droits de douane de Trump
-
Des scientifiques pensent avoir découvert une nouvelle planète naine

C1: Luis Enrique, intraitable entraîneur devenu meneur de révolution au PSG
En deux saisons, l'exigeant entraîneur Luis Enrique a profondément transformé le Paris SG, pour l'emmener au seuil d'un titre historique en Ligue des champions, en finale contre l'Inter Milan samedi à Munich (21h00).
Il y a eu le PSG de Mbappé, Messi et Neymar, il y a désormais le PSG de Luis Enrique. L'Espagnol de 55 ans est devenu le principal visage de l'équipe depuis deux ans.
Été 2023: Paris en a marre des stars, leurs caprices et leur inconstance et veut faire sa révolution. Pour la mener, le président Nasser Al-Khelaïfi et Luis Campos misent sur le natif de Gijon, homme d'expérience et de caractère aussi.
Jusque-là, Luis Enrique (ancien joueur du Real Madrid et du Barça) était surtout connu pour avoir su tirer profit de la "MSN" (Messi, Suarez, Neymar), en remportant la Ligue des champions dès sa première saison sur le banc catalan en 2015.
Mais au PSG, il ne s'agit pas de gérer un effectif mûr ni d'être le garant d'une philosophie de jeu identifiée. Au contraire, on lui donne carte blanche pour tout changer. "Ici à Paris le projet était différent, C'est un projet de construction, il a fallu inventer", explique l'Espagnol, qui a très vite imposé sa marque.
"Celui qui incarne le mieux le projet, c'est le coach, il a les clés et il a le double. Il a une vraie légitimité, un vrai savoir-faire, il sait ce qu'il veut", expliquait-on au club à son arrivée.
- Machine à 15.000 euros -
Luis Enrique a par exemple immédiatement réclamé et obtenu "une machine à 15.000 euros qui détecte tous les paramètres physiologiques, les joueurs y passent une à deux fois par semaine", raconte une source proche du club.
Et le public français a vite découvert ses idées de jeu basées sur la possession et le pressing, son tempérament, ses manies, sa volonté d'être "fort avec les forts" dans le vestiaire...
Aux yeux du technicien, aucune tête ne doit dépasser de l'équipe. Même celle de Kylian Mbappé.
Dans un documentaire pour la télévision espagnole diffusé à l'automne, on voit l'entraîneur sermonner la superstar des Bleus, impassible, et l'enjoindre à défendre davantage. Après l'annonce de son départ au Real Madrid, la vedette sera régulièrement laissée sur le banc en seconde partie de la saison 2023-24.
"Faire cohabiter des grands joueurs avec Luis Enrique, c'est difficile", souligne la source précitée. Ainsi, les tensions avec Ousmane Dembélé début octobre, nées d'un retard à l'entraînement, menaçaient de gâcher la saison. Le joueur a été privé de déplacement à Londres pour affronter Arsenal en C1, puis tancé publiquement après son exclusion à Munich fin novembre.
L'attaquant des Bleus a par ailleurs décrit en avril la pression constante mise par l'entraîneur: "le coach nous a rabâché: +si tu presses pas, défends pas, quelqu'un va prendre ta place+, donc on défend tous".
Mais Luis Enrique a aussi mis de l'eau dans son vin, et stimulé ce joueur-clé en le replaçant en faux 9, à partir de décembre 2024. Il fallait y penser, confier à Dembélé le soin d'à la fois construire et conclure les actions, lui qui a souvent péché à la finition. Mais depuis, le numéro 10 empile les buts (33 toutes compétitions confondues) et son influence dans le jeu reste énorme.
- "Il nous a montré le chemin" -
"Luis Enrique est capable de faire progresser n'importe quel type de joueur", témoigne un proche du club. "Lucho" parle à chacun presque tous les jours, accompagné souvent de son psychologue Joaquin Valdes.
"On voit que Luis Enrique a une connexion de plus en plus forte avec ses joueurs. Tout le monde court, joue sa partition", observait en février son compatriote Carles Martinez Novell, l'entraîneur de Toulouse.
"Quand il est arrivé, il a ajouté son ADN. Petit à petit, il a réussi à améliorer notre jeu", commente le capitaine, Marquinhos. "Il a aussi beaucoup travaillé l'aspect mental, la motivation, la préparation, l'attitude des joueurs. Ce n'est pas juste un coach qui dit de faire ça ou ça. Il nous a montré le chemin. Il ne parle pas que de foot. C'est plus large que ça".
"Mon obsession est d'aider au maximum les joueurs. Il y a des fois où je n'ai pas réussi", confie Luis Enrique, conscient que son style n'a pas toujours recueilli l'adhésion unanime, notamment à l'AS Rome (2011-2012) ou même avec la sélection espagnole (2018-2022).
Mais force est de constater que son mandat parisien est pour l'heure une réussite éclatante: un doublé Coupe-Championnat pour ses deux premières saisons, une demi-finale et une finale de Ligue des champions.
L'Espagnol, qui aime égratigner les journalistes, relativise: "La vie d'un entraîneur de haut niveau est ainsi, on est critiqués continuellement, et quand tout va bien on peut recevoir des éloges, parfois".
K.Hofmann--VB