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Foot: les travaux d'Hercule d'Ancelotti pour relancer le Brésil
"Un défi très important": c'est ainsi que Carlo Ancelotti voit sa mission de sélectionneur du Brésil. Un joli euphémisme, alors qu'il doit remettre sur pied dans l'urgence une Seleçao en pleine déliquescence, à un peu plus d'un an du Mondial-2026.
Le temps presse et une montagne de chantiers attend l'Italien de 65 ans, qui va quitter le Real Madrid comme le coach le plus titré de son histoire avec 15 trophées dont trois succès en Ligue des champions (2014, 2022 et 2024).
Il deviendra le 26 mai officiellement sélectionneur du Brésil, le quatrième en trois ans, et annoncera sa liste de joueurs pour les matches contre l'Equateur et le Paraguay, les 5 et 10 juin.
"Carletto" est attendu comme le messie dans un pays fou de foot, mais affligé par une équipe nationale qui n'est plus que l'ombre d'elle-même après avoir fait rêver des générations de supporters et décroché cinq Coupes du monde, un record.
"Le seul fait d'avoir annoncé qu'Ancelotti est le nouveau sélectionneur a redonné de l'espoir aux gens (...). Mais il a une énorme responsabilité: mener le Brésil vers son sixième titre mondial", déclare à l'AFP Cafu, dernier capitaine de la Seleçao à avoir soulevé le trophée suprême, en 2002.
- Retrouver un collectif
"Le principal défi, c'est de faire en sorte que le Brésil retrouve une force collective", estime le journaliste brésilien Gustavo Hofman, de la chaîne sportive ESPN, qui a suivi Ancelotti au quotidien à Madrid ces dernières années, après avoir longtemps couvert les matches de la Seleçao.
"Et pour ce faire, il aura très peu de temps d'entraînement", ajoute-t-il, rappelant que l'Italien va vivre sa première expérience en tant que sélectionneur, sans pouvoir être au contact de ses joueurs au quotidien comme c'est le cas au sein d'un club.
"Son plus grand défi, c'est le temps" dont il manque cruellement pour "donner une identité de jeu à la Seleçao", renchérit Cafu, qui a joué les dernières saisons de sa carrière sous les ordres d'Ancelotti, de 2003 à 2008, au Milan AC.
Détenteur du record de trophées en Ligue des champions en tant qu'entraîneur (5), il devra notamment tirer le meilleur d'attaquants comme Vinicius ou Raphinha, qui jouent les premiers rôles au Real Madrid et au FC Barcelone, mais sont méconnaissables en sélection.
"Ancelotti sait bien gérer un vestiaire, il sait faire comprendre aux joueurs ce qu'il attend d'eux (...). Il va devoir faire jouer la Seleçao en équipe, mettant l'ego de côté, suivant un seul objectif", affirme Cafu.
- Régler les problèmes défensifs
Le Brésil est actuellement quatrième des qualifications de la zone Amsud pour le Mondial-2026. Sa qualification ne semble pas compromise (six places sont en jeu, plus une de barragiste), mais une statistique interpelle: la Seleçao a encaissé 16 buts en 14 matches et concédé cinq défaites, dont deux face à sa rivale historique, l'Argentine.
À titre de comparaison, le Brésil de Tite avait terminé les qualifications pour le Mondial-2022 invaincu, avec seulement cinq buts encaissés.
Gustavo Hofman pointe notamment "des carences au niveau des latéraux", où des joueurs comme le Monégasque Vanderson peinent à s'imposer. Certains des plus grands latéraux de l'histoire étaient pourtant brésiliens, comme Cafu, Roberto Carlos ou plus récemment Marcelo.
Mais la clé de l'équilibre défensif pourrait venir du milieu de terrain, et du retour de Casemiro, très apprécié par Ancelotti quand il évoluait au Real, dont la dernière cape remonte à octobre 2023.
Après une longue traversée du désert depuis son départ à Manchester United en 2022, "il est parvenu à hausser son niveau de jeu ces dernières semaines", constate Gustavo Hofman, qui voit la Seleçao d'Ancelotti évoluer en 4-4-2, comme le Real cette saison.
- Gérer le cas Neymar
Autre sujet épineux: décider si la Seleçao doit se passer ou non du meilleur buteur de son histoire, Neymar, 33 ans, plombé par les blessures à répétition.
De retour à Santos, son club formateur, le numéro 10 devait faire son grand retour en équipe nationale en mars, mais un énième problème à la cuisse l'a tenu à nouveau à l'écart.
"S'il est en forme et joue régulièrement, sa présence au sein de la Seleçao est indiscutable", assure le spécialiste d'ESPN. "Mais contrairement à (son prédécesseur) Dorival Junior, Ancelotti ne va pas passer son temps à attendre Neymar".
"Ancelotti impose tellement le respect que personne ne va exiger que Neymar ait un traitement spécial", prédit Paulo Vinicius Coelho, chroniqueur du site Uol.
P.Keller--VB