
-
Alertes au tsunami dans le Pacifique après un séisme de magnitude 8,8 près des côtes russes
-
Ukraine: au moins trois soldats tués et 18 blessés par une frappe russe contre un camp d'entraînement
-
Le Portugal lutte contre plusieurs feux de forêt
-
Wall Street termine en baisse, prudente avant une cascade de données
-
Trump aura le dernier mot sur une trêve commerciale avec la Chine, affirment les Américains à Stockholm
-
Vatican: le pape s'offre un bain de foule surprise auprès de 120.000 jeunes
-
Espagne: le procureur général sera jugé pour violation du secret judiciaire
-
La France larguera 40 tonnes d'aide sur Gaza à partir de vendredi (ministre français)
-
Ukraine: au moins 25 morts dans des frappes russe, Trump précise son ultimatum
-
Londres envisage une reconnaissance de l'État de Palestine en septembre
-
Tour de France femmes: bis repetita pour Wiebes et Vos, Vollering rassure
-
Lithium: les réserves d'un gisement dans l'Allier revues en hausse par Imerys
-
Dans les villages de Grèce, l'été rime avec danses collectives au bout de la nuit
-
Trump inaugure un nouveau parcours de golf en conclusion de son séjour écossais
-
Espagne: le procureur général sera jugé pour une affaire de fuites
-
Ligue 1: Aubameyang à l'OM, retour de flamme
-
La Bourse de Paris dans le vert, entre résultats d'entreprises et Fed
-
Ukraine : au moins 25 morts dans des frappes russes au lendemain de l'ultimatum de Trump
-
Le gouvernement Trump va revenir mardi sur une grande décision de la politique climatique américaine
-
Air Liquide croit en la poursuite de la transition énergétique et lorgne sur l'électronique
-
Ligue 1: l'attaquant gabonais Aubameyang de retour à Marseille (club)
-
Ligue 1: Lorient, promu, veut être malin en temps austère
-
Ligue 1 - Le Havre: malgré le chambardement, le maintien reste l'objectif
-
Cyclisme: Pogacar ne participera pas à la Vuelta
-
Gaza: Berlin, Paris et Londres vont "probablement" envoyer leurs chefs de la diplomatie respectifs en Israël (Merz)
-
Les "Lionesses" acclamées à Londres après leur triomphe à l'Euro 2025
-
Présidentielle ivoirienne: Alassane Ouattara candidat à un quatrième mandat et grand favori
-
Mondiaux de natation: Yohann Ndoye-Brouard s'offre un premier podium mondial
-
Wall Street avance prudemment, le regard tourné vers la Fed et les résultats d'entreprises
-
Cyclisme: Vauquelin blessé au niveau de la cheville en descendant un escalier
-
Trump conclut son séjour écossais en inaugurant un nouveau parcours de golf
-
L'autorité de la concurrence espagnole étend son enquête à l'encontre d'Apple
-
Or noir contre cause verte: le pétrole creuse un fossé entre deux cousins en Norvège
-
Foot: le Portugais Joao Felix rejoint Ronaldo dans le club saoudien Al-Nassr
-
Mondiaux de natation: le Français Yohann Ndoye-Brouard médaillé de bronze sur 100 m dos
-
Chômage: une légère hausse au 2e trimestre
-
Commerce: Chinois et Américains se retrouvent pour une 2e journée de négociations à Stockholm
-
Un organisme soutenu par l'ONU évoque le "pire scénario de famine" à Gaza
-
Les groupes IA, signal d'un électrochoc pour l'industrie musicale
-
Espagne: la croissance du PIB a atteint 0,7% au deuxième trimestre
-
Le patron du Medef appelle à "corriger" les ruptures conventionnelles sans les interdire
-
Loi Duplomb "dangereuse": scientifiques et associations de patients interpellent le Conseil constitutionnel
-
Au Royaume-Uni, des villageois s'organisent pour sauver leurs pubs
-
"De la folie pure": la Thaïlande en proie à la surpopulation de lions domestiques
-
Menacés par le dérèglement climatique, les châteaux de la Loire "naviguent à vue"
-
Face à l'ampleur des retours d'Iran, des Afghans organisent la solidarité
-
Déluge et inondations en Chine, 30 morts et 80.000 évacuations à Pékin
-
Un tireur tue au moins quatre personnes à New York avant d'être retrouvé mort
-
La Thaïlande accuse le Cambodge de violer le cessez-le-feu
-
Colombie: l'ex-président Alvaro Uribe déclaré coupable de subornation de témoin

Du test Covid positif de Trump à celui de Biden, deux ans qui changent tout
Donald Trump en 2020, Joe Biden aujourd'hui: en moins de deux ans, deux présidents américains ont attrapé le Covid-19. Mais les circonstances sont loin d'être les mêmes, notamment grâce à l'arrivée des vaccins.
Lors de son diagnostic, le président Trump avait 74 ans. Joe Biden en a lui 79. Or l'âge, on le sait, accroît fortement le risque de développer un cas grave de la maladie.
Mais les premières réactions face à l'annonce du test positif des deux hommes, aux personnalités par ailleurs très différentes, brillent par leur contraste: si l'inquiétude et la fébrilité dominaient pour Donald Trump, le test positif de Joe Biden a été accueilli avec bien davantage de calme, les experts soulignant les risques réduits encourus aujourd'hui grâce aux différents traitements.
- Donald Trump -
Le 2 octobre 2020, le président Donald Trump annonce d'un tweet nocturne qu'il vient d'être testé positif. Sa campagne visant à sa réélection est stoppée net. Il est admis le même jour à l'hôpital militaire Walter Reed, en banlieue de Washington, où il reste trois nuits.
A l'époque, les craintes pour la santé du dirigeant de la première économie mondiale sont vives. Aucun vaccin n'est encore autorisé.
La Maison Blanche communique peu sur son état: l'équipe médicale et l'entourage du président fournissent des informations vagues et parfois contradictoires.
Au départ: forte fièvre, fatigue, toux... On sait aussi que son taux de saturation en oxygène a chuté.
Après un apport en oxygène à la Maison Blanche, Donald Trump reçoit à l'hôpital les seuls traitements alors disponibles: les anticorps monoclonaux de Regeneron, à l'époque encore en expérimentation, et l'antiviral remdesivir, tous deux administrés par intraveineuse. Puis de la dexaméthasone, un corticoïde destiné aux malades graves du Covid-19, qui font se demander aux experts s'il n'est pas plus mal en point que ce qu'en disent ses médecins.
Le président républicain, qui aime à démontrer son endurance physique lors de longs meetings de campagne, met un point d'honneur à ne pas apparaître faible face à la maladie. Il se met en scène au travail, depuis l'hôpital.
M. Trump tient même à sortir saluer ses partisans massés autour de l'établissement, en effectuant un tour en voiture très controversé, en contradiction avec les recommandations d'isolement.
Le 5 octobre, Donald Trump retourne finalement à la Maison Blanche en hélicoptère, lors d'une séquence mémorable le montrant retirer son masque depuis le balcon de sa résidence, en signe de défi. A propos du virus, il déclare dans une vidéo publiée en ligne: "Ne le laissez pas vous dominer. N'en ayez pas peur".
- Joe Biden -
L'annonce du test positif de Joe Biden a elle été faite jeudi par communiqué officiel, précisant immédiatement que ses symptômes étaient "très légers".
"Un point quotidien" sur son état est promis, et il reste à l'isolement à la Maison Blanche.
Il est entièrement vacciné, et a reçu deux doses de rappel du vaccin de Pfizer. Il a également immédiatement commencé à prendre du Paxlovid, un traitement antiviral sous forme de pilules prises quotidiennement durant cinq jours, et permettant de diminuer la capacité du virus à se répliquer, freinant ainsi la progression de la maladie.
"Avec la mise à disposition de traitements modernes, de vaccins, et des soins experts, (Joe Biden) encourt un risque considérablement plus faible que durant les premiers jours du Covid-19", a tweeté jeudi Scott Gottlieb, ancien patron de l'Agence américaine des médicaments (FDA).
Le variant Omicron circulant actuellement se réplique en outre davantage dans les voies aériennes supérieures (nez, gorge) que dans les poumons, où se développent les formes graves de Covid-19.
La réaction n'est par ailleurs pas vraiment à la surprise, l'annonce sonnant plutôt comme quelque chose qui devait arriver un jour ou l'autre.
Le cas de Joe Biden, qui contrairement à son prédécesseur a vigoureusement prôné des mesures telles que le port du masque, illustre ainsi l'idée désormais acquise que le Covid-19 peut toucher tout le monde quand, en 2020, certains considéraient encore que les personnes attrapant le virus ne prenaient simplement pas assez de précautions. Une culpabilisation qui n'a pas lieu d'être, soulignent les experts.
O.Krause--BTB