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Macron prévient les socialistes qu'il dissoudra en cas de censure
Emmanuel Macron a mis la pression sur les socialistes à quelques heures de la déclaration de politique générale de son Premier ministre Sébastien Lecornu, prévenant qu'il prononcerait la dissolution de l'Assemblée en cas de censure du gouvernement.
Les motions de censure sont "des motions de dissolution et doivent être vues comme telles", a averti le président de la République en Conseil des ministres, en appelant à la "stabilité institutionnelle" et au sens du "compromis", selon la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon.
Si "ça ne se passe pas bien cette semaine, nous rentrons vers une grave crise institutionnelle. La dissolution deviendra inéluctable", a martelé un peu plus tard le Premier ministre qui a invité à Matignon les députés du camp gouvernemental, y compris LR, avant de prononcer sa déclaration de politique générale.
Selon son entourage, le locataire de Matignon a promis de prononcer un discours devant l'Assemblée de "droite sociale" et de "sortie de crise", alors que ses engagements sur la réforme des retraites dicteront la conduite des socialistes, qui détiennent la clé de la censure.
Mardi matin, Sébastien Lecornu s'est une nouvelle fois rendu à l'Elysée consulter Emmanuel Macron puis a assisté au premier Conseil des ministres de son gouvernement, qui a adopté les projets de budget de l'Etat et de la Sécurité sociale pour qu'ils soient transmis dans les temps au Parlement.
Le projet de budget de l'Etat, qui devrait être largement modifié par le Parlement, propose un effort d'une trentaine de milliards d'euros et repose sur des hypothèses "optimistes" de croissance en 2026, selon le Haut conseil des finances publiques.
- "Plus d'argent" -
C'est à partir de 15H00 que tout va se jouer à la tribune de l'Assemblée avec la déclaration de politique générale du Premier ministre, qui sera "courte" et "remettra le Parlement au coeur de tout", selon son entourage. Les responsables des groupes pourront ensuite lui répondre avant qu'il ne reprenne une dernière fois la parole.
Si l'exercice impose qu'il aborde de nombreux sujets cruciaux, l'attention sera focalisée sur la fiscalité et surtout les retraites.
Le PS demande "la suspension immédiate et complète" de la réforme de 2023, avec un blocage de l'âge légal à 62 ans et 9 mois mais aussi de l'allongement de la durée de cotisation.
Même le camp présidentiel est divisé sur la question: si certains ne veulent pas voir détricoter un marqueur emblématique du second quinquennat d'Emmanuel Macron, d'autres espèrent une telle initiative pour tenter de sortir de la crise politique.
La chute du gouvernement "coûterait plus d'argent à la France" qu'une "suspension de quelques mois" de la réforme des retraites, a fait valoir l'entourage du garde des Sceaux Gérald Darmanin.
Les Républicains, au bord de l'explosion après la volte-face sur la participation à l'exécutif, sont aussi divisés sur la suspension.
Le vice-président du parti François-Xavier Bellamy juge que ce serait d'"une irresponsabilité absolue", mais il "ne censurera pas" pour "ne pas aggraver le chaos".
Le patron des députés LR Laurent Wauquiez a, lui, donné la consigne de ne pas censurer le gouvernement aux membres de son groupe, dont une large majorité était favorable à la participation à l'exécutif contre l'avis du parti.
- Budget "mauvais" -
De son côté, Patrick Martin, patron du Medef, ne veut pas de suspension car "à un moment ou à un autre, ça se paiera".
A l'inverse, le prix Nobel d'économie Philippe Aghion, ex-conseiller d'Emmanuel Macron, est pour, afin, a-t-il souligné mardi, d'éviter le "danger de l'arrivée du Rassemblement national" au pouvoir en cas de dissolution.
Le PS se retrouve sous la pression des autres oppositions, RN et LFI en tête.
Le projet de budget est "terriblement mauvais", a affirmé Marine Le Pen, qui entend de toute manière censurer le gouvernement et estime "qu'il manque une poignée de voix" pour y parvenir.
A ce stade, deux motions de censure ont été déposées, par LFI et des alliés de gauche, et par la coalition RN/UDR, le parti d'Eric Ciotti.
Elles seront examinées jeudi matin, sauf si le PS en déposait une séparément après la déclaration de politique générale, ce qui pourrait décaler l'examen de l'ensemble des motions à jeudi soir.
Le choix des socialistes sera décisif: leurs voix feraient presque assurément pencher la balance de la censure, qui nécessite 289 voix.
Si tout le reste de la gauche (LFI, écologistes et communistes) et l'alliance RN-UDR la votaient, il ne faudrait même qu'une vingtaine de voix du PS pour faire tomber le gouvernement.
"En leur for intérieur", les députés socialistes sont partagés alors que "les Français sont aussi fatigués" par la crise politique et "qu'ils nous demandent de nous entendre", souligne une source au sein du groupe PS.
T.Ziegler--VB