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Les forces syriennes accusées d'avoir exécuté une vingtaine de civils druzes
Une ONG a accusé mardi les forces gouvernementales d'avoir exécuté une vingtaine de civils druzes après leur déploiement dans la ville de Soueida, dans le sud de la Syrie, où des habitants terrorisés ont témoigné de nombreuses exactions.
Les forces syriennes se sont déployées mardi matin dans cette ville jusque là tenue par des combattants druzes locaux, dans une claire volonté du pouvoir islamiste d'y étendre son autorité après des violences entre groupes druzes et bédouins qui ont fait plus de cent morts depuis dimanche.
Israël, pays voisin qui assure vouloir défendre la communauté druze, majoritaire dans cette ville d'environ 150.000 habitants, a bombardé les forces gouvernementales après leur entrée à Soueida. La Syrie a dénoncé ces frappes.
Une vidéo non authentifiée circulant sur les réseaux sociaux montrait au moins 10 personnes en civil couvertes de sang à l'intérieur de la maison d'hôtes, certaines allongées au sol.
L'ONG a également rapporté qu'un groupe armé lié aux forces gouvernementales avait exécuté "quatre civils druzes, dont une femme", dans un village voisin, et qu'un autre groupe avait abattu trois hommes en présence de leur mère.
Un correspondant de l'AFP, entré à Soueida peu après les forces gouvernementales, a vu des corps gisant au sol alors que des coups de feu résonnaient par intermittence dans la ville déserte, placée sous couvre-feu.
- "Pratiques sauvages" -
"Je me trouve dans le centre de Soueida", a déclaré au téléphone à l'AFP un habitant terré chez lui, qui n'a pas dévoilé son identité. "Il y a des exécutions, des maisons et des magasins qui sont brûlés, des vols et des pillages".
"Les forces gouvernementales sont entrées dans la ville sous prétexte de rétablir la sécurité (...) mais malheureusement elles se sont livrées à des pratiques sauvages", a affirmé à l'AFP Rayan Maarouf, rédacteur en chef du site local Suwayda 24, parlant de "dizaines" de civils tués.
L'émissaire américain en Syrie, Tom Barrack, a jugé "inquiétantes" ces violences et dit oeuvrer "avec toutes les parties" pour un retour au calme.
Ces violences illustrent les défis auxquels fait face le pouvoir intérimaire d'Ahmad al-Chareh depuis qu'il a renversé, avec une coalition de groupes rebelles sunnites, le président Bachar al-Assad en décembre, dans un pays meurtri par près de 14 ans de guerre civile.
La province de Soueida abrite la plus importante communauté druze du pays, une minorité ésotérique issue de l'islam qui comptait quelque 700.000 membres en Syrie avant la guerre civile, et est aussi implantée au Liban et en Israël.
Israël, qui bombarde depuis lundi des positions des forces gouvernementales syriennes dans la région de Soueida, a affirmé qu'il ne permettrait pas de présence militaire dans le sud de la Syrie, à proximité de leur frontière commune.
"Nous agissons pour empêcher le régime syrien de leur nuire (aux druzes, ndlr) et pour garantir la démilitarisation de la zone adjacente à notre frontière avec la Syrie", ont déclaré conjointement mardi le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, et le ministre de la Défense, Israël Katz.
"Nous ne permettrons pas le retour à une situation où un +second Liban+ est établi" dans cette région, a affirmé plus tard Benjamin Netanyahu, faisant référence aux conflits qui ont opposé son pays au Hezbollah libanais.
- Confusion -
Les violences avaient éclaté dimanche entre des combattants druzes et des tribus bédouines, aux relations tendues depuis des décennies.
Selon l'OSDH, ces violences ont fait 203 morts, parmi lesquels 71 druzes, dont deux femmes et deux enfants, 93 membres de forces gouvernementales et 18 bédouins, outre les 21 civils druzes exécutés.
Après avoir déployé d'importants renforts et pris lundi le contrôle de plusieurs localités druzes aux abords de Soueida, les forces syriennes sont entrées mardi matin dans la ville, où des affrontements avec des combattants druzes ont éclaté.
Malgré un cessez-le-feu annoncé par les autorités, la situation restait confuse dans la ville.
Le ministère de l'Intérieur a annoncé dans la soirée que des affrontements se poursuivaient "dans certains quartiers" de Soueida et affirmé que les accords passés avec les chefs religieux pour rétablir le calme avaient été "violés".
Après la chute de Bachar al-Assad, les violences meurtrières en mars contre la communauté alaouite, dont est issu l'ex-président, puis contre les druzes, ainsi qu'un attentat contre une église à Damas en juin, ont ébranlé la confiance dans la capacité du nouveau pouvoir syrien à protéger les minorités.
G.Haefliger--VB