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La nuit tombe sur un "conclave" des retraites devenu labyrinthe
Entamé il y a trois mois et demi, le conclave sur les retraites entre partenaires sociaux, impulsé par François Bayrou, n'avait toujours pas trouvé d'issue mardi en fin de soirée, date butoir de la concertation.
"J'ai abordé l'aspect cotisations et la partie patronale nous a dit +vous savez, augmenter les cotisations, c'est non+: donc en gros, on n'a pas à leur poser la question", s'est désolée Christelle Thieffinne négociatrice de la CFE-CGC, venue parler à la presse en soirée.
Ce fut le refrain de la journée: "la négociation n'a pas avancé", a ainsi brossé peu avant midi, Yvan Ricordeau, représentant de la CFDT, qui a agité le spectre d'un échec.
Entamées à 9h30, les discussions se sont arrêtées à 11h30, le temps d'un long déjeuner pour chaque camp. "L'après-midi, on a repris à 15h, on a parlé de pénibilité, puis à 16h, il y a eu une interruption de séance de deux heures à la demande du patronat et ils reviennent pour proposer... rien", a encore regretté Mme Thieffinne.
- Le patronat "plante la négo" -
La concertation a repris vers 18h00. Avec une partie patronale qui "plante la négo", selon l'accusation lancée par la même représentante de la CFE-CGC, qui a décrit une "ambiance tendue".
Le Medef ne s'est pas présenté devant la presse de la journée.
La CFE-CGC refuse toutefois de quitter la concertation: "C'est à eux, la partie patronale, de nous dire qu'ils refusent d'avancer".
Des plateaux repas ont été servis aux participants, pour reprendre les travaux après 20h.
Pour alléger la pression, le Premier ministre, François Bayrou, s'était dit prêt lundi à accorder "quelques jours de plus" aux cinq partenaires encore présents: CFDT, CFTC, CFE-CGC côté syndical, Medef et CPME côté patronal.
Mais pour les syndicats, pas question d'aller au-delà de la date butoir de mardi si le patronat n'avance pas.
Les syndicats veulent en particulier obtenir que la pénibilité et l'usure soient prises en compte pour pouvoir partir avant 64 ans, l'âge légal fixé par la réforme Borne de 2023.
Et les représentants des salariés accusent le patronat de privilégier la reconversion plutôt que les départs anticipés en cas d'usure professionnelle.
Parmi les autres "points durs", la CFTC a également mis comme "ligne rouge" - objectif impératif - le passage à 66 ans de l'âge de départ sans décote (contre 67 ans), également rejeté par le patronat.
- Prime seniors "pas évoquée" -
Les syndicats ont en tout cas enterré la proposition sortie du chapeau lundi par François Bayrou d'une "prime" pour inciter les salariés seniors à retarder leur départ à la retraite.
"Ce n'est ni une demande d'une organisation syndicale, ni d'une organisation patronale. Elle n'a fait l'objet d'aucun chiffrage et d'aucune étude de faisabilité, et pour l'instant, elle n'a pas été évoquée", a souligné Yvan Ricordeau à la mi-journée.
Même si ça ne faisait pas grand mystère depuis le début, le Medef a entériné depuis le 10 juin qu'il ne bougerait pas sur l'âge de départ à 64 ans.
Ce n'est pas forcément une fin de non-recevoir pour les syndicats. Tout dépendra de ce que le patronat lâchera en termes de carrière des femmes, de pénibilité, ou d'augmentation de cotisations sociales.
"S'il y a un accord (au conclave), il y aura débat au Parlement, mais je ne remettrai pas en chantier s'il n'y a pas d'accord", a rappelé mardi François Bayrou devant les députés.
La fin du conclave est un instant de vérité pour le Premier ministre. Il s'était engagé au début du processus à présenter un éventuel accord - même partiel - devant le Parlement.
L'idée de ce conclave était principalement de rendre moins impopulaire la réforme des retraites Borne de 2023, qui porte progressivement de 62 à 64 ans le départ à la retraite. Tout en visant l'équilibre financier, alors le déficit annoncé du système est de 6,6 milliards d'euros en 2030.
FO avait claqué la porte dès la première réunion le 27 février, la CGT et l'U2P (organe patronal pour les artisans) avaient à leur tour quitté mi-mars ce processus prévu initialement pour s'achever le 28 mai.
Le Premier ministre avait lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement.
"Si le Parlement n'avait pas le dernier mot (sur les retraites), c'était la censure", a rappelé devant la presse mardi le porte-parole du groupe PS à l'Assemblée nationale, Arthur Delaporte.
pgr-lby-boc-sl/alu/cbn
E.Gasser--VB