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Face aux juges, Bolsonaro nie toute velléité putschiste
L'ex-président brésilien Jair Bolsonaro, qui encourt une lourde peine de prison pour tentative présumée de coup d'Etat, a réfuté mardi les accusations qui pèsent contre lui lors de son procès historique devant la Cour suprême.
"La possibilité d'un coup d'Etat n'a jamais été envisagée (...) Un coup d'Etat, c'est une chose abominable", a affirmé l'ancien dirigeant d'extrême droite (2019-2022) lors de son interrogatoire qui a duré un peu plus de deux heures.
M. Bolsonaro, 70 ans, est accusé d'être le "leader d'une organisation criminelle" ayant conspiré pour son maintien au pouvoir quel que soit le résultat de l'élection présidentielle d'octobre 2022, finalement remportée par le président actuel de gauche Luiz Inacio Lula da Silva.
Inéligible jusqu'en 2030 et interdit de quitter le territoire brésilien, il se dit victime de "persécution politique" pour l'empêcher de se présenter à la présidentielle de l'an prochain.
Selon le parquet, le projet de coup d'Etat présumé n'a pas abouti faute de soutien du haut commandement militaire.
- Versions contradictoires -
"Je ne suis jamais sorti du cadre de la Constitution", a argumenté l'ex-président, brandissant un exemplaire de la Constitution brésilienne de 1988.
Vêtu d'un costume sombre, M. Bolsonaro a répondu aux questions assis sur une table, flanqué de deux avocats, en face du juge Alexandre de Moraes, qui mène les interrogatoires.
Ce magistrat à la fois puissant et controversé a été qualifié à plusieurs reprises de "dictateur" par l'ex-président. "C'est un moment assez désagréable pour moi de me retrouver devant Votre Excellence", a admis M. Bolsonaro.
Selon le parquet, le plan putschiste prévoyait jusqu'à l'assassinat d'autorités, dont Lula et le juge Moraes, "avec le consentement" de l'ancien chef de l'Etat.
Une version réfutée catégoriquement par ce dernier.
"Non, à aucun moment on ne m'a proposé une telle chose, et si cela avait été le cas, j'aurais refusé et j'aurais pris des mesures immédiates", a-t-il affirmé.
M. Bolsonaro a également nié avec force avoir pris part à l'élaboration d'un projet de décret prévoyant l'instauration d'un "état de siège" et la convocation de nouvelles élections après sa défaite face à Lula.
Il a ainsi contredit la version d'un de ses coaccusés, son ex-chef de camp, Mauro Cid, considéré comme un traître par les bolsonaristes pour avoir noué un accord de collaboration avec les autorités dans l'espoir d'une remise de peine.
Selon lui, Jair Bolsonaro a "reçu, lu" puis "retouché" ce document.
"Nous n'avions pas la moindre base solide pour faire quoi que ce soit", a argumenté l'ex-président.
"Nous avons juste eu des conversations informelles pour voir s'il existait une hypothèse de dispositif constitutionnel" après le rejet de ses recours devant la justice électorale après sa défaite face à Lula, a-t-il ajouté.
L'avocat de Jair Bolsonaro, Celso Vilardi, avait souligné lundi des "contradictions" dans les propos de M. Cid, estimant qu'il avait la "mémoire sélective".
- "Fautes d'orthographe" -
Mardi matin, avant l'interrogatoire de l'ex-président, l'amiral Almir Garnier, ancien commandant de la Marine, a pour sa part affirmé face aux magistrats n'avoir "vu aucun document" prévoyant l'état de siège ou la convocation de nouvelles élections.
Accusé d'avoir déclaré que ses troupes seraient "à la disposition du président" lors d'une réunion traitant des projets putchistes, l'amiral a affirmé n'avoir "jamais utilisé cette expression".
Entendu par la suite, l'ancien ministre de la Justice du gouvernement Bolsonaro, Anderson Torres, comparaissait muni d'un bracelet électronique, qu'il porte depuis sa libération conditionnelle après quatre mois d'incarcération en 2023.
La police a trouvé lors d'une perquisition au domicile de M. Torres une ébauche de décret pour annuler le résultat des élections, surnommée dans l'enquête "le brouillon du coup d'État".
Mardi, il a nié avoir participé à l'élaboration de ce document. "Je n'ai jamais pris part à cela. C'était mal écrit, plein de fautes d'orthographe, je ne sais pas qui a demandé à faire ça", a-t-il argumenté au sujet de ce texte qu'il a qualifié de "brouillon de Google".
Ces interrogatoires ont lieu au siège de la Cour suprême à Brasilia, un des lieux saccagés le 8 janvier 2023 par des milliers de bolsonaristes réclamant une intervention militaire pour renverser Lula, une semaine après l'investiture de ce dernier.
Le verdict ne devrait pas être connu avant plusieurs semaines, voire plusieurs mois. Après les réquisitions du parquet et les plaidoiries de la défense, les cinq juges de la première chambre de la Cour suprême doivent voter pour décider s'ils condamnent ou non les accusés, et, le cas échéant, fixer les peines.
U.Maertens--VB