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Pologne: dernière ligne droite d'une élection présidentielle très serrée
La Pologne est entrée dans la dernière ligne droite pour le second tour de la présidentielle qui oppose dimanche le maire pro-européen de Varsovie à un historien nationaliste, une course très serrée qui pourrait prolonger le blocage politique dans ce pays de l'UE et de l'Otan.
Les deux candidats - Rafal Trzaskowski, soutenu par les centristes au pouvoir, et Karol Nawrocki, un novice en politique soutenu par le parti d'opposition nationaliste Droit et Justice (PiS) - sont au coude-à-coude dans tous les sondages d'opinion.
Les dernières estimations les placent à égalité, avec 46,3% d'intentions de vote chacun. Les partisans du leader d'extrême droite Slawomir Mentzen, arrivé troisième au premier tour du 18 mai, pourraient jouer un rôle déterminant.
Le résultat sera scruté de près dans les pays européens et au-delà, une victoire de Karol Nawrocki risquant de remettre en question le soutien indéfectible de la Pologne à l'Ukraine voisine.
Les rivaux se démènent désormais pour séduire les électeurs de tous bords politiques.
"Je serai un président qui unit, qui est prêt à parler à tout le monde", a promis Rafal Trzaskowski devant une foule de partisans dimanche à Varsovie.
M. Nawrocki avait appelé à une manifestation rivale au même moment. Les deux rassemblements ont réuni des dizaines de milliers de participants chacun.
La victoire de Trzaskowski, 53 ans, donnerait un coup de pouce majeur au Premier ministre Donald Tusk, ex-chef du Conseil européen, revenu au pouvoir en Pologne à la suite des élections parlementaires de 2023.
Karol Nawrocki, 42 ans, s'oppose lui à l'adhésion de l'Ukraine à l'Otan et critique les avantages accordés au million de réfugiés ukrainiens vivant en Pologne.
- Equilibre fragile -
Rafal Trzaskowski a remporté le premier tour avec une marge infime, à 31% des voix contre 30% pour Karol Nawrocki.
Karol Nawrocki a souscrit aux termes fixés par le leader d'extrême droite Slawomir Mentzen, qui a exposé les conditions d'un soutien éventuel.
La déclaration en huit points, signée par Nawrocki en direct sur la chaîne YouTube de Mentzen, inclut la promesse d'opposer son veto à toute législation qui augmenterait les impôts, limiterait la liberté d'expression ou mènerait à la ratification de l'adhésion potentielle de l'Ukraine à l'Otan.
Sa campagne a été secouée lundi par une enquête du portail d'informations Onet.pl indiquant que M. Nawrocki était impliqué dans l'introduction de prostituées dans un hôtel à Sopot où il travaillait comme garde il y a environ vingt ans. Le candidat a nié les allégations et a déclaré qu'il poursuivrait le site devant la justice, qualifiant l'enquête de "tas de mensonges".
Pour M. Trzaskowski, europhile de longue date, la campagne est devenue un exercice d'équilibre fragile consistant à séduire des électeurs de droite sans désenchanter ceux de gauche.
Comme Karol Nawrocki, le maire de Varsovie a également discuté avec Mentzen sur sa chaîne YouTube, s'accordant avec lui sur certains points mais refusant de signer quoi que ce soit.
Il s'est laissé ensuite photographier en train de discuter autour d'une bière avec Mentzen, dans un pub appartenant à ce chef d'extrême droite.
- "Rompre" avec le duopole -
En Pologne, le président joue un rôle principalement cérémoniel mais il est doté d'un pouvoir de veto crucial.
Cette compétence, incarnée par le président conservateur Andrzej Duda qui ne peut plus se présenter au terme de son second mandat, a empêché Donald Tusk de tenir nombre de ses promesses électorales concernant notamment des réformes judiciaires, des changements dans la loi sur l'avortement et l'introduction des unions civiles.
Rafal Trzaskowski a promis de soutenir, s'il gagne, les textes rendant l'avortement possible jusqu'à la 12e semaine de grossesse.
Sur les droits des personnes LGBTQ, autre sujet brûlant en Pologne, M. Trzaskowski soutient l'idée des unions civiles, y compris pour les couples de même sexe.
Ces promesses n'ont pas convaincu les jeunes électeurs, qui ont massivement voté pour Mentzen, un libertarien eurosceptique fermement opposé à l'avortement et aux migrants.
Selon une étude, M. Mentzen a remporté au premier tour plus de 36% des suffrages des 18-29 ans, devant le candidat de gauche radicale Adrian Zandberg avec près de 20% des voix.
MM. Mentzen et Zandberg ont tous deux utilisé les réseaux sociaux pour amplifier la portée de leurs déclarations, et ont tous deux promis de mettre fin à l'ère des deux principaux partis.
La Plateforme civique de Donald Tusk et le PiS ont à tour de rôle dirigé la Pologne ces 20 dernières années.
"Les jeunes s'éloignent de ce duopole", a indiqué à l'AFP Ewelina Nowakowska, analyste politique de l'université SWPS.
"Il y a une tendance très forte parmi eux à chercher de nouveaux partis politiques et de nouveaux visages", a-t-elle souligné.
J.Marty--VB