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Antisémitisme: Jérôme Guedj, de gré ou de force dans la mêlée
Violemment pris à partie deux fois en quelques jours en manifestation, le député socialiste Jérôme Guedj, un temps figure de l'aile gauche du PS, énarque et spécialiste des questions sociales, met en lumière malgré lui le malaise de la gauche sur la question de l'antisémitisme.
"Je commence à en avoir un peu marre là des manifs", ironise Jérôme Guedj auprès de l'AFP.
Jeudi pour le 1er-Mai, il a été ciblé et insulté par des manifestants de gauche ou d'extrême gauche. Dimanche, il a dû quitter un rassemblement en hommage au meurtre d'un jeune Malien dans une mosquée après avoir été accueilli au cri de "sioniste dégage !".
Un climat qui "pue l'antisémitisme", selon lui.
Ses détracteurs lui reprochent un soutien trop timide à la Palestine, soutien devenu une valeur cardinale pour une bonne partie de la gauche sous l'impulsion de La France insoumise après les attaques du Hamas du 7-Octobre 2023 et la riposte dévastatrice d'Israël. Ou son refus d'utiliser le terme - contesté par une partie de la classe politique - d'"islamophobie" pour décrire les actes hostiles aux musulmans.
Lui, issu d'une famille juive séfarade et fervent défenseur de la laïcité, a l'impression d'être ramené à sa "judéité", sujet qu'il n'évoque normalement pas.
"Je récuse les termes +d'État colonial+, d'+apartheid+ et de +génocide+ parce que trois points, ça fait une ligne et si on laisse s'installer durablement ces termes, après, c'est la question même de la légitimité de l'État d'Israël qui est posée", explique-t-il.
L'élu de 53 ans se définit comme "sioniste et propalestinien", défenseur de la solution à deux Etats. Et rappelle régulièrement son opposition au gouvernement de Benjamin Netanyahu ou qu'il s'est rendu à Gaza en 2009 pour soutenir la cause palestinienne.
Pas suffisant cependant pour une partie de la gauche.
Les Insoumis lui reprochent ainsi de les avoir traités d'"idiots utiles du Hamas" après le 7-Octobre.
Jean-Luc Mélenchon a tenu des propos très durs et ambigus à son encontre, le qualifiant notamment de "lâche de cette variété humaine que l'on connaît tous, les délateurs". "L'intéressant est de le voir s'agiter autour du piquet où le retient la laisse de ses adhésions", avait-il ajouté.
- Anti LFI mais pro-union -
C'est dans l'Essonne, département de banlieue parisienne où Jérôme Guedj a fait toute sa carrière politique, qu'il a rencontré le leader de LFI, alors membre du PS.
Ce dernier le prend rapidement sous son aile -il en fera même son assistant parlementaire au Sénat- et a pour habitude de raconter comment son jeune protégé venait dans son bureau de ministre pour réviser son concours de l'ENA.
Mais les deux hommes se fâchent quand Jean-Luc Mélenchon quitte le PS en 2008.
Pourtant en 2022, au moment de la création de l'alliance de gauche Nupes, Jérôme Guedj, est alors fervent partisan de l'union. Celui qui se définit comme "le plus insoumis des socialistes" retrouve son ex mentor, avant de rompre à nouveau après le 7-Octobre.
"Ce qui me gonfle, c'est que ma vie entière aura été matricée par mon rapport à Mélenchon", reconnaissait-il auprès de l'AFP en 2024.
De ses années avec lui, Jérôme Guedj en a gardé un réel enracinement à la gauche du PS.
Entré à l'Inspection générale des Affaires sociales après sa sortie de l'ENA, il devient député en 2012. Il fait alors partie des frondeurs socialistes qui, en avril 2014, avaient refusé d'accorder leur confiance au gouvernement socialiste, en dénonçant sa dérive libérale.
Ses adversaires politiques ne manquent d'ailleurs pas de souligner que, pour le congrès du mois prochain, il s'est allié à d'anciens ministres de François Hollande au sein de l'aile droite du PS, derrière le maire de Rouen Nicolas Mayer-Rossignol, principal opposant à Olivier Faure.
Volontiers disponible dans les médias, il se fait remarquer après son retour à l'Assemblée nationale en 2022 en réclamant, lors de la réforme des retraites, à la Sécurité sociale des documents sur les conséquences de la réforme. Chiffres à l'appui, il entame alors une bataille dans l'hémicycle contre le ministre du Travail Olivier Dussopt.
Plus récemment, il s'est imposé comme l'un des parangons de la non-censure du gouvernement Bayrou au sein du PS, au nom de la "responsabilité", après avoir voté la censure de Michel Barnier.
K.Sutter--VB