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L'Espagne portera ses dépenses militaires à 2% du PIB dès cette année, selon Sánchez
Le Premier ministre espagnol, le socialiste Pedro Sánchez, a annoncé mardi que les dépenses militaires de son pays atteindraient dès cette année le seuil de 2% de son produit intérieur brut, comme le demande avec insistance l'Otan.
M. Sánchez a fait cette annonce, qui traduit une brusque accélération du calendrier qu'il envisageait jusqu'à maintenant, à l'issue d'un conseil des ministres au cours duquel son gouvernement a adopté un plan d'investissements d'un montant de 10,47 milliards d'euros.
Jusqu'à maintenant, il avait seulement évoqué l'horizon 2029 pour porter les dépenses dans le secteur de la défense à 2% de la richesse nationale, malgré les pressions croissantes de l'administration américaine de Donald Trump sur ses alliés européens et celles de l'Otan.
"Il est indispensable que nous respections les objectifs d'investissement qu'exigent nos partenaires", a déclaré M. Sánchez à la presse lors d'une longue présentation du plan, confirmant indirectement que ces pressions extérieures avaient atteint leur but.
Il a indiqué que ce plan serait transmis dès mercredi à Bruxelles "pour que ses bases techniques et budgétaires soient évaluées par l'UE et par l'Otan".
"Avec le plan que nous présentons aujourd'hui (mardi), l'Espagne respectera cette année l'objectif des 2% du produit intérieur brut pour son budget en matière de sécurité et de défense", a-t-il dit, le répétant même une deuxième fois.
- "Un membre fiable de l'Otan" -
L'Espagne, a-t-il proclamé, entend ainsi "consolider (sa place) comme un membre central et fiable de l'UE et de l'Alliance atlantique".
Il a rappelé que les dépenses de Madrid en matière de défense représentaient seulement 1,4% en 2024 (et 0,9% lors de son arrivée au pouvoir, en 2018) et précisé que ces nouveaux investissements porteraient ces dépenses à plus de 33 milliards d'euros.
En mars, le secrétaire général de l'Otan, Mark Rutte, avait créé un profond embarras à Madrid en affirmant que le gouvernement espagnol s'était engagé à atteindre les 2% avant l'été, ce qui avait amené Madrid à rappeler que son objectif était de parvenir à ce seuil d'ici à 2029, sans plus de précision.
"Je salue l'annonce d'un objectif de 2% plus rapide. Pour assurer notre sécurité, nous devons tous accroître nos investissements dans la défense et bâtir une Otan plus forte, plus juste et plus redoutable", a réagi mardi soir M. Rutte sur X.
Atteindre ce seuil de 2% du PIB était d'autant plus difficile politiquement que le partenaire du Parti socialiste au sein du gouvernement minoritaire de M. Sánchez est une plateforme de gauche radicale, Sumar, farouchement opposée à tout accroissement des dépenses militaires.
Selon la presse espagnole, les ministres membres de Sumar se sont opposés à ce plan durant le conseil des ministres, qualifiant cette hausse du budget militaire d'"exorbitante".
- Pas d'impact sur le budget social -
Face à ces critiques, M. Sánchez a souligné que "moins du cinquième" des nouveaux investissements (19%) "seront destinés à l'achat d'armement dans le sens le plus traditionnel du terme", alors que près du tiers (31%) seront utilisés pour améliorer les capacités de l'Espagne dans le domaine de la cyber-sécurité.
Surtout, une part importante du plan (17%) servira à "renforcer les capacités à double utilisation" des Forces armées espagnoles dans la lutte contre les désastres naturels commes les incendies ou les inondations, de plus en plus fréquents et de plus en plus graves en raison du changement climatique.
On ne savait pas mardi si l'UE et l'Otan accepteraient de comptabiliser ce type de dépenses au titre du budget de la défense, comme Madrid le réclame afin d'arriver plus facilement aux 2%.
M. Sánchez a aussi assuré que ces investissements se feraient "sans augmenter les impôts, sans toucher à un centime des investissements de l'Etat dans les dépenses sociales et sans augmenter le déficit public".
Une partie du financement, a-t-il dit, proviendra d'une "réorientation" des fonds européens "Next Generation", le plan de relance élaboré en 2020 par la Commission européenne pour combattre les effets de la pandémie.
En outre, il a assuré que 87% des investissements se feraient dans des entreprises espagnoles réparties dans toutes les régions du pays.
A l'en croire, ces investissements entraîneront une augmentation du PIB comprise entre 0,4 et 0,7% et permettront la création de près de 100.000 emplois (36.000 directs et quelque 60.000 indirects).
M. Sánchez a enfin confirmé que le plan ne serait pas soumis au vote des députés, ce qui a ulcéré l'opposition de droite.
G.Schmid--VB