
-
Exposition au soleil: le ministre de la Santé alerte sur des tendances dangereuses
-
Jusqu'à 8,7 millions de téléspectateurs dimanche devant le Tour de France
-
Foot: spectateurs, fanzones, buts... un Euro-2025 de tous les records
-
Charente: trois morts et deux disparus dans l'incendie d'un gîte accueillant des adultes handicapés
-
Chine: le gouvernement va verser des allocations aux parents pour stimuler la natalité
-
Pékin espère de la "réciprocité" lors des pourparlers commerciaux avec Washington à Stockholm
-
Charente: un mort, 4 disparus, dans l'incendie d'un gîte accueillant des adultes handicapés
-
Euro-2025: les Anglaises restent reines d’Europe en battant les Espagnoles
-
Israël annonce de premières livraisons d'aide humanitaire à Gaza
-
Euro-2025: Kelly, Bonmati, Girelli.. les joueuses du tournoi
-
Euro-2025: un Euro de tous les records
-
Tour de France: Pogacar, la grosse fatigue ?
-
La Bourse de Paris salue la fin de l'incertitude douanière
-
Charente: incendie dans un gîte accueillant des adultes handicapés, 1 mort et 4 disparus
-
Allemagne: le déraillement d'un train probablement provoqué par un glissement de terrain
-
Pesticides: la pétition contre la loi Duplomb franchit la barre des deux millions de signatures
-
Mondiaux de natation: Kirpichnikova en finale du 1500 m dans la douleur
-
A Taïwan, des camions-poubelles musicaux pour responsabiliser les habitants
-
Cambodge-Thaïlande: au cinquième jour des combats, l'espoir d'un cessez-le-feu
-
Américains et Chinois se retrouvent en Suède pour maintenir le statu quo commercial
-
Colombie: verdict pour l'ex-président Uribe accusé de subornation de témoins
-
RDC: au moins 43 morts dans l'attaque d’une église par des rebelles ADF
-
Starmer rejoint Trump en Ecosse pour parler de Gaza et des droits de douane
-
Les Européens se résignent à des droits de douane américains de 15%
-
Allemagne: trois morts et des blessés dans le déraillement d'un train
-
Le tourbillon du Tour de France embrase Montmartre, un an après les JO
-
Tour de France: Vauquelin et Paret-Peintre, visages rafraîchissants de la délégation bleue
-
Euro-2025: Sarina Wiegman, triomphe, calme et sérénité
-
Trump et Von der Leyen arrachent un accord douanier
-
Tour de France: Tadej Pogacar, le bouquet final
-
Tadej Pogacar remporte son quatrième Tour de France, Van Aert la dernière étape
-
F1: Piastri efficace en Belgique, nouveau doublé pour McLaren
-
Tour de France: à Montmartre, la mythique rue Lepic en ébullition avant la montée du peloton
-
Grèce: deuxième jour de lutte contre des incendies "titanesques"
-
Trump et Von der Leyen se retrouvent en Ecosse pour tenter d'arracher un accord douanier
-
Cambodge-Thaïlande: discussions lundi en Malaisie, quatrième jour de combats
-
Cambodge-Thaïlande: malgré les combats, certains refusent de quitter leurs maisons à la frontière
-
Tour femmes: Garcia gagne à Quimper, Le Court première Africaine en jaune
-
L'incendie dans l'Aude est fixé mais la vigilance reste de mise
-
Mondiaux de natation: Grousset démarre en force, McIntosh commence sa moisson
-
Tour de France femmes: Aude Biannic, la seule maman du peloton
-
Premiers camions d'aide vers Gaza, Israël annonce une pause des combats
-
IA: à Shanghai, des robots humanoïdes témoignent des ambitions chinoises
-
Zéro star, 100% buzz: un championnat amateur réenchante le foot chinois
-
Premier convoi d'aide vers Gaza, Israël annonce une pause des combats
-
Mondiaux de natation: le phénomène chinois Yu Zidi, 12 ans, saute dans le grand bain
-
L'offensive anti-immigration de Trump, une aubaine pour les prisons privées
-
Jouer à la guerre coûte plus cher sous Trump et ses batailles commerciales
-
Dans les marais de Loire-Atlantique, des milliers d'oiseaux victimes du botulisme
-
L'incendie dans l'Aude est stabilisé mais pas encore fixé

Partygate : accusé de mentir, Boris Johnson s'en défend
Qui ment ? Le Premier ministre britannique Boris Johnson a "catégoriquement" réfuté mardi avoir été prévenu de l'organisation d'une fête contraire aux règles contre le Covid à Downing Street en mai 2020, comme l'en accuse son ancien conseiller Dominic Cummings.
C'est un nouvel épisode explosif de la saga du "partygate", ces pots arrosés organisés, selon la presse, à Downing Street en dépit des restrictions mises en place face à la pandémie, qui plonge le dirigeant dans la pire crise depuis son arrivée triomphale au pouvoir à l'été 2019.
Boris Johnson a présenté la semaine dernière des excuses au Parlement après des révélations dans la presse sur sa présence à une fête le 20 mai 2020 dans le jardin de sa résidence officielle en plein confinement, affirmant avoir alors pensé qu'il s'agissait d'une réunion de travail.
"Je peux vous dire catégoriquement que personne ne m'a dit qu'il s'agissait de quelque chose qui contrevenait aux règles anti-Covid, que ce n'était pas un événement de travail", a-t-il dit mardi, interrogé à la télévision en marge de la visite d'un hôpital londonien.
- Prêt à "jurer" -
Faux, selon Dominic Cummings. L'influent cerveau de la campagne victorieuse pour le Brexit, qui avait été introduit par Boris Johnson au coeur du pouvoir, a accusé ce dernier sur les réseaux sociaux d'avoir menti.
Il a affirmé avoir lui-même mis en garde Boris Johnson avant la tenue de cet événement, pour laquelle le secrétaire particulier du Premier ministre avait envoyé une centaine d'invitations.
"Le Premier ministre a été prévenu à propos de ces invitations, il savait que c'était un pot, il a menti au Parlement", a écrit sur son compte Twitter celui qui lance régulièrement des attaques contre son ancien chef depuis son départ fin 2020 dans un contexte de luttes intestines.
Dominic Cummings a aussi affirmé que Boris Johnson avait balayé ses inquiétudes quand il lui avait demandé de "reprendre en main cet asile de fous", dans un long récit publié sur son blog. Il s'est dit prêt à le "jurer sous serment".
Des médias ont rapporté que M. Cummings sera entendu dans le cadre de l'enquête interne sur les différentes fêtes à Downing Street menée par Sue Gray, haut fonctionnaire réputée pour son intégrité.
- "Mauvais jugements" -
Déjà fragilisé par une multiplication des appels à la démission, même dans les rangs conservateurs, et des sondages désastreux, Boris Johnson joue gros. Tromper délibérément le Parlement peut lui coûter son poste, en vertu du code de conduite ministériel.
Disant comprendre la colère du public, il a réitéré ses excuses pour ses "mauvais jugements" ainsi que celles adressées par Downing Street à la reine Elizabeth II pour deux fêtes organisées en avril 2021 à la veille des funérailles de son époux, le prince Philip.
Mais interrogé à plusieurs reprises sur une possible démission, il a systématiquement éludé, renvoyant aux conclusions attendues prochainement de l'enquête interne.
Avant son fracassant départ de Downing Street, Dominic Cummings avait lui-même été pointé du doigt pour avoir contrevenu aux règles anti-Covid au printemps 2020 en effectuant des déplacements avec sa famille en plein confinement, ce qui était interdit.
Boris Johnson doit-il démissionner si un mensonge au Parlement est avéré? "Le code ministériel est clair à ce propos", a répondu son ministre des Finances Rishi Sunak, perçu comme un potentiel candidat à sa succession.
Il a toutefois dit "bien sûr" croire le Premier ministre, appuyant "pleinement" son appel à la "patience" en attendant les résultats de l'enquête interne.
Pour le Parti travailliste, principale formation d’opposition, il n'est en revanche pas opportun d'attendre. Sa numéro deux, Angela Rayner, a appelé le Premier ministre à "dire la vérité" et à "démissionner" plutôt que de "se cacher dernière des enquêtes internes".
Selon les médias britanniques, Boris Johnson prévoit une série de mesures aux accents populistes surnommées "Opération os à ronger" pour sauver son poste et reconquérir sa base. L'une d'elles, le gel de la redevance de la BBC annoncée lundi, a suscité la controverse.
J.Horn--BTB