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Courants et mammifères marins: à VivaTech, des start-ups veulent décarboner les activités maritimes
Mettre l'intelligence artificielle (IA) au service de la protection des océans: au salon VivaTech, plusieurs start-ups sont venues vanter leurs solutions pour décarboner le transport maritime et protéger la biodiversité.
"L'efficacité des opérations de pêche constitue un problème majeur au Japon. De nombreux pêcheurs passent beaucoup de temps à chercher des poissons dans l'eau", explique à l'AFP Yusuke Tanaka, patron d'Ocean Eyes, présent au plus grand événement européen consacré à la tech qui se tient cette semaine à Paris.
Son entreprise propose ainsi une solution de prévision des conditions océaniques, à partir de données récoltées via satellite et traitées par l'IA, répondant à un double enjeu économique et environnemental pour réduire la consommation de carburant - coûteux et polluant - des pêcheurs.
A plus de 900 kilomètres de Nice, où s'achève vendredi la conférence des Nations Unies sur l'Océan (Unoc), les allées de VivaTech se sont emparées à leur manière du sujet de la protection des océans.
- "Mille fois" plus rapide -
La start-up japonaise n'est pas seule à vouloir convaincre de l'utilité des nouvelles technologies dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre en mer.
"Dans la décarbonation du transport maritime, on dit souvent que la première chose qu'on peut faire, c'est réduire la vitesse des navires", pointe Alexandre Stegner. Mais cet océanographe, qui préside la start-up française Amphitrite, a conçu avec son équipe une autre solution, fondée sur la prédiction des courants marins.
"On a une IA qui fusionne plusieurs couches de données satellite (...) qui correspondent à des variables physiques différentes", traitées pour aboutir à des prédictions sur sept à dix jours, explique-t-il.
Pour les bateaux, les courants sont "une façon simple d'économiser du carburant" en réorientant légèrement leur trajectoire pour gagner jusqu'à "4 nœuds", soit environ 7,5km/h.
Cette solution ne serait pas possible sans l'intelligence artificielle, assure Alexandre Stegner. "Le grand intérêt, c'est qu'un réseau de neurones peut calculer une prévision météorologique mille fois plus vite qu'un modèle numérique standard utilisant un supercalculateur".
"On est obligés d'utiliser l'intelligence artificielle parce que, dans le monde naturel, il y a trop de paramètres" pour permettre leur traitement manuel, appuie Emily Charry Tissier, biologiste et fondatrice de la start-up canadienne Whale Seeker, qui travaille sur la détection des mammifères marins grâce à l'IA.
- Convaincre les grandes entreprises -
Si l'utilisation des nouvelles technologies dans le secteur océanique est qualifiée de "très bonne chose" par le directeur des affaires internationales de la Fondation Tara Océan, André Abreu se veut prudent. "La technologie, oui, mais pour quel but? Pour pêcher toujours plus? Finalement, ça reviendrait à se tirer une balle dans le pied", alerte-t-il.
Chez Whale Seeker, Emily Charry Tissier défend une approche raisonnée de la technologie, orientée vers des solutions durables.
"J'aimerais que le marché puisse reconnaître ses limites, pas les limites de ce que l'on peut faire, mais de ce que l'on devrait faire", insiste-t-elle.
Dans cette perspective, son entreprise a déjà refusé un contrat avec une entreprise qui souhaitait pouvoir détecter la présence de baleines afin de pêcher les bancs de poissons environnants.
Mais les start-up restent dépendantes des grandes entreprises du secteur maritime pour obtenir des contrats et se développer.
Si Alexandre Stegner salue les "réglementations qui poussent le transport maritime à se décarboner", Emily Charry Tissier se tourne quant à elle vers le secteur privé.
"La technologie évolue tellement plus vite que la régulation, (...) ce que j'aimerais, c'est que les grosses entreprises décident elles-mêmes d'être responsables".
F.Mueller--VB