
-
Royaume-Uni: 365 arrestations lors d'une manifestation en soutien au groupe interdit Palestine Action
-
Incendie de l'Aude: les pompiers sous tension à cause de la météo
-
Des taux "incommensurables" de microplastiques retrouvés dans les eaux Contrex et Hépar, révèle Mediapart
-
Foot: le PSG d'accord avec Bournemouth pour la venue du défenseur ukrainien Illia Zabarnyi (médias)
-
La vague de chaleur se renforce sur le sud de la France
-
Royaume-Uni: 200 arrestations lors d'une manifestation en soutien au groupe interdit Palestine Action
-
Les Grecs découvrent les dégâts du feu à une heure d'Athènes
-
Vigilance sur l'incendie de l'Aude qui ne sera "pas maîtrisé" avant dimanche soir
-
L'incendie de l'Aude "pas maîtrisé" avant dimanche soir
-
Espagne : la mosquée-cathédrale de Cordoue rouvre après l'incendie
-
Dix ans après, le succès populaire des "cars Macron" malgré des infrastructures obsolètes
-
Sur l'incendie de l'Aude, la Sécurité civile "ouvre la voie" aux pompiers
-
Zelensky affiche sa fermeté après l'annonce du sommet Trump-Poutine
-
Stresser les rats, la méthode de New York pour éviter qu'ils ne se reproduisent
-
Sur un lac en Savoie, les secours veillent pour éviter les noyades
-
Soudan: Khartoum déterre ses morts pour leur rendre "dignité"
-
En forêt de Fontainebleau, le sentier des 25 bosses "victime de son succès"
-
Mozambique: les jihadistes sèment la panique, tactique avant le retour de TotalEnergies?
-
Après l'incendie dans l'Aude, un chantier de plusieurs années pour l'ONF
-
Le feu de l'Aude est sous contrôle mais pas encore éteint
-
Nagasaki: une cloche restaurée sonne pour marquer les 80 ans de la bombe atomique
-
Espagne: la mosquée-cathédrale de Cordoue, joyau de l'art andalou, réchappe à un incendie
-
L'astronaute américain Jim Lovell, naufragé miraculé de l'espace, est mort
-
Le sommet Trump-Poutine aura lieu le 15 août en Alaska
-
Ukraine: Trump confirme sa prochaine rencontre avec Poutine et parle d'"échanges de territoires"
-
Trump assure avoir "définitivement" réconcilié l'Azerbaïdjan et l'Arménie
-
Wall Street portée par les espoirs d'une baisse des taux de la Fed
-
WTA: En tournée d'adieu, Caroline Garcia s'offre un 2e tour à Cincinnati
-
La nouvelle fonctionnalité "carte" d'Instagram crée la polémique
-
Vents violents en Grèce : mort de trois personnes, incendies, trafic maritime perturbé
-
La Bourse de Paris termine en hausse, portée par les secteurs bancaire et automobile
-
Pour dépasser les 10.000 mètres, l'avion SolarStratos devra encore attendre
-
Merz sanctionne pour la première fois Israël, après l'annonce du plan pour Gaza
-
Vents violents en Grèce : mort de deux touristes, incendies, trafic maritime perturbé
-
Ligue 1: A Paris, un Chevalier sur la route du seigneur Donnarumma
-
Trump préside à la signature d'un accord "historique" entre Arménie et Azerbaïdjan
-
Berlin suspend les exportations des armes qu'Israël pourrait utiliser à Gaza
-
Vents violents en Grèce: mort de deux touristes vietnamiens, trafic maritime perturbé
-
Dans l'Aude, météo favorable pour les pompiers qui luttent encore contre le feu
-
Israël se prépare à prendre le contrôle de la ville de Gaza
-
Accumuler des bitcoins, un pari numérique risqué pour les entreprises
-
Foot: Accord entre Lille et le PSG pour le transfert de Chevalier (source proche des discussions)
-
Le taux de chômage stable en France, mais les jeunes inquiètent
-
Une nouvelle vague de chaleur débute en France, jusqu'à 41°c attendus ce weekend
-
Côte d'Ivoire: à Abidjan, une ancienne décharge transformée en parc urbain
-
Sur les rives du lac Tchad, une jeunesse abandonnée, forcée à l'exil
-
A Varsovie, des réfugiés juifs venus d'Ukraine tentent de se reconstruire
-
WNBA: "On m'a recruté pour bâtir", dit Rachid Meziane à l'AFP
-
Avant les champignons vénéneux, une Australienne avait déjà tenté d'empoisonner son mari
-
La Bourse de Paris en timide hausse entre droits de douane et guerre en Ukraine

L'Arabie saoudite mise sur la "green tech" pour verdir le désert
L'Arabie saoudite mise sur les innovations vertes pour verdir ses sols désertiques, mais entre promesses technologiques et accusations de greenwashing, le véritable défi pour ses start-up reste de transformer des projets pilotes en solutions durables face à l'urgence climatique.
Ryad accueille depuis lundi la COP16, conférence de l'ONU sur la désertification, présentée par le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, comme un "moment décisif" dans le combat contre la sécheresse et l'avancée des déserts.
Selon le rapport "2023 Middle East Climate Tech" du géant de l'audit PwC, près de 75% des investissements du Moyen-Orient dans les start-up de technologies climatiques à l'échelle mondiale sont saoudiens.
Mais "seule une petite fraction" de ces investissements est dirigée vers la région, assure PwC.
Dans le royaume, en 2023, les investissements dans des start-up étaient principalement absorbés par le secteur de l'énergie (363 millions de dollars), suivi par l'alimentation, l'agriculture et l'utilisation des terres (39 millions de dollars), affirme la société d'audit.
Parmi ces projets figure la station d'épuration développée à la King Abdullah University of Science and Technology (KAUST), qui traite les eaux usées tout en produisant sa propre énergie.
Sous la direction de la professeure Peiying Hong, cette station utilise des "micro-organismes anaérobies (qui survivent sans oxygène) pour transformer le carbone organique en méthane", collecté sous forme de biogaz, explique-t-elle à l'AFP.
- "Transformer le sable en sol" -
L'eau filtrée dans ces réacteurs biologiques "peut être utilisée pour "cultiver des micro algues visant à nourrir le bétail" ou pour "irriguer des plantes et des arbres afin de lutter contre la désertification", ajoute-t-elle.
Dans le cadre d'une "Initiative verte du Moyen-Orient", l'Arabie saoudite ambitionne de planter dix milliards d'arbres pour réhabiliter "74 millions d'hectares de terres (une surface plus grande que la France) et restaurer sa verdure naturelle", selon le site internet de l'initiative.
Pour concrétiser ces ambitions, une gestion efficace des ressources en eau et des sols est fondamentale pour le royaume largement désertique.
"Nous transformons le sable en sol", affirme le professeur Himanshu Mishra depuis une ferme expérimentale.
Avec son équipe de l'université KAUST, il a développé un produit capable, affirme-t-il, de transformer les terres désertiques en terres fertiles en les enrichissant de fumier de poulet optimisé, une ressource abondante et sous-utilisée en Arabie saoudite qui en enfouit "environ 500.000 tonnes par an".
"Contrairement aux engrais, qui sont des nutriments pour les plantes" son innovation "agit comme une éponge pour retenir ces nutriments et l'eau, tout en favorisant la biodiversité microbienne", nécessaire aux plantes pour se développer, explique-t-il à l'AFP depuis une langue de désert où pousse désormais une végétation luxuriante.
- Greenwashing ou opportunité? -
Mais ces innovations nécessitent des financements conséquents pour un déploiement à grande échelle.
Mme Hong souligne l'importance des "investissements en capital-risque".
John Robinson, investisseur pour Mazarine Ventures, spécialisé dans les investissements liés à la gestion de l'eau, admet que lever des fonds reste "extrêmement difficile" pour ce type de start-up, bien que certaines parviennent à attirer des investisseurs privés.
Les ambitions écologiques de l'Arabie saoudite coexistent avec sa défense acharnée du pétrole. Au-delà de la lutte contre la désertification, le royaume mise sur des technologies incluant la capture du carbone et la production d'hydrogène dans le cadre de ce qu'il appelle une "économie circulaire du carbone" lui permettant de maintenir et même d'augmenter sa production d'hydrocarbures.
Les critiques considèrent ces efforts comme du greenwashing, affirmant qu'ils permettent de continuer à investir dans les combustibles fossiles tout en n'offrant que des bénéfices environnementaux limités.
En mai 2024, l'ONG European Centre for Democracy and Human Rights affirmait que "l'+Initiative verte saoudienne+ vise à masquer la dépendance du pays aux énergies fossiles".
Ryad affirme que cette politique est nécessaire à sa sécurité énergétique.
Dans la perspective d'un après-pétrole, le royaume, qui dispose des capitaux et des ressources nécessaires, pourrait devenir un poids-lourd régional de l'innovation verte.
Car en vendant son terreau carboné, "fait dans le royaume, à partir de déchets locaux", l'Arabie saoudite pourrait devenir "un exportateur à la fois du produit mais aussi de sa technologie", veut croire M. Mishra.
G.Schmid--VB