
-
Athlétisme: Michael Johnson met son Grand Slam Track sur pause en raison de problèmes financiers
-
Au Pakistan, la mousson fait près de 200 morts en 24 heures
-
Wall Street ouvre en ordre dispersé, digère de nouveaux indicateurs
-
Au Pakistan, la mousson fait plus de 160 morts en 24 heures
-
Enquête ouverte après l'abattage d'un olivier à la mémoire d'Ilan Halimi, indignation unanime
-
Tennis: Térence Atmane, le grand potentiel qui perce à Cincinnati
-
Un olivier rendant hommage à Ilan Halimi abattu, indignation face à "la haine antisémite"
-
MotoGP: chez Yamaha ou ailleurs, Fabio Quartararo veut "regagner"
-
Nuit blanche à Genève, pas de traité plastique et maintenant ?
-
Charles III rappelle le coût des conflits pour les 80 ans de la fin de la guerre dans le Pacifique
-
"Ici c'est l'enfer": travailler devant un four en plein été saoudien
-
Bourse de Paris: des indicateurs et la rencontre Trump-Poutine en ligne de mire
-
Bayrou dénonce "la haine antisémite" qui a "fauché" l'arbre hommage à Ilan Halimi
-
Snoop Dogg, Ryan Reynolds, Ed Sheeran: ces célébrités qui investissent en D2 anglaise
-
Espagne: le Real Madrid en mode reconquête face au Barça de Flick, l'Atlético armé pour lutter
-
Ligue 1/Nice: "Je repars au combat", assure Franck Haise à l'AFP
-
Hong Kong: report des plaidoiries au procès de Jimmy Lai
-
Angleterre: de Cherki à Le Bris, les nouveaux Français de Premier League
-
Angleterre: Liverpool défend sa couronne, après les larmes et les transferts
-
Les dermatologues à fleur de peau sur la question de leurs effectifs
-
Inde: au moins 60 morts dans les inondations, les recherches se poursuivent
-
La première compétition mondiale de robots humanoïdes commence en Chine
-
Le réseau de froid, solution "vertueuse" pour climatiser
-
Ligue 1: la raison et l'ambition pour l'OM, qui débute à Rennes
-
Pas de traité plastique à Genève
-
Ligue 1: Paris et les autres
-
Tennis: Gracheva bat Seidel et passe en quarts à Cincinnati
-
Tennis: "super-Atmane" défiera Sinner en demi-finale à Cincinnati après un nouvel exploit face à Rune
-
Trump et Poutine en Alaska, le moment de vérité
-
Traité plastique: un nouveau compromis mais pas encore d'accord
-
Présidentielle en Bolivie: les communautés autochtones face au changement
-
La princesse Anne fête ses 75 ans, sans la moindre envie de ralentir
-
Quasiment toute la France en orange au 8e jour de la vague de chaleur
-
Israël: un projet majeur de colonisation en Cisjordanie suscite des condamnations
-
Serbie: deuxième soirée d'affrontements entre manifestants et partisans du pouvoir
-
Pollution plastique: les négociations prolongées mais restent dans le flou
-
Basket: la France bat l’Espagne pour son premier gros test avant l’Euro
-
Trump veut tenir Poutine en respect et impliquer l'Ukraine dans de futures discussions
-
YouTube va deviner l'âge des utilisateurs grâce à l'IA
-
Wall Street quasi-stable après une hausse inattendue des prix à la production
-
Naufrage de migrants à Lampedusa: les recherches continuent, nombreux disparus
-
Tennis: Gauff efface Bronzetti et passe en quarts à Cincinnati
-
Inde: au moins 56 morts dans des inondations au Cachemire
-
Annulation d'une projection de "Barbie": une enquête ouverte pour menace et intimidation
-
La Bourse de Paris termine dans le vert, profitant d'un effet de change favorable
-
Avant de voir Poutine, Trump souligne qu'un accord de paix ne se fera qu'avec Zelensky
-
Pollution plastique: "les heures cruciales" s'égrènent et pas d'accord en vue
-
Gaza: la Défense civile fait état de 17 morts dans des raids israéliens
-
Ce que l'on sait de l'incendie historique de l'Aude
-
Tennis: Atmane en quart de finale à Cincinnati après son exploit contre Fritz

Sur les pas de Darwin: aux Galapagos, des scientifiques recréent l'expédition historique de 1835
Comme Charles Darwin en 1831, un groupe de scientifiques et d'écologistes a quitté l'année dernière le port anglais de Plymouth en direction des îles Galapagos, au large de l'Équateur.
Mais ce qu'ils ont découvert à leur arrivée le mois dernier diffère grandement de ce que le naturaliste Darwin a vu lorsqu'il a visité l'archipel en 1835, au cours de son voyage déterminant pour l'élaboration de sa désormais célèbre théorie sur l'évolution des espèces et la sélection naturelle.
Les Galapagos sont aujourd'hui sous protection, font partie d'une réserve marine nationale équatorienne et sont classées au patrimoine mondial de l'humanité.
Pourtant, la région est plus que jamais menacée, que ce soit par la pollution, la pêche illégale ou le changement climatique.
Arrière-arrière petite fille du naturaliste britannique, la botaniste Sarah Darwin était là pour observer ces défis, avec un exemplaire bien rempli de l'ouvrage de son illustre aïeul, "De l'origine des espèces".
"Je pense que la principale différence est qu'il y a maintenant des gens qui travaillent pour protéger l'archipel" des Galapagos, a déclaré la sexagénaire à l'AFP, à bord de l'Oosterschelde, une goélette à trois mâts rénovée construite il y a plus de 100 ans, en expédition scientifique et de sensibilisation depuis le mois d'août.
- Les "héritiers" -
À l'époque coloniale, les Galapagos, situées dans l'une des régions les plus riches en biodiversité au monde, servaient de halte aux pirates qui y capturaient et mangeaient les tortues géantes.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'archipel a accueilli une base militaire américaine.
"Je pense que si (Darwin) pouvait revenir aujourd'hui et voir les efforts que tout le monde fait, à la fois localement et globalement, pour protéger ces îles extraordinaires et cette biodiversité, je pense qu'il serait vraiment, vraiment enthousiaste et impressionné", se félicite la descendante du naturaliste.
Sarah Darwin s'est rendue pour la première fois aux Galapagos en 1995, où elle a illustré un guide des plantes endémiques. Elle s'est ensuite consacrée à l'étude des tomates locales.
Elle encadre également des jeunes dans le cadre d'un projet visant à créer un groupe de 200 "héritiers" de Darwin afin de tirer la sonnette d'alarme sur les menaces environnementales et climatiques qui pèsent sur la planète.
Faisant escale dans plusieurs ports au cours de son voyage de Plymouth jusque dans le Pacifique, l'Oosterschelde a accueilli à chaque escale de nouveaux groupes de jeunes scientifiques et activistes.
L'une d'entre elles, Laya Pothunuri, d'origine indienne, a rejoint la mission depuis Singapour. Les Galapagos "occupent une place très importante sur le plan scientifique", commente-t-elle à l'AFP.
Elle est venue pour améliorer les systèmes d'irrigation dans les régions de culture du café de l'archipel.
"J'ai l'intention de le faire en utilisant du plastique recyclé, ce qui est également un gros problème ici", explique-t-elle, rappelant que les déchets plastiques finissent bien souvent consommés par la faune.
- Le péril plastique -
Aux Galapagos, les membres de l'expédition ont travaillé avec des chercheurs de l'université privée San Francisco de Quito (USFQ), de la fondation Charles Darwin et de l'ONG Conservation International pour lutter contre les espèces envahissantes et protéger les espèces endémiques.
L'année dernière, une étude de la Fondation Charles Darwin a révélé que les tortues géantes de la région ingéraient des substances nocives dues à la pollution humaine.
Des échantillons ont révélé que près de 90% des déchets consommés étaient du plastique, 8% du tissu et le reste du métal, du papier, du carton, des matériaux de construction et du verre.
Depuis les Galapagos, l'Oosterschelde a repris la mer dimanche pour poursuivre son tour du monde, avec des escales prévues à Tahiti, en Nouvelle-Zélande, en Australie et en Afrique du Sud.
E.Burkhard--VB