
-
Trois morts après un "repas spécial" aux champignons: une Australienne devant la justice
-
Israël intervient dans les violences confessionnelles en Syrie
-
"Stop aux contrôles": des agriculteurs bloquent un lycée agricole de Montauban
-
L'économie européenne résiste à Trump au premier trimestre
-
Rugby: fin de saison pour Peato Mauvaka, nouveau coup dur pour Toulouse et les Bleus
-
Avec le Mexique, jusqu'où ira Trump pour lutter contre les cartels?
-
Panne géante en Espagne: un rapport du gestionnaire du réseau évoquait des risques liés aux "renouvelables"
-
Proportionnelle: Bayrou consulte, Le Pen prête à bouger
-
Suède: un jeune de 16 ans soupçonné d'un triple meurtre en plein jour
-
Attentat au Cachemire indien: la famille de "l'homme au poney" pleure son héros
-
Les violences à caractère confessionnel près de Damas s'étendent, 13 morts
-
Suède: une personne arrêtée après la fusillade ayant fait trois morts, selon la police
-
"Magnifique leçon": les jeunes Vietnamiens conquis par la parade des 50 ans de la chute de Saïgon
-
L'Allemagne retrouve la croissance, mais les droits de douane inquiètent
-
La France affiche une croissance terne début 2025
-
En Sibérie, le dégel du pergélisol constelle le paysage d'intrigantes bosses
-
TotalEnergies: fort recul du bénéfice net au premier trimestre, croissance de la production d'hydrocarbures et d'électricité
-
Pékin affirme que ses relations avec l'UE apportent "une stabilité précieuse" à l'économie mondiale
-
A Chamonix, résidences secondaires et meublés touristiques dans le viseur
-
Dans les restaurants autour du Vatican, carbonara et burrata prisées des cardinaux
-
A Singapour, des podcasts donnent voix à l'opposition
-
ArcelorMittal demande "une application rapide" du plan européen pour l'acier
-
A la frontière inter-coréenne, un café-bunker qui rêve de paix
-
Le Pakistan dit anticiper une frappe indienne imminente
-
Tuniques et turbans: les élèves afghans sommés de s'habiller en petits talibans
-
La France a enregistré une croissance sans éclat au premier trimestre
-
Play-offs NBA: Boston et Indiana qualifiés, Détroit résiste aux Knicks
-
France: le PIB en légère hausse de 0,1% au premier trimestre, selon l'Insee
-
Tennis/Dopage: Sinner se défend d'avoir bénéficié d'un "traitement de faveur"
-
Le Pakistan dit disposer de preuves "crédibles" d'une frappe militaire indienne imminente
-
Environ 600 soldats nord-coréens tués au combat au côté de la Russie, selon un député sud-coréen
-
Proportionnelle aux législatives: une multitude de modèles possibles
-
Proportionnelle: Bayrou consulte mais les avis divergent
-
Ranch au Mexique: un centre d'entraînement mais pas d'"extermination" (parquet)
-
La Cour suprême américaine examine la possibilité d'écoles religieuses sous contrat
-
Vietnam: parade géante pour les 50 ans de la chute de Saïgon
-
Trump marque ses cent jours sur un ton triomphaliste et agressif
-
Washington menace de jeter l'éponge face à Moscou et Kiev
-
Cuba: le dissident José Daniel Ferrer à nouveau arrêté
-
C1: Dembélé, leader au rendez-vous
-
C1: le PSG écrit un bout d'histoire en demie chez Arsenal (1-0)
-
C1: Dembélé, le leader au rendez-vous
-
Trump allège l'impact des droits de douane pour des constructeurs auto
-
Wall Street termine en hausse, s'accroche avant une salve de données économiques
-
Tennis: Djokovic, à terre, fait l'impasse sur Rome
-
Tennis/Madrid: Zverev éliminé en huitièmes, Swiatek se fait peur
-
Suède: trois personnes tuées dans une fusillade, au moins un suspect en fuite
-
La loi narcotrafic définitivement approuvée, avec un large soutien du Parlement
-
Tennis: Djokovic fait l'impasse sur Rome
-
Tour de Romandie: Evenepoel se "teste" en vue de la Grande Boucle

Papillomavirus: dans un collège, vaccins, questions et réticences
"Mes parents m'ont dit que c'était pour me protéger mais j'ai pas trop compris de quoi": dans un collège de l'agglomération bordelaise, des élèves reçoivent leur première dose de vaccin contre les papillomavirus humains, à l'origine de nombreux cancers.
Sur 87 élèves de cinquième - cible de l'opération lancée par le gouvernement depuis lundi - de cet établissement du Bouscat, 19 participent à la séance organisée jeudi en début d'après-midi dans la salle du foyer.
Les deux babyfoots ont été déplacés pour installer des paravents prêtés par la mairie et accueillir une équipe hospitalière mobile, chargée d'administrer le vaccin dans une trentaine de collèges du nord-ouest de la Gironde durant les semaines à venir.
"Patientez ici s'il vous plaît": au tableau, l'inscription indique des chaises sur lesquelles des élèves de 11 à 12 ans révisent leur contrôle de physique en attendant de passer devant les infirmières. À quelques mètres, bananes et biscuits les attendent sur une table pour se remettre de la piqûre.
Parmi eux, Axel ne sait pas vraiment pourquoi on le vaccine. "C'est contre le sida?", répond-il timidement à l'AFP, avec un vague souvenir de la conversation qu'il a eue avec ses parents sur le sujet. "Je leur ai demandé si ça se transmettait par le corps, ils m'ont dit que oui." Comment? "Je sais pas."
Sa voisine Noémie raconte que "par curiosité", elle a lu le papier remis par son professeur principal avant de le donner à ses parents. Elle sait donc qu'il s'agit d'infections sexuellement transmissibles mais "j'en ai pas parlé avec eux", ajoute-t-elle.
"Ma grande sœur l'avait déjà fait et dès qu'on a eu la campagne de vaccination, mes parents ont dit que c'était l'occasion pour moi", dit une autre collégienne, Caroline.
- 20% de participation -
Au total, neuf filles et dix garçons de l'établissement ont reçu une première dose jeudi.
"À leur âge, il suffit d'en faire deux en six mois, sur l'année scolaire ; il n'y a pas besoin de rappel, l'accès au vaccin est facilité et c'est entièrement gratuit", fait valoir Simone Mathoulin-Pelissier, professeur de santé publique à l'Institut Bergonié. Une équipe de ce centre régional de lutte contre le cancer prend part à la campagne en Nouvelle-Aquitaine, région pionnière dans sa mise en œuvre.
"On a travaillé en amont, en lien avec l'ARS (Agence régionale de santé, ndlr), sur la façon dont on pourrait organiser la vaccination", explique la rectrice de l'Académie de Bordeaux, Agnès Bisani-Faure, pour qui l'opération relève de la santé publique "mais aussi de l'égalité des chances".
Dans la région, le taux de participation est "d'au moins 20%" au dernier décompte: "on ne s'attendait pas à autant pour la première année, on est vraiment très contents", assure la Dr Sylvie Quelet, chargée du dossier au sein de l'ARS, satisfaite aussi que plus de la moitié des autorisations parentales concerne des garçons.
Le calcul ne prend cependant pas en compte quelque 5.000 élèves scolarisés dans des collèges privés qui n'ont pas souhaité prendre part à l'opération - sur 143 en Nouvelle-Aquitaine, seuls 89 se sont portés volontaires.
Les autres, selon Mme Quelet, ont objecté des difficultés sur le plan organisationnel ou estiment que la vaccination est l'affaire des familles, pas la leur. Sollicité par l'AFP, le diocèse de Bordeaux n'a pas souhaité s'exprimer.
Au collège public du Bouscat, la principale évoque des réticences, aussi, dans de nombreuses familles.
"Beaucoup sont sceptiques ou ont du mal à venir vers les vaccinations et particulièrement celle-ci, la période du Covid n'a pas aidé à donner confiance", renchérit Delphine Fromentin, représentante des parents d'élèves. "On essaie de répondre à leurs interrogations, leurs craintes."
Chaque année en France, les papillomavirus humains sont responsables de plus de 6.000 nouveaux cas de cancers, le plus souvent du col de l'utérus, qui provoquent 1.100 décès par an, de la vulve ou du vagin, mais aussi de la sphère ORL, de l'anus ou du pénis. Le gouvernement vise 80% de vaccination chez les 11-14 ans d'ici à 2030.
M.Vogt--VB