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Le gendre de Donald Trump, pivot de l'équipe présidentielle malgré les questions
Sans titre officiel à la Maison Blanche sinon d'être le gendre du président, Jared Kushner a orchestré un retour au pouvoir remarquable, et parfois contesté, comme membre du premier cercle de Donald Trump.
Le président Trump a notamment confié au mari de sa fille ainée Ivanka un rôle clé dans les pourparlers de paix à Gaza et en Ukraine.
Mais à côté de ce rôle de diplomate officieux du président, Jared Kushner, 44 ans, fils de l'actuel ambassadeur des Etats-Unis en France, s'est aussi impliqué cette semaine, par l'intermédiaire d'Affinity Partners, son fonds d'investissement, dans le projet de rachat de Warner Bros Discovery par Paramount Skydance.
Après la défaite de son beau-père face à Joe Biden en novembre 2020, Jared Kushner a fondé Affinity Partners, une société d'investissement largement financée par l'Arabie saoudite. Selon le magazine Forbes, Jared Kushner est désormais milliardaire.
En septembre avec sa société, il a racheté pour 55 milliards de dollars Electronic Arts (EA), un des plus grands éditeurs américains de jeux vidéo, aux côtés du Fonds public d'investissement d'Arabie saoudite (PIF) et du fonds d'investissement américain Silver Lake.
Y a-t-il de possibles conflits d'intérêts entre fonctions publiques et privées? Jared Kushner s'en défend et la porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt estime que c'est une question "franchement méprisable".
- "Membre de confiance de la famille" -
Selon la Maison Blanche, Kushner apporte une "expertise précieuse" au sein de son équipe même s'il travaille seulement comme "conseiller informel et non rémunéré".
"Le président Trump a un membre de confiance de la famille et un conseiller talentueux en la personne de Jared Kushner", a résumé la porte-parole adjointe Anna Kelly auprès de l'AFP, invoquant le "la réussite" de Kushner au Moyen-Orient.
Trump et son envoyé spécial itinérant, l’homme d'affaires Steve Witkoff, "sollicitent souvent l'avis de M. Kushner compte tenu de son expérience des négociations complexes, et M. Kushner s’est montré généreux en apportant son expertise précieuse lorsque cela lui est demandé", a dit Mme Kelly.
Lors du premier mandat de son beau-père, Kushner avait négocié les accords d'Abraham (signés en septembre 2020) ayant conduit à la normalisaion des relations diplomatiques entre Israël et les Emirats arabes unis, le Bahreïn puis le Maroc et le Soudan.
Durant cette période, Kushner, qui est juif, a tissé des relations durables avec des Etats du Golfe comme l’Arabie saoudite.
Alors que Trump cherchait un cessez-le-feu à Gaza, il s’est de nouveau tourné vers son gendre.
Trump l’a dépêché avec Witkoff pour négocier avec Israël, le Hamas et les puissances du Moyen-Orient. Après l’accord sur Gaza, Kushner a indiqué que son rôle n’était que temporaire et a plaisanté en disant qu’il craignait qu'Ivanka ne change les serrures de leur villa en Floride et ne le laisse pas rentrer s'il restait loin de chez lui.
Pourtant, le mois suivant, Kushner est allé à Moscou avec Witkoff pour rencontrer le président Vladimir Poutine. Le principal conseiller du Kremlin, Iouri Ouchakov, a déclaré que Kushner "s’est avéré très utile".
- Rôle dans Paramount -
Les intérêts commerciaux de Kushner ont de nouveau fait la Une cette semaine lorsqu’il est apparu que sa société de capital-investissement, Affinity Partners, faisait partie des investisseurs soutenant la bataille de Paramount avec Netflix pour racheter Warner Bros.
Cela a ajouté une dimension politique à l'affaire: si ce rachat aboutit, la famille Trump pourrait détenir partiellement CNN, la chaîne d'info la plus honnie par le président.
Le financement d'Affinity soulève des questions.
Le Fonds d’investissement public (PIF) d’Arabie saoudite a versé 2 milliards de dollars en 2022 à Affinty, a rapporté le New York Times.
L'Autorité d’investissement du Qatar et Lunate Capital, basée à Abou Dhabi, ont ensemble apporté environ 1,5 milliard de dollars en 2024, a indiqué Kushner dans un podcast l’an dernier.
La société de Kushner gère désormais 5,4 milliards de dollars, selon un communiqué de septembre.
Une commission des finances du Sénat américain a lancé l’an dernier, avant le retour de Donald Trump à la Maison Blanche, une enquête sur Affinity. En trois ans, la société de M. Kushner a empoché 157 millions de dollars de clients étrangers dont 87 millions provenant directement du gouvernement saoudien sans retour sur investissement pour ses clients, notait le sénateur démocrate Ron Wyden en soulignant "la dépendance totale d'Affinity à l'égard d'un petit nombre d'investisseurs gouvernementaux étrangers".
"Ce que les gens appellent des conflits d’intérêts, Steve (Witkoff) et moi appelons cela l’expérience et des relations de confiance", a soutenu récemment Jared Kushner sur la chaîne CBS.
K.Hofmann--VB