Volkswacht Bodensee - La Bourse de Paris conclut sur un surplace après la crise politique

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La Bourse de Paris conclut sur un surplace après la crise politique

La Bourse de Paris conclut sur un surplace après la crise politique

La Bourse de Paris, qui avait commencé dans le rouge, a terminé stable mardi, reprenant son souffle au cours d'une séance calme au lendemain de la démission surprise du Premier ministre français Sébastien Lecornu.

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L'indice vedette CAC 40 a grappillé 0,04% pour s'établir à 7.974,85 points.

La crise politique se poursuit pourtant mardi, le chef de l'Etat français Emmanuel Macron apparaissant de plus en plus isolé. Il a demandé au Premier ministre démissionnaire de poursuivre "d'ultimes négociations" pour tenter de composer une coalition.

Ces négociations de la dernière chance laissent planer la menace d'une dissolution de l'Assemblée nationale, voire d'une élection présidentielle anticipée.

A la Bourse, "après le petit mouvement d'humeur" lundi, au cours duquel le CAC 40 a perdu 1,36%, "on reprend son souffle", a commenté auprès de l'AFP Lionel Melka, associé chez Swann Capital.

"Il ne faut pas surestimer l'impact des crises politiques", a assuré l'analyste qui ne croit "pas du tout à un effet de panique ou de château de cartes".

Il a toutefois pointé "un léger impact" sur les rendements obligataires et sur l'euro dans l'immédiat.

Le taux d'intérêt de l'emprunt de la France à dix ans qui avait grimpé lundi jusqu'à 3,61%, se stabilisait mardi à 3,56% contre 2,70% pour l'Allemagne, la référence européenne.

Vers 18H00 locales, l'euro baissait 0,25% par rapport au dollar à 1,1679 dollar pour un euro.

Le luxe en hausse

Les analystes de la banque américaine Morgan Stanley ont salué des fashion weeks de Milan et de Paris, dans une note sur le secteur du luxe publiée mardi.

Selon eux, "les consommateurs se sentent souvent encouragés à acheter davantage de pièces pour superposer, mélanger les motifs ou expérimenter des looks audacieux", par conséquent, "le nombre d'articles achetés par client tend à augmenter".

En conséquence, ils rehaussent leur recommandation pour Kering et LVMH, jugeant qu'ils seront les "principaux bénéficiaires de cette explosion de créativité".

A la cote parisienne, Kering a grimpé de 5,75% à 309,20 euros à Paris. LVMH a pris 3,63% à 560 euros.

O.Schlaepfer--VB