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Début du procès en appel des viols de Mazan, Gisèle Pelicot face à un dernier accusé
Un an après le retentissant procès des viols de Mazan, un nouveau chapitre s'est ouvert lundi après-midi avec le procès en appel du seul des 51 accusés qui a souhaité être rejugé, face à une Gisèle Pelicot déterminée à "aller jusqu'au bout".
Dans une veste rose, soutenue par Florian, l'un de ses fils, elle est arrivée souriante au tribunal sous les applaudissements mais sans faire de déclaration.
L'accusé, Husamettin Dogan, a fait une entrée beaucoup plus discrète, dissimulé derrière une casquette, un masque et des lunettes, marchant en s'appuyant sur une béquille. Condamné en première instance à neuf ans de prison, cet ex-ouvrier du bâtiment de 44 ans, qui comparaît libre notamment pour raisons de santé, risque à nouveau 20 ans de réclusion.
Organisé cette fois-ci à Nîmes devant un jury populaire de la cour d'assises du Gard, ce nouveau procès doit durer jusqu'à jeudi au plus tard.
La pression sur l'accusé est forte car, à l'inverse du premier procès où 50 accusés avaient défilé à la barre de la cour criminelle de Vaucluse pendant quatre mois, M. Dogan concentrera sur lui seul l'intérêt sociétal et médiatique. Plus de 100 journalistes du monde entier représentant 75 médias différents sont accrédités.
Devant le palais, des soutiens à Gisèle Pelico brandissaient des pancartes comme "Ras le viol" ou "Violeurs, la honte". Une poignée de "Tricoteuses Hystériques", collectif féministe, étaient également installées avec leurs pelotes de laine et des slogans sur tricot.
"Nous sommes là pour soutenir Gisèle Pelicot, qui est la victime de ce procès, mais également montrer que les associations féministes, les femmes, qui, je le rappelle, sont 52% de l'électorat français, se battent pour leurs droits", explique à l'AFP Vigdis Morisse-Herrera. "Il n'y a pas de petits viols, de viols moins graves et de viols plus graves", poursuit-elle.
Après la constitution du jury de neuf citoyens tirés au sort qui siègeront avec trois magistrats professionnels, l'accusé s'exprimera une première fois pour dire s'il reconnaît ou non les faits qui lui sont reprochés, à savoir des "viols aggravés" sur Gisèle Pelicot, préalablement droguée par son ex-mari, la nuit du 28 juin 2019 au domicile du couple à Mazan (Vaucluse).
Le président de la cour, Christian Pasta, exposera ensuite les faits, avant que soit évoquée sa personnalité.
Le "chef d'orchestre" des viols de Mazan, Dominique Pelicot, qui a été condamné à 20 ans de prison pour avoir pendant une décennie violé et fait violer son épouse Gisèle par des dizaines d'inconnus recrutés sur Internet, n'a pas fait appel. Il comparaîtra donc en tant que témoin mardi après-midi, avant l'interrogatoire de l'accusé.
- "En passer par là" -
Le procès pourrait se terminer mercredi, jeudi si les débats ont pris du retard, avec la très attendue prise de parole de Gisèle Pelicot, restée discrète depuis le verdict de décembre. Suivront le réquisitoire de l'avocat général, les plaidoiries de la défense et le délibéré.
Gisèle Pelicot "aurait vraiment préféré se concentrer sur sa nouvelle vie et sur son avenir. Mais elle doit en passer par là parce que c'est la condition pour vraiment tourner la page. Donc elle y va et elle est combative", assure à l'AFP l'un de ses avocats, Antoine Camus.
"Le procès de Nîmes ressemblera bien davantage à un procès pour viol comme il en existe tous les jours parce que celui-ci, à la différence du précédent, aura une configuration où une victime seule fait face à son violeur seul", relève-t-il.
Cette femme de 72 ans avait été érigée en icône féministe pour avoir clamé que "la honte doit changer de camp" et refusé que le procès en première instance se déroule à huis clos.
De son côté, Husamettin Dogan "maintient qu'il n'a jamais eu l'intention de violer qui que ce soit", indique un de ses avocats, Jean-Marc Darrigade, précisant qu'il pensait participer à une soirée libertine consentie mais se serait fait "piéger" par Dominique Pelicot, "un manipulateur".
Ce dernier va contester cette version, rappelant comme il l'a constamment fait à Avignon que "tous savaient" qu'ils venaient violer une femme préalablement sédatée par ses soins.
L'accusé sera confronté de nouveau aux vidéos des faits, filmés et méticuleusement archivés par Dominique Pelicot, sur lesquelles on le voit notamment pénétrer à plusieurs reprises la victime, endormie et ronflant.
Gisèle Pelicot "a besoin que la justice lui dise: +Madame, tous les viols que l'on a vus sur les vidéos, oui, ce sont bien des viols+", selon Me Camus.
U.Maertens--VB