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Lecornu tente d'unir une coalition contrariée avant de dévoiler son gouvernement
Au moment de mettre la dernière main à son gouvernement dimanche, le Premier ministre Sébastien Lecornu tente d'apaiser des tensions croissantes au sein de la coalition susceptible de le soutenir, entre un camp présidentiel contrarié et des Républicains qui entretiennent le suspense sur leur participation.
"Tout en restant fidèle à nos valeurs, et en prenant acte de nos différences, nous avons décidé d'une feuille de route qui nous rassemble". Dans une lettre transmise aux dirigeants du camp présidentiel et des Républicains dans la nuit de samedi à dimanche, le chef du gouvernement a plaidé pour l'union, espérant balayer les divergences qui traversent son camp.
Car avant de négocier sa survie politique avec l'opposition parlementaire, Parti socialiste en tête, le locataire de Matignon doit s'assurer que ses alliés le soutiennent.
Or Les Républicains de Bruno Retailleau font monter la pression depuis plusieurs jours, déplorant que certaines de leurs revendications, notamment sur l'immigration, ne soient pas entendues.
Les parlementaires LR, qui exigeaient du Premier ministre une lettre d'engagement écrite, doivent se réunir en visioconférence à 14H30 pour déterminer leur position.
- Le "devoir" de LR -
Interrogé sur CNews et Europe 1 dimanche matin, le vice-président délégué du parti, François-Xavier Bellamy, a fait un pas dans le sens d'une participation. "Si nous ne faisons pas partie du gouvernement, (la gauche sera) le premier bloc parlementaire. Donc notre devoir, c'est d'empêcher cela", a-t-il glissé, sans confirmer explicitement que des ministres LR seront nommés.
Après avoir haussé le ton samedi, le MoDem doit lui aussi débattre de la réponse dimanche après-midi. "Il est naturel que cette formation politique participe au gouvernement", a reconnu sur France Inter le chef des députés Démocrates, Marc Fesneau. Tout en exigeant "d'en savoir un peu plus" sur les intentions du Premier ministre.
Le parti Horizons d'Edouard Philippe a aussi convoqué un bureau politique à 14H30. Même les centristes de l'UDI, "préoccupés" par "l'absence de coordination au sein de la coalition", vont consulter leurs instances pour arrêter leur position.
Faux suspense ou réel coups de semonce ? La missive de M. Lecornu semble avoir peu convaincu. "On apprend que la nuit, il fait noir. On ne sait pas où on va", souffle un cadre du camp présidentiel. "On peut pas dire qu'il éclaire notre chemin", s'agace un autre.
Dans son courrier, le Premier ministre égrène tout de même les grands axes de la politique qu'il entend mener érigeant le soutien du socle commun comme un "préalable indispensable".
M. Lecornu plaide pour porter l'effort budgétaire "essentiellement sur la réduction de la dépense publique", et appelle à répondre "à la demande de justice fiscale exprimée par nos concitoyens".
Il promet un projet de loi de lutte contre la fraude fiscale et sociale, pour dégager 2,3 milliards d'euros de recettes supplémentaires.
A l'adresse notamment des LR, il affirme que "la sécurité du quotidien et la lutte contre les incivilités continueront d'être une priorité majeure", ainsi que la lutte "contre l'immigration irrégulière par la mise en œuvre de solutions techniques et efficaces".
- Equipe resserrée ? -
Alors que M. Lecornu doit prononcer mardi sa déclaration de politique générale à l'Assemblée, la nomination d'un gouvernement tarde à se concrétiser.
Emmanuel Macron, qui va devoir valider la liste, pourrait trouver le temps long: selon un interlocuteur régulier du président, celui-ci a demandé à son Premier ministre de former son gouvernement avant la fin du week-end, avec une équipe resserrée à 25 ministres. La présentation du futur exécutif pourrait toutefois n'intervenir que lundi matin.
"Sébastien Lecornu s'est retrouvé piégé en donnant une date pour sa déclaration de politique générale mardi, alors qu'il n'avait pas fini de négocier", commente la même source.
Avec quel casting ? Plusieurs sources au sein de l'exécutif s'attendent à de nombreuses reconductions. Les LR veulent qu'un tiers des futurs ministres soient issus de leurs rangs.
En toile de fond, la pression du PS ne faiblit pas. Malgré l'annonce du renoncement au 49.3, "nous nous dirigeons tout droit vers la censure" si "la donne ne change pas", a martelé samedi le premier secrétaire Olivier Faure.
En parallèle, la France insoumise promet déjà une motion de censure dans la semaine. Comme les Ecologistes de Marine Tondelier, qui a répété dimanche ne pas voir "d'autre chemin que la censure" et envisage de déposer un texte "unitaire" pour tenter de renverser M. Lecornu.
D.Schaer--VB