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Trêve entre l'Iran et Israël, doutes sur l'efficacité des frappes américaines
Une fragile trêve entre l'Iran et Israël est en vigueur mercredi, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu saluant une "victoire historique" contre Téhéran et son programme nucléaire, même si un document confidentiel américain publié par des médias a semé le doute sur l'efficacité des frappes des Etats-Unis contre les installations atomiques iraniennes.
L'Iran, dont trois sites nucléaires clés ont été bombardés dimanche par les Etats-Unis, a lui aussi crié "victoire" et réaffirmé ses "droits légitimes" à poursuivre son programme atomique à usage civil, se disant prêt à reprendre langue avec Washington.
"Nous avons obtenu une victoire historique", s'est félicité M. Netanyahu dans une adresse à la Nation, quelques heures après la mise en oeuvre du cessez-le-feu, imposé par le président américain Donald Trump.
"Nous avons anéanti le projet nucléaire iranien. Et si quelqu'un en Iran essaie de (le) reconstruire, nous agirons avec la même détermination, avec la même intensité, pour faire échouer toute tentative", a-t-il promis, répétant que "l'Iran n'aura jamais l'arme atomique".
Mais selon un rapport préliminaire confidentiel du renseignement américain, dont le contenu a été décrit par des sources proches du dossier à des médias, les bombardements par les Etats-Unis des installations de Fordo, Natanz et Ispahan dans la nuit de samedi à dimanche n'auraient pas éliminé complètement les centrifugeuses ou les stocks d'uranium enrichi iraniens.
Les frappes auraient plutôt scellé les entrées de certaines installations sans détruire les bâtiments souterrains, retardant le programme nucléaire iranien de seulement quelques mois, sans le détruire complètement, selon ces informations.
La porte-parole de la Maison Blanche Karoline Leavitt a confirmé l'authenticité du rapport mais déclaré qu'il était "tout à fait erroné et classé +top secret+ et pourtant divulgué".
Après les frappes, le ministre de la Défense Pete Hegseth avait estimé qu'elles avaient "dévasté le programme nucléaire iranien". Le chef d'état-major américain, le général Dan Caine, s'était montré plus prudent en déclarant qu'elles avaient causé "des dommages et des destructions extrêmement graves" aux installations visées.
- "La partie n'est pas terminée" -
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a jugé impossible à ce stade d'évaluer les dégâts infligés aux sites iraniens, auxquels il a réclamé un accès. Des experts estiment que l'Iran pourrait avoir évacué le matériel nucléaire des sites touchés et Téhéran a affirmé toujours posséder des stocks d'uranium enrichi.
L'AIEA a dit n'avoir décelé jusqu'à présent aucun indice d'un "programme systématique" de fabrication d'une bombe atomique dans le pays.
Le gouvernement iranien a annoncé mardi avoir "pris les mesures nécessaires" pour assurer la poursuite de son programme nucléaire, dont il assure qu'il est strictement civil.
Un conseiller de l'ayatollah Ali Khamenei, le guide suprême iranien, a affirmé que son pays possédait toujours des stocks d'uranium enrichi et que "la partie n'est pas terminée".
En Israël, l'armée a levé mardi soir les restrictions imposées à sa population pendant le conflit, mais a prévenu, par la voix du chef d'état-major, que "la campagne contre l'Iran n'était pas terminée" et que s'ouvrait un "nouveau chapitre".
Le lieutenant-général Eyal Zamir a dit par ailleurs que son armée allait se reconcentrer sur la bande de Gaza, où elle combat depuis octobre 2023 le Hamas palestinien.
Téhéran s'est vanté de son côté d'avoir forcé son ennemi juré israélien à "cesser unilatéralement" la guerre.
Son président Massoud Pezeshkian a annoncé en soirée "la fin de la guerre (...) imposée" par Israël et s'est engagé au respect du cessez-le-feu à condition que son adversaire en fasse de même.
Israël avait attaqué l'Iran par les airs le 13 juin, accusant une nouvelle fois Téhéran de vouloir se doter de l'arme atomique. La République islamique, qui a toujours défendu son droit au nucléaire civil, a riposté pendant 12 jours en multipliant les tirs de missiles et de drones sur Israël.
- "Tout le monde est fatigué" -
L'Iran est "prêt à résoudre les différends (…) à la table des négociations" avec les Etats-Unis, a promis mardi le président Pezeshkian, répétant que si son pays ne cherche pas à acquérir la bombe atomique, il fera toujours "valoir ses droits légitimes" à disposer d'un programme nucléaire civil.
En Israël, Tammy Shel, une habitante de Tel-Aviv, a dit mettre tous ses espoirs dans un cessez-le-feu. "Je l'espère vraiment. Tout le monde est fatigué. Nous voulons juste avoir l'esprit en paix. Pour nous, pour les Iraniens, pour les Palestiniens, pour tout le monde dans la région", a-t-elle confié à l'AFP.
A partir du 13 juin, Israël a bombardé des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens, tuant les plus hauts gradés du pays ainsi que des scientifiques du nucléaire. Selon un bilan officiel iranien qui ne recense que les victimes civiles, la guerre a fait au moins 610 morts et plus de 4.700 blessé dans le pays.
Côté israélien, les tirs de riposte de l'Iran ont fait 28 morts, selon les autorités.
Donald Trump avait appelé lundi soir les deux belligérants à pays à "avancer vers la paix", après des tirs iraniens sur la base militaire américaine d'Al-Udeid au Qatar, la plus importante du Moyen-Orient, en représailles aux raids américains sur les trois sites nucléaires iraniens.
Il a "remercié l'Iran" d'avoir "prévenu" les Etats-Unis "à temps, ce qui a permis de ne pas perdre de vies et de ne blesser personne".
burs-nr-roc/phs
P.Staeheli--VB