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Le Canada met l'Ukraine en avant pour débuter le G7 Finances
Les ministres des Finances des pays du G7 se retrouvent à partir de mardi soir au Canada avec Kiev en invité spécial, et pour défi de dégager une position commune sur l'Ukraine et de lisser les tensions nées de la guerre commerciale initiée par Donald Trump.
Ce rendez-vous, aussi appelé G7 Finances, se tient alors que les pays membres (Etats-Unis, Japon, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie et Canada) peinent à afficher un front uni depuis le retour à la la Maison Blanche de Donald Trump.
Le président américain a remis en question l'aide à l'Ukraine, sidéré ses alliés en imposant de nouveaux droits de douane, et répété qu'il souhaitait annexer le Canada, qui préside le G7 cette année.
L'ouverture officielle de la réunion des ministres des Finances et banquiers centraux est programmée mercredi au coeur des Rocheuses canadiennes, dans l'écrin du parc national de Banff (ouest).
Mais le ministre canadien des Finances François-Philippe Champagne a tenu à inviter dès mardi son homologue ukrainien Sergii Marchenko en signe de soutien au pays en guerre avec la Russie. Les deux hommes tiendront une conférence de presse à 16H00 locales (22H00 GMT).
Kiev cherche à convaincre Washington d'accentuer la pression sur Moscou via de nouvelles sanctions.
L'Union européenne (UE), qui a elle adopté mardi un 17e paquet de sanctions contre Moscou, a dit espérer une "réaction forte" de l'exécutif américain si Moscou campe sur sa position.
- "Signal clair" -
Pour les Européens, une des priorités du G7 Finances au Canada sera de faire en sorte que la délégation américaine accepte d'afficher un soutien sans équivoque à l'Ukraine dans le texte final issu de cette réunion, sur lequel travaille la présidence canadienne.
"Nous devons envoyer un signal clair indiquant que le G7 reste fermement aux côtés de l'Ukraine", a déclaré le vice-chancelier et ministre allemand des Finances Lars Klingbeil, cité dans un communiqué.
"Nous ne pourrons pas accepter un langage qui serait complètement édulcoré", a fait savoir mardi à des journalistes le ministère français de l'Economie.
Un autre conflit - commercial celui-là - sera dans toutes les têtes à Banff même si aucune session de travail ne concernera spécifiquement la question des droits de douane, a indiqué un responsable canadien. Il est certain que le sujet sera abordé, en particulier dans des entretiens bilatéraux.
La présidence canadienne a fixé comme priorité des discussions autour des "risques qui pèsent sur les perspectives économiques mondiales". Seront aussi discuté "les effets globaux de l'intelligence artificielle", la criminalité financière...
Donald Trump a provoqué une onde de choc début avril en instituant des nouveaux droits de douane sur la plupart des produits entrant aux Etats-Unis.
Il a depuis fait en partie marche arrière et scellé un accord commercial vanté comme "historique" avec Londres.
Mais les taxes sur les produits importés restent nettement plus élevées qu'avant son retour à la Maison Blanche, faisant craindre un ralentissement économique généralisé.
- "Tendre la main" -
Les membres du G7 cherchent à convaincre l'administration Trump de revenir complètement sur ses droits de douane et devraient se presser à Banff autour de son ministre Scott Bessent.
Aucun tête-à-tête n'est toutefois à l'ordre du jour pour l'instant entre le ministre hôte, le Canadien François-Philippe Champagne, et son homologue américain.
Tokyo a indiqué à l'AFP que la délégation japonaise se tenait prête à échanger avec Scott Bessent sur "plusieurs problématiques entre les deux pays, y compris le taux de change" entre dollar et yen.
"Les différends commerciaux actuels doivent être réglés le plus rapidement possible dans l'intérêt de tous", a plaidé de son côté le ministre allemand des Finances, soulignant que l'UE continuait de "tendre la main" aux Américains.
Le secrétaire américain au Trésor a semblé, à plusieurs reprises, adoucir les positions de Donald Trump. Il a aussi récemment négocié avec Pékin une détente après que les droits de douane eurent atteint un niveau exorbitant des deux côtés.
Au sein du gouvernement Trump, "il a montré qu'il pouvait être la figure raisonnable", note Carl Weinberg, chef économiste au cabinet d'analyses High Frequency Economics.
Le ministre reste toutefois "sous pression pour dérouler les promesses" du président, ajoute-t-il.
C.Koch--VB