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ArcelorMittal: face aux 600 suppressions de postes en France, l'Etat sommé d'intervenir
Au lendemain de l'annonce par ArcelorMittal de 600 suppressions de postes dans le nord de la France, des voix de gauche et des syndicalistes ont exhorté jeudi l'Etat à intervenir, François Ruffin l'appelant à entrer au capital du géant sidérurgique.
"L'industrie est en train de crouler (...) sous des effets d'importations massives et à bas coût", a déploré le député de gauche de la Somme, devant l'usine de Dunkerque.
Selon lui, une entrée au capital de l'État ne suffit pas: "Il doit y avoir derrière un volet protection", avec "des protections européennes", des "taxes aux frontières", des "barrières douanières", des "quotas d'importation", sinon, "l'industrie sur notre continent, c'est fini", a-t-il estimé.
Le deuxième sidérurgiste mondial, aux prises avec une crise historique de l'acier en Europe, a suspendu des projets d'investissements massifs dans la décarbonation du site de Dunkerque, réclamant des mesures pour protéger l'acier décarboné européen de la concurrence notamment chinoise.
Le secrétaire général de la CGT ArcelorMittal Dunkerque, Gaëtan Lecocq, a également appelé l'Etat à intervenir "rapidement", à défaut de quoi on parlera "de milliers, voire de dizaines de milliers d'emplois" menacés, a-t-il prévenu.
"C'est la première saignée. Il faut arrêter l'hémorragie tout de suite", a ajouté le syndicaliste. "Nous sommes pour un acier vert, si Mittal ne veut pas le faire, qu'il dégage. On n'a pas besoin de Mittal pour faire du métal".
"La stratégie de Mittal, c'est de se désengager de l'Europe", a-t-il accusé, estimant que le groupe cherche en réalité à "augmenter sa marge" en délocalisant. "S'il veut laisser crever l'outil, qu'il s'en aille, et qu'on nationalise ".
Interrogé à ce sujet, le cabinet du ministre français de l'Industrie a souligné que "la question n'est pas vraiment posée puisque Arcelor n'est pas à vendre".
"Ce qu'il faut c'est redonner confiance" et "convaincre l'entreprise que la Commission européenne (...) sera capable d'avoir des mesures de protection fortes" pour permettre "aux industries de base de produire en Europe avec les contraintes européennes", a poursuivi cette source.
A Florange (Moselle), l'inquiétude est aussi vive parmi les salariés. "C'est une trahison de la direction. Des salariés pleurent parce qu'ils savent qu'ils vont perdre leur emploi", rapporte Julien Walterspieler, élu CFDT.
Le plan présenté mercredi par ArcelorMittal prévoit la suppression de quelque 600 postes dans le nord de la France, touchant les fonctions support – délocalisées vers l'Inde – mais aussi la production, à la grande surprise des syndicats.
- "On pourrait nationaliser" -
Le projet concerne les usines de Dunkerque, Florange, Basse-Indre, Mardyck, Mouzon, Desvres et Montataire, qui emploient au total quelque 7.100 salariés.
Sur CNews/Europe 1, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas a attribué cette situation à "la non-compétitivité de la sidérurgie européenne dans son ensemble".
Elle a rappelé "la surproduction chinoise, notamment en acier, qui vient complètement bousculer les marchés", réclamant à l'Union européenne "des mesures de protection".
Le commissaire européen à l'Industrie, Stéphane Séjourné, a exprimé jeudi son "incompréhension" , estimant que le plan de soutien de l'UE à la filière intégrait l'ensemble des demandes d'ArcelorMittal.
En mars, la Commission avait annoncé une réduction des importations d'acier en Europe de 15% pour protéger la filière sidérurgique en crise, avec un durcissement de quotas à partir d'avril.
La cheffe des députés LFI, Mathilde Panot, a dénoncé sur TF1 les annonces du groupe, soulignant qu'Arcelor Mittal "a reçu des centaines de millions d'euros d'argent public". "On pourrait nationaliser Arcelor Mittal", a-t-elle ajouté.
Pour Fabien Roussel (PCF), le plan d'ArcelorMittal "est annonciateur de graves menaces sur la sidérurgie française". "Nous voulons que cet acier continue d'être produit en France", a-t-il dit sur SudRadio, martelant sur X "Produisons. Nationalisons".
Le président du Medef, Patrick Martin, a pour sa part estimé que la France payait aujourd'hui "les errements de l'UE sur le prix de l'énergie" et "une stratégie très offensive, très agressive, de la part de la sidérurgie chinoise".
"Il faut réguler le marché: le Medef est résolument pour le libre-échange mais on sait tous que les Chinois (...) ont déversé d'une certaine manière ces excédents de production sur le marché européen", a-t-il ajouté.
zl-gbh-sw-od-im/cnp/as
G.Schmid--VB