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Kiev et Moscou s'accusent de vouloir faire échouer l'accord en vue d'une trêve limitée
La Russie et l'Ukraine se sont mutuellement accusées mercredi de vouloir faire échouer un accord annoncé la veille par l'intermédiaire des Etats-Unis qui doit déboucher, sous conditions, à une trêve en mer Noire et à un moratoire sur les frappes visant les sites énergétiques.
Mercredi matin, les belligérants ont ainsi dénoncé les attaques menées dans la nuit par chaque camp.
Après un chassé-croisé diplomatique en Arabie saoudite de dimanche à mardi, les Américains ayant négocié séparément avec des délégations russes et ukrainiennes, un accord a été annoncé sur un cessez-le-feu provisoire à venir en mer Noire et la réactivation d'un accord devant permettre la navigation commerciale dans cette zone.
Mais la Russie a fixé des conditions drastiques à sa mise en oeuvre : la levée de certaines sanctions prises contre elle en raison de son assaut en Ukraine qui dure depuis plus de trois ans.
A Bruxelles, un porte-parole de l'UE a toutefois déclaré que "la fin de l'agression russe non provoquée et injustifiée en Ukraine et le retrait inconditionnel de toutes les forces militaires russes de l'ensemble du territoire ukrainien seraient les principales conditions préalables à la modification ou à la levée des sanctions".
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a quant à lui dénoncé mercredi de nouveaux raids nocturnes russes, avec l'envoi de "117 drones" explosifs, "un signal clair" selon lequel Moscou ne veut pas d'"une véritable paix", a-t-il dit, faisant état de "maisons, magasins et infrastructures civiles endommagés" dans la région de Soumy (nord) et d'une entreprise touchée à Kryvyï Rig (centre).
M. Zelensky s'est ensuite rendu à Paris où il doit rencontrer en fin d'après-midi son homologue français Emmanuel Macron pour "préparer" le sommet du lendemain dans la capitale française des pays de la "coalition des volontaires" prêts à apporter des garanties de sécurité à l'Ukraine
Pour son ministre des Affaires étrangères, "l'Ukraine a prouvé qu'elle n'était pas un obstacle à la paix" et que c'était à la Russie de démontrer "par des actions concrètes, et non des manipulations, qu'elle désire vraiment arrêter la guerre".
- Kiev accuse les Russes de "traîner les pieds" -
Volodymyr Zelensky a en conséquence appelé ses alliés à faire "pression" sur le Kremlin, en particulier les États-Unis, dont le président, Donald Trump, a entrepris un rapprochement avec Moscou.
Côté russe, les militaires ont accusé l'Ukraine d'avoir lancé des opérations contre des sites énergétiques.
"Malgré la déclaration publique de Zelensky acceptant les accords russo-américains (...), le régime de Kiev a poursuivi ses attaques", ont-ils affirmé.
Dans un communiqué, l'état-major de l'armée ukrainienne a estimé que "le pays agresseur" portait "des accusations fausses et sans fondement afin de prolonger la guerre" et de "tromper le monde".
A l'issue des négociations en Arabie saoudite, la Maison Blanche a diffusé deux communiqués séparés évoquant le moratoire sur les frappes contre des sites énergétiques. Mais aucune date précise n'y était évoquée, ni aucune condition.
Ceux-ci disent que les parties ont convenu de prendre "les mesures pour la mise en oeuvre (...) de l'accord sur l'interdiction des frappes contre les installations énergétiques" dans les deux pays.
Moscou affirme ne plus bombarder de tels sites ukrainiens depuis le 18 mars et une conversation téléphonique entre Donald Trump et le président russe Vladimir Poutine, lorsque ce dernier avait rejeté la proposition américaine d'une trêve totale et inconditionnelle que Kiev avait pourtant acceptée.
L'Ukraine dit que cela est faux, sans toutefois avoir donné le détail des infrastructures touchées ou visées.
Pour elle, la Russie joue la montre en refusant un cessez-le-feu en vue de pousser son avantage militaire sur le terrain.
"Je pense que la Russie veut en finir (avec la guerre) mais il se peut qu'elle traîne les pieds", a reconnu M. Trump dans un entretien mardi.
- Contacts "vraiment intensifs" -
S'agissant de la mer Noire, le Kremlin a déclaré être en contact avec Washington pour aboutir à la mise en oeuvre de l'accord de mardi et à la réactivation d'une initiative permettant la navigation commerciale, que la Russie avait abandonnée à l'été 2023.
Celle-ci réclame la levée de sanctions notamment bancaires et touchant aux assurances adoptées par les Occidentaux et qui de facto entravent les exportations russes de céréales et d'engrais.
Moscou avait claqué en 2023 la porte de l'Initiative de la mer Noire, un accord conclu sous l'égide de l'ONU et de la Turquie, qui permettait à l'Ukraine d'exporter sa production agricole. La Russie jugeait que le Occidentaux n'avaient pas tenu parole en ne levant pas lesdites sanctions.
L'Ukraine a depuis mis en place un couloir maritime pour commercer mais ses ports et des navires à quai sont régulièrement attaqués.
A l'issue du cycle saoudien de négociations dont la portée reste incertaine, le Kremlin s'est félicité de son rapprochement avec les Etats-Unis de Donald Trump, saluant la "manière pragmatique et constructive dont se déroule ce dialogue".
Selon le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, des contacts "vraiment intensifs" sont en cours.
D.Bachmann--VB