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"Quelle électricité?": à Gaza, le courant ne passe plus depuis dix-sept mois
"Quelle électricité veulent-ils couper? Il n'y en a pas", ironise Abdullah Mortaja, un habitant de Gaza, après la décision lundi d'Israël de cesser d'approvisionner le territoire palestinien pour mettre la pression sur le Hamas dans les négociations de trêve.
Les déclarations israéliennes sont des "blagues", estime cet enseignant de 40 ans, rappelant que le courant ne passait déjà presque plus depuis l'attaque sans précédent du mouvement islamiste palestinien sur Israël, le 7 octobre 2023, et le début de la guerre.
La dizaine de lignes à haute tension entre Israël et Gaza avaient été débranchées quelques jours plus tard. Une seule a été réalimentée par Israël en novembre 2024 pour relancer la station de dessalement d'eau de Deir el-Balah (centre).
A la veille de nouvelles négociations indirectes entre Israël et le Hamas à Doha sur la poursuite de la fragile trêve en vigueur depuis le 19 janvier, le ministre israélien de l'Energie a voulu dimanche "utiliser tous les outils à disposition pour" peser sur le Hamas.
Celui-ci a dénoncé un "chantage mesquin", alors que les livraisons d'aide humanitaire sont déjà bloquées depuis le 2 mars.
Lundi matin, les employés de l'usine faisaient le tour, l'air grave, des installations. D'autres chargeaient l'eau traitée dans des camions-citernes et des gros réservoirs de plastique.
- Réseau détruit -
Environ 600.000 personnes bénéficient de cette production d'eau potable, dit à l'AFP Jonathan Crickx, porte-parole de l'Unicef dans les Territoires palestiniens.
Mais même si la station peut maintenir un semblant d'activité grâce à ses panneaux solaires, la population dépendra désormais de l'eau des puits, contaminés à cause d'une salinité très élevée, ou des livraison d'eau par les ONG internationales, a souligné une autre source de l'ONU.
Dans le reste du territoire de 2,4 millions d'habitants, l'électricité manque depuis depuis dix-sept mois.
Avant la guerre, l'approvisionnement était précaire car dépendant des paiements de l'Autorité palestinienne, qui s'est parfois servie de ces factures comme moyen de pression sur le Hamas, au pouvoir à Gaza depuis 2007.
Quinze mois de combats ont détruit les pylônes électriques, les agglomérats de câbles ne mènent plus à rien et les transformateurs sont éventrés ou soufflés par les explosions.
L'armée israélienne "a complètement détruit 70% du réseau de distribution", affirme à l'AFP un dirigeant de la compagnie d'électricité de Gaza requérant l'anonymat.
"Couper l'électricité ne fera qu'aggraver nos souffrances", commente Jihan Khalil, 35 ans, qui a fui la ville de Gaza, dans le nord, vers Nousseirat, dans le centre.
Réfugiée dans une école transformée en centre d'accueil, Mme Khalil explique ne laver les vêtements de ses enfants qu'occasionnellement et manquer de lumière.
La nuit, le territoire est plongé dans le noir presque total. Dans de rares bâtiments encore debout - 60% du bâti a été détruit selon les Nations unies - des fenêtres apparaissent parfois furtivement, dessinées par un carré de cette lumière blanche et tremblante caractéristique des LED bon marché.
- Parades -
Toutes les pistes sont explorées pour trouver des parades à la pénurie d'électricité qui enfonce encore plus la population de Gaza, plongée dans une situation humanitaire dramatique.
"Nous cuisinons au feu de bois", explique Baha al-Helou, un homme d'une quarantaine d'années de Gaza, "nous sommes revenus cinquante ans en arrière, à l'époque des bougies".
"L'alternative, c'est le générateur public dans la rue, on n'a pas le choix et c'est très cher", ajoute Hani Ajour, un charpentier qui ne se branche que quelques minutes par jour pour faire fonctionner ses machines.
Des cours d'immeubles aux hôpitaux de Gaza, des centaines de générateurs, alimentés en carburant, vrombissent depuis longtemps.
Certains préfèrent les panneaux solaires, un dispositif moins efficace et vendu près de 2.000 euros, une fortune à Gaza. On en voit même devant les tentes de fortunes où vivent les déplacés.
Et pour les plus démunis, dans les rues, les vendeurs de légumes ou de cigarettes à l'unité proposent de charger les téléphones sur une multiprise pour quelques shekels (moins d'un euro).
C.Bruderer--VB