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Négociations commerciales: les supermarchés annoncent une "quasi-stabilité" des tarifs
A l'issue des négociations entre la grande distribution et ses fournisseurs agro-industriels, les supermarchés ont affirmé dimanche avoir obtenu en moyenne une "quasi-stabilité" des tarifs auxquels ils achèteront une grande partie de ce qui garnira leurs rayons en 2025.
"Les négociations sont finies", a affirmé la déléguée générale de la fédération patronale des supermarchés (FCD) Layla Rahhou, dans un communiqué transmis à l'AFP. "L'atterrissage montre une quasi-stabilité qui sera bénéfique aux consommateurs après les années d'inflation que nous avons connues", assure-t-elle.
Selon cette dernière, "tout est signé à quelques rares exceptions près", même si "les grandes multinationales ont joué la montre" dans ces négociations qui se sont achevées samedi.
Le tarif d'achat a un impact sur le prix de vente final au consommateur, mais celui-ci est fixé librement par la distribution, en fonction de la marge plus ou moins élevée qu'elle décide de prendre sur chaque produit.
L'AFP a par exemple consulté un graphique sur la différence entre le prix d'achat au fournisseur et celui du prix facturé au consommateur par un des distributeurs français. Le prix d'achat au fournisseur représente "en moyenne 72%" du prix de vente, selon cette source.
Concrètement, pour un prix en rayon de 2,50 euros (hors taxe), le prix d'achat hors taxe au fournisseur serait de 1,80 euros. La marge de 0,70 euros est utilisée pour payer les frais de personnel (23 centimes), la logistique (11 centimes), les loyers (6 centimes), l'énergie (2 centimes)... Pour un bénéfice effectif d'un peu plus de 5 centimes, soit 2%.
Les supermarchés font généralement peu ou pas de marge sur certains produits bien connus et comparables, le pot de Nutella de Ferrero ou la bouteille de Coca-Cola par exemple: les clients ont tendance à se baser sur ces produits pour déterminer quelle enseigne est la mieux-disante sur les prix en général.
- "SRP+10" -
Sauf exceptions, les magasins n'ont pas le droit de vendre à perte. Dans le cas de l'alimentaire, ils doivent même prendre une marge minimale de 10% depuis fin 2018.
Cette disposition d'encadrement du "seuil de revente à perte" (dit SRP+10), adoptée dans le cadre des lois Egalim censées protéger le revenu des agriculteurs dans les négociations entre distribution et industriels, a coûté "plusieurs milliards d'euros" aux consommateurs, "sans impact sur le revenu agricole", a récemment regretté l'association UFC-Que Choisir.
Malgré cela, un consensus existe entre syndicats agricoles, industriels et grande distribution sur son maintien et le gouvernement prévoit de prolonger sa mise en place "pour trois ou quatre ans" dès le mois d'avril, a dit mercredi sur Public Sénat le ministre des Relations avec le Parlement Patrick Mignola.
Il a aussi précisé que la nouvelle révision des lois Egalim dans leur ensemble était attendue "avant l'été ou juste après l'été".
Depuis le premier quinquennat d'Emmanuel Macron, les parlementaires se sont penchés à plusieurs reprises sur ces négociations tendues et leur impact sur la rémunération des agriculteurs, même si la grande distribution n'est qu'un des débouchés de la production agricole, à hauteur d'un gros tiers selon la FCD.
- Sanctions en 2024 -
Ces travaux législatifs prévoient notamment une "sanctuarisation de la matière première agricole" dans la négociation, pour éviter que le prix payé à l'agriculteur ne serve de variable d'ajustement.
Mais les distributeurs manquent de visibilité sur "le montant de la matière première agricole" dans les box de négociation, a assuré dimanche Layla Rahhou, de la FCD. La loi Egalim "a été respectée, mais elle doit évoluer et imposer vraiment la transparence sur la matière agricole".
Des industriels ont de leur côté accusé les supermarchés de ne pas respecter ces lois, notamment en négociant depuis l'étranger le tarif, mais aussi la place en rayons ou le calendrier promotionnel par exemple.
Les distributeurs assurent négocier à l'étranger pour un meilleur rapport de force face aux géants comme Mondelez ou Nestlé.
Lors des négociations pour 2024, les centrales d'achat internationales de E.Leclerc et Carrefour, les deux premiers distributeurs français en parts de marché, ont été sanctionnées par la Répression des fraudes (DGCCRF) pour n'avoir pas respecté la date butoir des négociations.
R.Buehler--VB