
-
Le chikungunya toujours sur une pente croissante dans l'Hexagone
-
Spatial: la start-up allemande Isar Aerospace décroche son premier contrat avec l'ESA
-
La "REF" du Medef s'ouvre, à nouveau sous le signe de l'inconnue politique
-
Pékin glorifie le rôle des communistes pour les 80 ans de la victoire de 1945
-
Argentine: contre l'obsolescence électronique, un collectif recycle et innove
-
Eurobasket-2025: l'"Ours dansant" Yabusele apporte un peu plus sa patte
-
Au Danemark, la découverte d'un premier "portrait" d'un Viking
-
La Bourse de Paris prudente, entre budget et Nvidia
-
Foetus et squelettes: dans un musée américain, des restes humains au coeur d'un débat éthique
-
"Une invasion": face au surtourisme, Paris veut moins de cars
-
Chaleur: Tokyo enregistre un record de 10 jours consécutifs à 35°C ou plus
-
Eurobasket: Jokic et la Serbie en grands favoris
-
Equipe de France: cap sur le Mondial, Rabiot au centre de l'attention
-
Mort d'un streamer: la plateforme Kick s'engage à coopérer avec la France
-
Etats-Unis: la surtaxe douanière sur les produits indiens passe à 50%
-
US Open: Gauff chahutée, Sinner et Swiatek dominateurs
-
Le festival de Venise s'apprête à accueillir le gratin du cinéma mondial
-
La "REF" du Medef s'ouvre encore sous le signe de l'inconnue politique
-
Macron, Merz et Tusk en Moldavie pour afficher leur soutien face à Moscou
-
Borne fait sa rentrée, dans un contexte politique incertain
-
Conseil des ministres: Macron retrouve un gouvernement sur le fil du rasoir
-
Après une série noire d'explosions, la mégafusée Starship d'Elon Musk signe un retour réussi
-
Un juge brésilien ordonne une surveillance permanente de Bolsonaro pour "risque de fuite"
-
Wall Street termine en hausse, ignore les attaques contre la Fed et attend Nvidia
-
Taylor Swift va se marier avec le joueur de football américain Travis Kelce
-
US Open: Boisson s'incline au premier tour
-
Taylor Swift va se marier avec la star du football américain Travis Kelce
-
Un loup responsable de plusieurs attaques de moutons abattu en Aveyron
-
Une "offense à la France tout entière" : Macron réplique à Netanyahu sur l'antisémitisme
-
La mégafusée Starship d'Elon Musk prête au décollage, après une série noire d'explosions
-
Le visa américain d'un ministre brésilien révoqué, "geste irresponsable" pour Lula
-
Claire Léost quitte Prisma pour la direction de CMA Media, propriétaire de RMC BFM
-
Suppression des jours fériés: "La CFDT ne participera pas à cette négociation", dit Marylise Léon
-
Vote de confiance: Bayrou veut y croire, mais les oppositions sont déjà tournées vers l'après
-
Tour d'Espagne: David Gaudu s'empare du maillot rouge de leader
-
Grève à Radio France: pas de matinale sur plusieurs antennes
-
Avec Pérez et Bottas, Cadillac mise sur l'expérience pour ses débuts en F1
-
La côte atlantique face à une "puissante houle", drapeaux rouges sur les plages
-
Cyclisme: Ferrand-Prévot, pas rassasiée, sera au départ des Mondiaux de Kigali
-
Vote de confiance: Bayrou se bat mais les oppositions sont déjà tournées vers l'après
-
Bayrou veut redonner aux partenaires sociaux la gestion de la protection sociale
-
Wall Street peu inquiète par les menaces de Trump contre la Fed
-
Formule 1: Sergio Pérez et Valtteri Bottas piloteront pour Cadillac en 2026
-
En Arabie saoudite, le couple Ronaldo-Georgina symbole d'une ouverture à deux vitesses
-
Mort d'un streamer en direct: le parquet de Paris ouvre une enquête distincte sur la plateforme Kick
-
Volley: Mission accomplie pour les Bleues, qualifiées pour les 8es du Mondial
-
Mondiaux de badminton: Toma Jr Popov rejoint Lanier et Christo Popov au 2e tour
-
Dans la campagne colombienne, un tournoi de foot féminin en bottes, poncho et chapeau
-
Désarmement du Hezbollah: les Etats-Unis veulent des actes, selon une émissaire
-
Dans les mythiques marais d'Irak, l'errance des éleveurs de buffles privés d'eau

Pétrole: les prix au plus haut depuis 2014, entre tensions sur l'offre et risques géopolitiques
Les prix du Brent et du WTI évoluaient mardi à leur plus haut niveau depuis plus de sept ans, dopés par des perturbations de l'offre, de vives tensions géopolitiques et une remontée de la demande, malgré le variant Omicron.
Vers 08H50 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord se négociait pour 87,60 dollars, après avoir grimpé jusqu'à 88,13 dollars plus tôt en séance. Il a ainsi allègrement dépassé son niveau d'octobre 2014 (86,74 dollars) dès la matinée en Asie, un jour après avoir rattrapé son niveau d'octobre 2018.
Le baril américain de WTI s'échangeait pour 85,25 dollars, après avoir atteint 85,74 dollars un peu plus tôt dépassant son pic d'octobre dernier (85,41 dollars) qui était un plus haut depuis 2014.
Plusieurs facteurs contribuent à cette nouvelle poussée du pétrole, notamment les interruptions de production "en Libye, au Nigeria, en Angola, en Equateur et, plus récemment, au Canada en raison du froid extrême", selon Hussein Sayed, analyste chez Exinity.
"Les marchés restent concentrés sur l'équilibre délicat entre l'offre et la demande, qui semble avoir un impact assez important sur les fluctuations de prix tout au long de la reprise économique post-pandémie", remarque Walid Koudmani, analyste chez XTB.
- Tensions géopolitiques -
Les risques géopolitiques s'ajoutent à l'équation, et ce dans plusieurs zones du globe en même temps, du Golfe à l'Ukraine.
Lundi des rebelles yéménites Houthis ont attaqué des installations civiles aux Emirats arabes unis, faisant trois morts.
Une coalition militaire sous commandement saoudien a riposté par des raids aériens sur Sanaa, la capitale du Yémen aux mains des Houthis. Washington a aussi promis de "faire rendre des comptes" aux rebelles yéménites, qui sont soutenus par l'Iran.
Ces événements "ont encore davantage stimulé les prix" du pétrole, relevait l'analyste d'ING Warren Patterson.
Les regards sont aussi braqués sur la menace persistante d'une invasion de l'Ukraine par la Russie. Avec de nouvelles perturbations de l'approvisionnement en gaz russe de l'Europe, les prix de l'énergie, et donc du brut, pourraient encore augmenter, selon certains analystes.
Les prix du gaz naturel, toujours très élevés, contribuent à la hausse des cours du pétrole. Il en résulte "une augmentation de la demande de diesel et de fioul en remplacement du gaz naturel, partout où cela est possible", souligne Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Quant au variant Omicron du Covid-19, initialement perçu comme une menace pour les achats de brut, il s'avère moins grave pour la demande que ses prédécesseurs.
- L'Opep en position de force -
"Seuls les membres de l'Opep et leurs alliés peuvent faire baisser les prix à ce stade en pompant davantage de brut", relève M. Sayed. "Au lieu de cela, les pays de l'Opep+ vont probablement s'en tenir à leur stratégie d'assouplissement progressif des réductions de production, car ils profitent des prix élevés actuels", poursuit-il.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et ses partenaires (Opep+) dont la Russie annoncent en effet mois après mois des augmentations marginales de leurs objectifs d'extractions, et peinent à les atteindre, ce qui ne devrait pas permettre de répondre aux besoins.
L'Arabie saoudite avait affirmé au début de l'année que le respect de l'accord et des plafonds était essentiel. En d'autres termes, les membres disposant d'une capacité de réserve ne peuvent pas et ne doivent pas intervenir pour compenser le manque de production des membres qui ne sont pas en mesure de respecter leurs plafonds.
"Les écarts de production de l'Opep+ devraient se creuser, la Russie étant le prochain grand facteur de déficit", prévoit Joel Hancock pour Natixis. Selon lui, la croissance de l'offre de pétrole hors Opep+ et hors Etats-Unis étant "relativement faible", il faudra "faire appel au pétrole de schiste américain pour répondre à la croissance prévue de la consommation".
Pendant la pandémie, le plongeon des cours du brut avait fait basculer dans l'insolvabilité des entreprises de forage de pétrole de schiste, dont le coût de production est bien plus élevé que le pétrole léger foré par exemple en Arabie saoudite.
De nombreux analystes s'attendent désormais à voir les prix du brut dépasser les 90 dollars le baril, voire la barre des 100 dollars, ce qui semblait encore impossible à envisager il y a quelques mois. Les analystes de Goldman Sachs voient par exemple le Brent atteindre 96 dollars cette année, puis 105 dollars en 2023, selon une note publiée lundi.
K.Brown--BTB