
-
La Bourse de Paris en légère hausse avant l'inflation américaine côté producteurs
-
En Russie, la lutte désespérée des écologistes pour sauver un parc national
-
Aux Philippines, les "Nikkei-jin", nés lors de la guerre, toujours à la recherche de leurs proches japonais
-
Le Soudan frappé par la pire épidémie de choléra depuis des années, au moins 40 morts
-
En plein été, des pastilles surfent sur les mythes autour de l'hydratation
-
La Corée du Nord dément le retrait des haut-parleurs de propagande à la frontière avec le Sud
-
Sur les rives d'un lac, du répit et de la fraîcheur pour des Ukrainiens épuisés par la guerre
-
Stallone et Gloria Gaynor choisis par Trump pour les prix du Kennedy Center
-
Fromages rappelés: "aucune contamination des produits" détectée depuis la mi-juin
-
Gymnastique: Rebeca Andrade fait l'impasse sur les Mondiaux d'octobre
-
Canicule: fin de la vigilance rouge, l'orange étendue à 80 départements vendredi
-
Gambie: trois femmes inculpées après le décès d'un nourrisson excisé
-
Trump veut donner un coup de fouet à l'industrie spatiale américaine
-
Les avocats de Bolsonaro demandent l'acquittement à son procès pour tentative présumée de coup d'Etat
-
Les Colombiens ont dit un dernier adieu au candidat présidentiel assassiné
-
Le bitcoin bat un nouveau record et dépasse les 124.000 dollars
-
Des scientifiques découvrent un taux important de changement de sexe chez certains oiseaux
-
Pollution plastique: quelques heures pour un impossible traité
-
Affectés par le feu, les viticulteurs des Corbières attendent l'aide de l'Etat
-
La majorité de la France toujours en surchauffe, au 7e jour de canicule
-
Le 12e album de Taylor Swift sortira le 3 octobre
-
Les Colombiens ont dit un dernier adieu au sénateur assassiné
-
Le typhon Podul rétrogradé en tempête tropicale, touche les côtes chinoises
-
Évasion d'Amra: un complice extradé du Maroc mis en examen à Paris
-
Foot: le Paris SG s'offre la Supercoupe au bout du suspense
-
Évasion d'Amra: deux complices arrêtés au Maroc en cours d'extradition
-
Au Canada, d'inquiétants feux de forêts se rapprochent de trois villes
-
Pollution plastique: les discussions volent en éclats à Genève
-
Salvador: un immense lac envahi d'algues vertes, pêche et tourisme à l'arrêt
-
Ukraine: Trump veut réunir Poutine et Zelensky après l'Alaska
-
Noyades: apprendre à nager est un "droit fondamental" pour l'ex-championne Charlène de Monaco
-
Au Canada, d'inquiétants feux de forêts se rapprochent de deux villes
-
Pollution plastique: en Asie, une marée sans fin
-
La Bourse de Paris soutenue par un environnement économique jugé plus clair
-
PMU: l'Etat fait le pari du changement de statut et de gouvernance
-
WNBA: "Je dois m'ajuster à mon rôle" de remplaçante, dit Johannès à l'AFP
-
Supercoupe d'Europe: une reprise très particulière pour Paris, en plein psychodrame Donnarumma
-
Wall Street poursuit son ascension après l'inflation américaine
-
Nouvelle-Calédonie: le FLNKS rejette l'accord de Bougival, Valls regrette un choix "incompréhensible"
-
Trump et Poutine en Alaska, rencontre déjà historique
-
Ukraine : l'armée russe accélère au moment où Zelensky s'adresse à Trump
-
La Grattachecca, le dessert glacé des Romains quand le soleil brûle
-
Ukraine: avancée de l'armée russe au moment où Zelensky s'adresse à Trump
-
Une partie de l'Europe toujours en proie aux incendies
-
L'armée israélienne approuve le plan pour la prise de la ville de Gaza
-
Fromages rappelés: un "lien possible" avec 21 cas de listériose dont 2 décès, selon le gouvernement
-
Le traité sur le plastique "au bord de la falaise"
-
Le Népal supprime les droits d'ascension pour 97 sommets montagneux
-
Les touristes du Golfe à l'assaut d'une ville de montagne polonaise
-
Zelensky appelle à contrer toute "tromperie" russe

Colombie: la mochila indigène, ustensile star de la zone verte de la COP16
C'est un objet du quotidien déjà bien connu des Colombiens, mais qui est en passe de devenir un incontournable dans la "zone verte" de la COP16 de Cali: la mochila, traditionnel sac cousu indigène qu'un nombre croissant de participants au forum semble adopter au fil des jours.
"C'est très fonctionnel, le design est sympa", raconte un délégué étranger à la COP, Mark Ekson, en montrant au côté sa petite musette noire rayée de jaune en fil de laine.
Si elle reste encore relativement discrète au centre de conférence où se déroulent les négociations, la sacoche est omni-présente sur la "zone verte", dans le centre-ville de Cali, où entre stands "participatifs" et échoppes se pressent chaque jour des milliers de personnes.
Des dizaines de boutiques d'artisanat et de communautés indigènes en vendent au public.
"Tout le monde en veut, tout le monde nous en achète! Des Colombiens bien sûr, mais aussi des étrangers", sourit Diana Imbachin, sur l'un de ces stands tenu par l'ONIC, Organisation nationale des indigènes de Colombie.
"C'est tellement joli et pratique. Et en plus une mochila, c'est quasi pour la vie", lance-t-elle, aux abord de la Maloca (tente communautaire) des peuples d'Amazonie spécialement construite pour l'occasion, l'un des lieux phares les plus animés et colorés de la "zone verte".
"C'est beau, c'est increvable. J'ai le mien depuis des années", sourit Sofia Riva, solide quadragénaire afro-colombienne, originaire du Choco (nord-ouest). "Ca ne vient pas de chez moi, mais il faut préserver cette tradition et aider les communautés qui les fabriquent".
- A chaque sac son histoire -
Avec ses couleurs vives et ses motifs géométriques symboliques, cette sacoche cousue main par les indigènes Wayuu, Aruhaco ou encore Kamsa, est un accessoire phare de l'artisanat indigène colombien.
"La mochila colombienne provient pour l'essentiel de deux régions du nord et nord-est de la Colombie", conte Dayana Hernandez, vendeuse d'un autre stand : de la Sierra Nevada, massif montagneux se jetant dans la mer des Caraïbes, et la Guajira, zone quasi-désertique à la frontière avec le Venezuela.
"La technique comme la durée de fabrication varient selon les ethnies", explique Mme Hernandez. "Chez nous les Wayuu de la Guajira, il faut de 3 à 4 jours à deux semaines pour coudre une mochila. Chaque famille a ses spécificités, moi j'ai appris de ma mère et de ma grand-mère".
Aux motifs plus sombres, les mochilas de la Sierra Nevada elles sont faites en fils de laine d'agneau par les peuples Arhuacos et Kankuama. Les prix varient entre 20 et 120 dollars, selon la finesse de fabrication.
Chacun de ces sacs en crochet "a sa propre histoire, mais il raconte aussi quelque chose de vous", souligne Jaime Chindoy, venu des montagnes du Putumayo (sud), région frontalière de l’Équateur pour vendre ses élégantes mochilas du peuple Kamsa. "Nos mochilas ont une charge énergétique, ils harmonisent...", assure-t-il.
La mochila, avec sa forme cylindrique comme un espace clos, est "un symbole de féminité, de fertilité, c'est un placenta ou un utérus maternel, une représentation de la Terre Mère, de la grande Mère Cosmique, l'origine et la fin de tout ce qui existe, explique Usemi Tutu, une vendeuse Arhuaco.
"Les étrangers tombent amoureux de nos mochilas. Chaque sac est unique, c'est comme une montre de luxe", mais en beaucoup plus écologique, explique José Carillo, 35 ans, sur le stand de l'ONIC.
"La mochila est une icône de la culture colombienne et de sa diversité. Nous Colombiens avons tous voulu avoir un de ces sacs (...) tissés par des femmes et qui représentent la vie, de la mer des Caraïbes aux sommets enneigés de la Sierra Nevada, c'est une culture qui tisse la vie", a commenté à l'AFP à Cali un chanteur star du folklore colombien, Carlos Vives.
A l'invitation du gouvernement de gauche du président Gustavo Petro, les peuples autochtones, indigènes et afro-descendants, sont d'importants protagonistes de la COP16. Le gouvernement a mis en avant "leurs connaissances ancestrales" et leurs liens à leur territoire en matière de protection de la planète devant les 196 pays réunis à Cali jusqu'au 1er novembre.
A.Zbinden--VB