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Biathlon: Martin Fourcade en homme de scène pour un "jubilé" avec les Français
Après une carrière bardée de titres, c'était son "unique regret": avoir dû tirer sa révérence à huis clos, en pleine émergence du Covid, en 2020. Bientôt, sur la base d'un projet original, Martin Fourcade va enfin pouvoir vivre son "jubilé", en montant sur scène à travers la France.
Kontiolahti, Finlande, 14 mars 2020. Après cinq titres olympiques et 11 sacres mondiaux en individuel, l'un des plus grands biathlètes de l'histoire termine sur une ultime victoire en poursuite... devant des tribunes vides. Le monde s'apprête alors à se confiner des mois durant face à la propagation du Covid-19.
Fourcade, lui, va mûrir un projet de spectacle sur son parcours de sportif de haut niveau. Intitulé "hors piste", d'une durée d'une heure quinze, le Catalan le présentera à partir de l'automne dans une dizaine de villes (17 dates au total), dont Perpignan, "où tout a commencé".
"Il me manquait quelque chose d'humain dans l'au-revoir que j'avais pu faire", explique à l'AFP celui qui occupe aujourd'hui les fonctions de président de la commission des athlètes des Jeux de Paris-2024 et qui est membre de celle du Comité international olympique (CIO).
QUESTION: D'où provient cette idée originale?
REPONSE: "C'est une envie qui est née pendant la phase du Covid. Je me suis rendu compte qu'il me manquait quelque chose d'humain dans l'au-revoir que j'avais pu faire au biathlon (...), ce qu'on appelle en sport de haut niveau un jubilé. Je me suis très vite rendu compte qu'un spectacle pouvait remplir toutes les cases, à travers une tournée en France, ce contact direct avec le public, des émotions que j'avais envie de partager, avec une prise de risque aussi".
Q: L'effet de surprise est réel, avez-vous cherché à le ménager?
R: "J'avais besoin de m'approprier le projet, de garder ça un peu confidentiel dans les premiers mois pour pouvoir avancer en toute sérénité dans sa construction. J'ai, par contre, au fil des années, beaucoup parlé de fin de carrière, ce qu'on appelle +la petite mort+ dans le jargon sportif. (...) En tout cas, en mon for intérieur, je peux dire que j'ai vraiment senti que le moment que j'avais choisi était le bon. Le seul regret avait été de ne pas pouvoir dire au revoir comme je l'imaginais".
Q: Avec ce spectacle, aurez-vous définitivement tourné la page?
R: "Oui, il y a ce ressenti. C'est une période de ma vie qui forcément me suivra jusqu'au bout, parce que c'est quelque chose de fort et que c'est une grande partie de mon identité (...). Mais c'est aussi quelque chose qui a pris fin sportivement il y a trois ans et qui doit trouver son point final et me permettre de passer à autre chose".
Q: Comment monte-t-on un tel spectacle quand on est novice?
R: "On se fait accompagner, comme en sport de haut niveau. En fait, il y a plein de parallèles. C'est à la fois des univers qui sont totalement différents dans les codes, sur la forme, mais qui, sur le fond, sont extrêmement proches, de la création du projet, où on va se poser, construire un calendrier de saison, à l'équipe qu'on construit... Jusqu'à ce trac de monter en scène sur une date bien précise. (...) J'ai constitué mon équipe un peu par morceaux. D'abord avec le co-auteur, Sébastien Deurdilly, qui travaille dans le monde de l'image, puis la production avec la scène nationale de Grenoble qui m'a présenté au metteur en scène Matthieu Cruciani. Au final, c'est un projet qui embarque une bonne vingtaine de personnes, dont une dizaine sur la partie tournée".
Q: Il y a plus de trac dans le dernier tir d'une course de biathlon ou à l'idée d'une première sur scène?
R: "Il y a plus de trac pour monter sur scène parce qu'aujourd'hui, je maîtrise moins l'univers. Quand j'arrivais sur un dernier tir de course, malgré la pression, j'avais ce bagage d'années de compétition et d'athlète qui me permettait d'avoir confiance. C'est tout l'enjeu des prochains mois de me construire par le travail cette sensation qui va permettre de transformer le trac de peur uniquement en trac de vigilance. Tout en sachant que la facilité, c'est quand même que je connais bien le personnage que je vais jouer...".
Q: Vous avez des fonctions au CIO et dans l'optique des Jeux. Vous gérez?
R: "J'ai devant moi un long tunnel qui prendra fin aux Jeux de Paris 2024. Je ne vais pas mentir, ça ne va pas être une année très reposante! Je pense que j'ai réussi (jusque-là) grâce à l'entourage que j'ai mis en place. Après, c'est quelque chose qui me plaît et il n'y a rien dans tout ça que je fais à contrecœur. C'est plutôt excitant".
Propos recueillis par Guillaume KLEIN
O.Bulka--BTB