
-
A bord du Nicolas-Jérémy, la dernière génération d'une lignée de pêcheurs
-
A Lagos, mourir par manque d'ambulances et excès d'embouteillages
-
De jeunes Américains défient Trump au tribunal pour son recul climatique
-
Sous le feu des critiques, le directeur du FBI Kash Patel s'explique devant le Congrès
-
Début du procès en appel du "violeur de Tinder" Salim Berrada
-
Un an après la crise de la vie chère, la Martinique étend son "bouclier qualité-prix"
-
Allemagne : verdict pour un Afghan jugé pour une attaque meurtrière au couteau
-
Présidentielle au Malawi: duel de vétérans sur fond d'économie moribonde
-
Le président nationaliste polonais à Berlin et à Paris pour parler histoire, sécurité et Mercosur
-
Les Etats-Unis frappent un nouveau bateau de "narcoterroristes" vénézuéliens
-
Le Sénat américain en passe de confirmer la nomination d'un conseiller de Trump à la Fed
-
Wall Street termine en hausse, nouveaux records avant la Fed
-
Brésil: la forêt amazonienne amputée d'une surface équivalente à l'Espagne en 40 ans
-
Rubio promet un soutien "indéfectible" à Israël, avant une visite à Doha
-
Au Zimbabwe, la vulnérabilité des prostituées après les coupes dans l'aide américaine
-
Un concert surprise de Bad Bunny retransmis en streaming samedi
-
Valorisation et gouvernance: la méga-fusion Airbus, Thales et Leonardo entre dans la phase décisive
-
Grèce: premiers objets récupérés de l'épave du Britannic, plus d'un siècle après son naufrage
-
Foot: Samuel Umtiti, un sacre et des blessures
-
A l'ouverture de leur procès aux assises, les premiers regrets de trois femmes jihadistes, dont la nièce des frères Clain
-
La surexposition aux pesticides des riverains des vignes démontrée par une vaste étude
-
La Bourse de Paris termine en hausse avant la Fed, portée par le luxe et la défense
-
Tour d'Espagne : Pedro Sánchez redit sa "profonde admiration" pour les manifestants propalestiniens
-
Les entreprises textiles européennes s'unissent pour réclamer des "actions d'urgence" contre la mode ultra-éphémère
-
Un Américain sur six évite désormais ou repousse la vaccination de ses enfants, selon un sondage
-
Au Bélarus, des exercices militaires avec la Russie aux portes de l'Otan
-
Athlétisme: et Armand Duplantis s'envola vers de nouveaux cieux à 6,30 m
-
Une aristocrate britannique et son compagnon emprisonnés pour la mort de leur bébé
-
L'ADN retrouvé sur la scène du meurtre de Charlie Kirk est celui du suspect, annonce le FBI
-
Rubio promet le soutien "indéfectible" des Etats-Unis à Israël
-
La flottille pour Gaza quitte la Tunisie, direction le territoire palestinien
-
Frappes israéliennes à Doha: le Qatar accuse Israël d'avoir voulu faire dérailler les négociations sur Gaza
-
Mondiaux d'athlétisme: Armand Duplantis, né pour sauter
-
"Bloody Sunday" : au procès d'un soldat britannique, le récit de "tirs injustifiés" de l'armée
-
Violente passe d'armes entre Radio France et les médias Bolloré
-
Le suicide assisté au cœur du procès à Paris de militants de l'aide à mourir
-
Procès aux assises requis pour "l'égérie" française du groupe Etat islamique, Emilie König
-
Tiktok: la Chine et les Etats-Unis parviennent à un accord à Madrid
-
Wall Street avance, baisse de taux de la Fed et négociations avec la Chine dans le viseur
-
Mondial de rugby: Charlotte Escudero, fer de lance de la révolte tricolore
-
"Aucun regret": les manifestants népalais blessés fiers d'avoir porté le changement
-
Tiktok: Chine et Etats-Unis "très proches" d'un accord à Madrid selon le Trésor américain
-
Turquie: la justice offre un répit au principal parti d'opposition
-
Népal: trois ministres du nouveau gouvernement provisoire nommés
-
La Bourse de Paris en hausse, les yeux sur la Fed
-
Rubio rencontre Netanyahu à Jérusalem pour parler des conséquences de la frappe au Qatar
-
En Grèce, des mouches stériles pour lutter contre la destruction des cultures fruitières
-
Chine: l'industrie et la consommation marquent le pas
-
Privée de financements publics, une radio locale américaine lutte pour sa survie
-
Les moments marquants des Emmy Awards : concision, Colbert, femmes et politique

Aux Etats-Unis, la mort d'Elizabeth II signe "la fin d'une époque"
Drapeau en berne à la Maison Blanche, Empire State Building illuminé... à des milliers de kilomètres du palais de Buckingham, les Etats-Unis, ancienne colonie britannique, partageaient eux aussi leur peine jeudi soir après le décès de la reine Elizabeth II.
Le décès, à 96 ans, de cette insubmersible monarque, qui a vu passer tous les puissants de ce monde et rencontré 13 présidents américains, représente "la fin d'une époque", estime José Reyes, 37 ans, au milieu des écrans de l'effervescente Times Square, en plein centre de New York.
"Je pense que je me souviendrai de cette journée", prédit Jeremy Bourg, employé dans la finance de 36 ans, de la même façon qu'"on se souvient de là où on était quand la princesse Diana est décédée".
- 96 coups -
Aux Etats-Unis comme ailleurs, l'heure est aux hommages. A quelques encablures de Times Square, l'imposant Empire State Building s'est illuminé dès le coucher du soleil. Il brillait en pourpre, symbole de la monarchie, et en argenté, couleur des 70 ans de règne de la Reine, célébrés en juin dernier.
Elizabeth II s'était d'ailleurs rendue en haut de l'immeuble en 1957, lorsqu'il était le plus haut bâtiment du monde.
A Washington, les drapeaux sont en berne sur la Maison Blanche et le Capitole.
Et partout dans le pays, le président Joe Biden a ordonné de ne pas les relever sur les bâtiments publics, ambassades, bases militaires et navires de guerre, jusqu'au coucher du soleil, le jour des funérailles d'Elizabeth II, figure d'une monarchie dont les Etats-Unis s'étaient écartés en déclarant leur indépendance en 1776.
La Bourse de New York a de son côté observé une minute de silence jeudi après-midi. La cathédrale nationale des Etats-Unis, dans le nord-ouest de Washington, a elle sonné 96 coups à 17H00 locales.
Et sur la célèbre chaîne CNN, les présentateurs étaient tous habillés en noir.
- "Une star est morte" -
Beaucoup de ces lointains cousins d'Amérique, pourtant, ne sont que peu au fait de l'histoire de la reine, et se souviennent surtout de la récente brouille ultra-médiatisée avec son petit-fils Harry et son épouse Meghan Markle, qui vivent désormais en Californie.
Sur la côte Ouest, c'est surtout l'image de marque de la monarque, maintenue en toutes circonstances, qui restera.
"C'était une femme admirable, avec un vrai sens de l'humour. Elle était toujours parfaite, malgré ses problèmes de mobilité ou les disputes dans la famille royale", estime Corrine Smith, sur la terrasse d'un pub anglais de Santa Monica, où des dizaines de Britanniques pleurent sa Majesté devant la BBC.
"Elle va tous nous manquer", poursuit cette Américaine de 45 ans, spectatrice de la série "The Crown", qui a largement contribué à renouveler la popularité d'Elizabeth II ces dernières années.
Face au portrait royal garni de roses à l'entrée du pub, Gregg Donovan est venu en voisin depuis Los Angeles pour rendre hommage à celle qui a été sous la lumière des projecteurs pendant 70 ans de règne.
"Une star est morte", se désole cet acteur et guide touristique de 62 ans, dans son chapeau haut de forme et son costume de Monsieur Loyal, bouquet à la main. "Je pense qu'elle devrait avoir son étoile sur Hollywood Boulevard. Après tout, c'était la personne la plus célèbre de la Terre."
- Expatriés incompris -
A l'intérieur du pub, les sujets de la reine en exil sont beaucoup plus affectés et cherchent une épaule réconfortante, sans quitter la BBC des yeux.
"Je n'ai pas beaucoup d'amis qui comprennent ce que la monarchie représente pour nous", soupire Ramona Braganza, une expatriée canadienne de 60 ans, esseulée devant son burger. "Au Canada, chaque jour d'école, nous commencions par +God Save the Queen+ (que Dieu protège la reine), c'est vraiment très dur à expliquer."
"Elle était un symbole de l'émancipation des femmes", lâche Kerrie Winter, la serveuse, entre deux commandes sous les drapeaux frappés des armoiries du Commonwealth. Pour cette Britannique de 36 ans, Elizabeth II était aussi "la mère de notre peuple. Les gens la considéraient comme une personne pleine de sagesse".
Derrière des lunettes de soleil qui masquent mal son émoi, Paul Floyd a toujours du mal à y croire.
"C'est un moment très triste", confie ce producteur anglais de 38 ans, qui attend sa "green card", sésame octroyant le statut de résident permanent aux Etats-Unis. "Elle était une icône, c'est vraiment la fin d'une ère."
T.Bondarenko--BTB