-
Skate Canada: Malinin largement en tête après le court, Chiba titrée
-
World Series de baseball: les Dodgers réussissent le doublé au bout du suspense
-
NBA: premier succès des Pacers, Trae Young absent au moins un mois
-
Crues au Vietnam: le bilan monte à 35 morts
-
Nouvelle frappe américaine contre un bateau de narcotrafiquants présumés, trois morts
-
Trump accuse le Nigeria de "tolérer les meurtres de chrétiens" et menace le pays d'une action militaire
-
Australie: la passagère d'une croisière meurt après avoir été abandonnée sur une île
-
Dix blessés dont neuf graves dans une attaque à l'arme blanche dans un train en Angleterre
-
Argentine: une Marche des fiertés contre les politiques de Milei
-
Plusieurs blessés dans une attaque à l'arme blanche dans un train en Angleterre, deux personnes interpellées
-
Tennis de table: Alexis Lebrun en demi-finale à Montpellier
-
Top 14: Toulouse à la fête et leader, Pau dauphin, premier point pour Perpignan
-
Rugby: la Nouvelle-Zélande prend sa revanche contre l'Irlande à Chicago
-
Ligue 1: Marseille gagne à Auxerre avec le service minimum
-
Angleterre: Arsenal imperturbable, Liverpool et Chelsea se relancent
-
Rugby: Dupont à Toulouse, la prolongation du patron
-
Casse du Louvre: deux nouvelles mises en examen samedi, quatre au total
-
Shein vendait des poupées à caractère pédopornographique, la justice française saisie
-
Ligue 1: Monaco, insipide, perd son invincibilité à Louis-II et tombe de haut contre le PFC
-
Italie: Naples neutralisé à domicile par Côme
-
Ligue 1: Paris bat Nice sur le fil et se libère d'un poids
-
Masters 1000 de Paris: Auger-Aliassime défiera Sinner en finale
-
Espagne: Griezmann marque son 200e but en Liga contre Séville (3-0)
-
Rugby: revanchards, les Anglais font plier l'Australie
-
Tennis: "plus mature", Auger-Aliassime retrouve un second souffle
-
Tanzanie: la présidente proclamée vainqueur après trois jours de violences
-
Masters 1000 de Paris: Auger-Aliassime en finale après avoir dompté Bublik
-
Détente dans la crise Nexperia: la Chine va autoriser certaines exportations
-
Présidentielle au Cameroun: à Douala, des familles endeuillées par les violences post-électorales
-
Italie: terminus après onze mois pour Vieira au Genoa
-
Soudan: craintes de la poursuite des exactions à El-Facher
-
L'impasse du budget persiste, Lecornu toujours sous pression
-
New York, marathon géant, mais pas assez pour satisfaire l'énorme demande
-
Casse du musée du Louvre: des suspects interpellés mercredi en cours de défèrement
-
Xi Jinping occupe le devant de la scène à l'Apec en l'absence de Trump
-
Gaza: la question des otages pèse toujours sur le cessez-le-feu, nouvelles frappes israéliennes
-
Inquiétudes autour de la vente d'une machine à calculer de Pascal
-
Foot: Patrick Vieira n'est plus l'entraîneur du Genoa (club)
-
L'Egypte inaugure avec faste son Grand musée dédié à la civilisation pharaonique
-
Aux Etats-Unis, la paralysie budgétaire met le parc de Yosemite "à rude épreuve"
-
En Iran, les futurs prodiges de la tech en décousent sur le ring avec leurs robots
-
Ligue 1: embouteillages en tête, Nice défie le PSG, l'OM et l'OL à la relance
-
Ligue 1: Auxerre, mauvais souvenirs pour De Zerbi et l'OM
-
NBA: premier revers des Sixers, les Bulls toujours impériaux, Doncic aussi
-
À 96 ans, Hugues Aufray en tournée: "Personne ne m'empêchera de chanter jusqu'au bout"
-
A l'aéroport de Beauvais, des rapaces alliés de la sécurité aérienne
-
Marché automobile en France: octobre confirme une année difficile
-
En Guadeloupe, les cimetières privés et familiaux, une tradition sous contrainte
-
Tanzanie: la présidente proclamée gagnante après trois jours de violences
-
Alerte aux drones à l'aéroport de Berlin: les vols suspendus pendant près de deux heures
Aux Etats-Unis, la parade militaire de Trump endeuillée par le meurtre "politique" d'une élue locale
La parade militaire organisée à Washington samedi, dont Donald Trump rêvait depuis des années, a été endeuillée par le meurtre "politique" d'une élue locale démocrate, dans une Amérique appelée à manifester en nombre contre la politique du président républicain.
La journée de samedi en dit long sur les divisions qui fracturent l'Amérique d'aujourd'hui.
Au moment où Washington se préparait à accueillir son premier défilé militaire d'envergure depuis plus de 30 ans, le jour même des 79 ans de Donald Trump, une élue locale du Minnesota et son mari ont été tués à leur domicile. Un "acte délibéré de violence politique", a dénoncé Tim Walz, le gouverneur de cet Etat du nord.
Melissa Hortman, 55 ans, était une élue démocrate de la Chambre des représentants du Minnesota et en était son ancienne présidente.
Un autre élu démocrate, le sénateur local John Hoffman, et sa femme ont également été ciblés. Ils "ont été touchés par de nombreux tirs", ont été opérés, et "nous sommes raisonnablement optimistes sur le fait qu'ils vont survivre à cette tentative d'assassinat", selon Tim Walz.
Donald Trump, qui a lui même échappé en juillet dernier à une tentative d'assassinat lors d'un meeting de campagne en Pennsylvanie, a rapidement condamné dans un communiqué une attaque "terrible".
"Cette horrible violence politique ne sera pas tolérée", a réagi la ministre de la Justice Pam Bondi sur X.
Le suspect, qui s'est présenté aux domiciles des victimes habillé comme un membre des forces de l'ordre, est activement recherché.
- Contestation nationale -
Signe du climat politique tendu aux Etats-Unis, samedi est aussi une journée de mobilisation nationale baptisée "No Kings", pour protester contre l'"autoritarisme" de Donald Trump et "la militarisation de notre démocratie". A New York, Los Angeles, Chicago, Philadelphie, et à travers les 50 Etats du pays, près de 2.000 rassemblements sont annoncés.
Des milliers de personnes étaient déjà rassemblés à la mi-journée à Philadelphie, attendu comme l'un des principaux points de ralliement.
Si des centaines de milliers de spectateurs sont attendus à la parade militaire, au budget chiffré à 45 millions de dollars, le mouvement de constatation "No Kings" ambitionne d'être "le plus important depuis le retour au pouvoir de Donald Trump".
A Los Angeles, où les derniers jours ont été marqués par des manifestations contre les arrestations brutales d'immigrés qui ont essaimé à travers le pays, les organisateurs espèrent rassembler plus de 25.000 personnes et hisseront dans les airs un ballon géant représentant Donald Trump habillé d'un uniforme militaire russe pour protester "contre ses méthodes paramilitaires et ses tendances dictatoriales".
"Bottez-lui les fesses", "La démocratie meurt en silence", affichent des pancartes brandies par les centaines de personnes réunies à Atlanta (sud-est) samedi matin.
A New York, une "parade revisitée" est organisée devant la Trump Tower, à Manhattan. Quelques personnes ont même manifesté depuis Paris.
Aux manifestants, Donald Trump a promis de répondre "avec une très grande force" en les qualifiant de "gens qui détestent notre pays". "Le président est bien sûr favorable aux manifestations pacifiques", a précisé la Maison Blanche.
- Démonstration de force inhabituelle -
En première ligne de l'opposition au président républicain depuis que ce dernier a décidé de mobiliser des milliers de militaires à Los Angeles, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom a appelé les Américains à "résister" et à "ne pas s'incliner".
Du défilé militaire, "c'est le genre de choses que vous voyez avec Kim Jong Un, avec Poutine, avec des dictateurs du monde entier", se désole-t-il.
Dans la capitale américaine barricadée de kilomètres de hautes clôtures de sécurité, Maison Blanche en tête, doivent défiler à partir de 18h30 (22h30 GMT) sous la vigie de son obélisque près de 7.000 soldats, certains à cheval, beaucoup en uniformes de différentes guerres, et quelque 150 véhicules militaires, survolés par une cinquantaine d'avions.
Des parachutistes doivent remettre un drapeau américain à Donald Trump, le commandant en chef, qui devrait prendre la parole dans la soirée - à moins que la météo orageuse ne s'en mêle.
Une démonstration de force inhabituelle aux Etats-Unis - le dernier défilé militaire d'envergure y remonte à plus de 30 ans, en 1991, après la Guerre du Golfe -, particulièrement significatif au début d'un mandat où le milliardaire new-yorkais repousse les limites du pouvoir présidentiel et dans un contexte international gagné par le conflit entre Israël - aidé par son allié américain - et l'Iran.
L'idée trottait de longue date dans la tête de Donald Trump, inspiré par le défilé parisien du 14-Juillet sur les Champs-Elysées auquel il avait assisté en 2017.
W.Huber--VB