
-
Au Cachemire pakistanais, premiers secours et exercices d'évacuation dans les écoles
-
Avec les avocats commis d'office de Bobigny, le contre-la-montre de la défense d'urgence
-
Vaste partenariat entre Washington et Kiev, attaque russe à Odessa
-
Après 100 jours, Trump reste obnubilé par Biden
-
Play-offs NBA: Rudy Gobert pousse les Lakers de LeBron James vers la sortie
-
Corée du Sud: l'ex-président Yoon inculpé pour "abus de pouvoir"
-
Un 1er-Mai syndical qui se veut "festif et combatif", mais sans unité large
-
Play-offs NBA: les Lakers de LeBron James éliminés au premier tour par Minnesota
-
Serbie: six mois après la catastrophe de la gare de Novi Sad, étudiants et syndicats unis dans la contestation
-
Elections locales au Royaume-Uni, sur fond de fragmentation politique
-
Washington et Kiev scellent un vaste partenariat pour l'accès aux ressources ukrainiennes
-
Tennis/Madrid: Swiatek et Sabalenka accrochées mais qualifiées en demies
-
C1 - 1/2 finale aller: le Barça arrache le nul face à l'Inter Milan et entretient le rêve
-
L'économie américaine en berne, Trump accuse Biden
-
"Je me fais violer": au procès Weinstein, une accusatrice maintient sa version
-
"Un travail formidable": l'économie recule, Trump et son équipe esquivent
-
La Guadeloupe confrontée à une nouvelle arrivée massive de sargasses
-
Wall Street termine sans direction claire, chahutée par des données économiques
-
Loi simplification : l'Assemblée rétablit un "test PME" différent de la version gouvernementale
-
Suspense autour de la signature d'un accord sur les minerais ukrainiens
-
STMicroelectronics annonce un millier de départs volontaires en France
-
ArcelorMittal demande "une application rapide" du plan européen pour l'acier avant de sortir le carnet de chèques
-
Airbus tient bon malgré l'incertitude sur les droits de douane
-
Recul frappant du PIB américain au premier trimestre, Trump blâme Biden
-
Le roi Charles III évoque le caractère "effrayant" de tout diagnostic de cancer
-
Nouveau report à l'automne d'un abaissement du seuil de TVA pour les autoentrepreneurs
-
Foot: Xavier Niel entre au capital de l'US Créteil-Lusitanos (N2)
-
Tennis: Nicolas Mahut annonce sa retraite à 43 ans
-
C1: le PSG, solide et solidaire pour se rapprocher de son rêve de finale
-
Le Doliprane passe officiellement sous pavillon américain
-
La Bourse de Paris termine en hausse, soutenue par la croissance de la zone euro
-
Trump se disculpe du recul du PIB américain au début de son mandat
-
Déploiement des forces de sécurité près de Damas après des violences meurtrières
-
Antiparasitaires: traiter son chat avec un produit pour chien peut le tuer
-
Nouveau report à l'automne d'un abaissement du seuil de TVA pour les auto-entrepreneurs
-
Une vigie du climat menacée par les coupes de Trump dans la science
-
Au procès Kardashian, le plus papy des braqueurs et ses fils tout dévoués
-
Les Bourses européennes terminent la séance en hausse
-
Les Français mettent plus d'oeufs dans leur panier
-
Chikungunya à La Réunion : toujours "un haut niveau de transmission", mais quelques signes de baisse
-
Macron va enchaîner les rendez-vous pour afficher son "ambition européenne"
-
Tennis/Madrid: Swiatek en demies après un trou d'air contre Keys
-
Triathlon: trois Mondiaux d'Ironman à Nice d'ici 2028 (organisateurs)
-
Un vétérinaire primé pour le retour des grues couronnées grises du Rwanda
-
Tennis: Arthur Fils ne devrait pas défendre son titre à l'ATP 500 de Hambourg
-
Foot/Droits TV: DAZN et la LFP, divorcer pour mieux se retrouver?
-
BFMTV recrute Nicolas Poincaré pour ses longs formats "Ligne rouge"
-
La marque Jennyfer en liquidation judiciaire, un millier d'emplois menacés
-
Avant sa nomination, le PDG d'EDF tente de déminer le terrain et fixe ses priorités pour une électricité "compétitive"
-
Nicolas Bedos revient dans un livre sur sa condamnation pour agressions sexuelles

Comme les humains, les ouistitis se donnent des noms
Donner un nom à ses congénères est considéré comme le marqueur d'une évolution avancée, et n'avait jusqu'ici été observé que chez les humains, des espèces de dauphins, et les éléphants d'Afrique.
Mais les ouistitis font aussi partie de ce club très privé, selon une étude publiée jeudi dans la prestigieuse revue Science.
Ces petits primates poussent des cris forts et aigus pour s'attribuer des "étiquettes vocales", ont montré ces recherches menées par une équipe de l'Université hébraïque de Jérusalem.
"Nous sommes très intéressés par le comportement social parce que nous pensons que c'est essentiellement lui qui a fait de nous, humains, des êtres si particuliers par rapport aux autres animaux", a déclaré à l'AFP David Omer, auteur principal de l'étude.
"Nous ne courons pas vite, nous ne volons pas, nous n'excellons dans rien d'autre que dans nos capacités sociales, et tous nos accomplissements sont sociétaux", a-t-il ajouté.
Selon lui, le ouistiti est idéal pour étudier l'évolution du comportement social et du langage chez les humains, car il présente des caractéristiques similaires. Les ouistitis vivent en petits groupes familiaux monogames de six à huit individus qui élèvent leurs petits en commun.
Les chercheurs ont enregistré des conversations entre deux ouistitis séparés par une barrière visuelle, ainsi que des interactions entre ces singes et un système informatique diffusant des enregistrements.
L'analyse de leurs cris a été rendue possible par les progrès réalisés en matière d'apprentissage automatique et de puissance de calcul.
Ils ont découvert que les ouistitis utilisent des cris aigus forts pour s'adresser les uns aux autres. Les primates pouvaient notamment reconnaître si ces appels leur étaient adressés, et ils étaient plus enclins à répondre lorsqu'ils étaient appelés par leur nom.
- Maintenir le lien -
Les dix ouistitis testés provenaient de trois familles distinctes. Les chercheurs ont montré que les membres d'un même groupe familial utilisaient des caractéristiques sonores similaires pour des noms différents, un peu comme les dialectes ou les accents chez les humains.
Des ouistitis adultes rejoignant un groupe sans y être directement lié adoptaient les mêmes codes vocaux, ce qui suggère qu'il leur est possible de les apprendre des autres.
Les ouistitis sont des parents relativement éloignés des humains. Le dernier ancêtre commun remonte à environ 35 millions d'années, alors que la séparation entre humains et chimpanzés pourrait avoir eu lieu il y a 5 à 7 millions d'années.
Plutôt qu'à une proximité génétique, David Omer attribue l'acquisition d'étiquettes vocales par les ouistitis à une "évolution convergente", c'est-à-dire à l'idée qu'ils ont développé des traits similaires en réponse à des défis environnementaux comparables.
Pour les ouistitis, se donner des noms peut avoir été crucial pour maintenir les liens sociaux et la cohésion du groupe dans les forêts tropicales denses d'Amérique du Sud, où la visibilité est souvent limitée.
La question de savoir quand et comment les humains ont commencé à parler fait l'objet de débats, mais jusqu'à récemment, de nombreux scientifiques rejetaient l'idée que les primates puissent offrir des éléments de réponse.
Selon David Omer, cette nouvelle étude porte un nouveau coup à cette position: "Nous pouvons encore apprendre beaucoup des primates non humains sur l'évolution du langage chez les humains", a-t-il dit.
A l'avenir, l'une des pistes de recherche pourrait être d'aller plus loin dans l'utilisation de l'intelligence artificielle, pour mieux décrypter le contenu des conversations des ouistitis.
D.Schaer--VB