-
Top 14: Toulon retrouve les demi-finales, huit ans après
-
24 Heures du Mans: Ferrari seule au monde en début de nuit
-
Défense anti-aérienne activée dans neuf provinces d'Iran, au deuxième jour de l'attaque israélienne
-
Défense anti-aérienne activée dans sept provinces d'Iran, au deuxième jour de l'attaque israélienne
-
Rugby: Perpignan arrache son maintien en Top 14, encore raté pour Grenoble
-
24 Heures du Mans: Ferrari contre Porsche, le match se dessine
-
Natation: Maxime Grousset marque son territoire aux Championnats de France
-
Mondiaux de judo: Buchard tombe mais relativise, journée sans médaille pour les Bleus
-
Orages: un homme meurt dans les Yvelines et une blessée grave à Paris
-
Ligue des champions de hand: Nantes douché coulé par Berlin
-
Violeta Chamorro, la présidente qui pacifia le Nicaragua
-
Israël dit vouloir frapper "tous les sites du régime" iranien, au deuxième jour de son attaque
-
Cyclisme: Pogacar, il ne fallait pas le fâcher
-
Orages: un homme meurt dans les Yvelines, une blessée grave à Paris
-
Des mobilisations en France pour la Palestine à l'appel de syndicats et partis de gauche
-
Cyclisme: Pogacar s'adjuge l'étape-reine du Dauphiné et conforte son maillot jaune
-
24 Heures du Mans: la bagarre est lancée
-
Mondiaux de judo: pas de médaille pour Amandine Buchard, sortie par la Japonaise Abe
-
Israël menace de "brûler" Téhéran, dit avoir la maîtrise du ciel sur l'ouest de l'Iran
-
A Londres, la parade d'anniversaire du roi rend hommage aux victimes du crash du vol d'Air India
-
A Londres, la parade d'anniversaire du roi rend hommage aux victimes du crash du vol de l'Air India
-
Des congés sans solde pour disputer le Mondial des clubs: l'anomalie Auckland City
-
24 Heures du Mans: la bagarre du siècle (épisode II)
-
Au Nigeria, le MMA gagne le coeur des spectateurs
-
Crash du vol Air India 171: destins de victimes
-
Baltimore, capitale américaine des overdoses en voie de guérison
-
Les adversaires de Washington alimentent la désinformation autour des tensions à Los Angeles
-
Le nouveau moteur de Safran, pari radical pour l'avion de demain, "rentre dans le concret"
-
En Corse, "l'enfer" des chenilles du bombyx disparate, dévoreuses de 20.000 hectares de forêts
-
Zadrima, l'art de cultiver le bonheur en soie
-
Inflation et pénuries : la Bolivie au bord de l'asphyxie
-
A l'assaut des rayons de supermarché, des produits hyperprotéinés à l'intérêt limité pour la santé
-
Crash du Boeing 787 d'Air India: le bilan provisoire passe à 279 morts
-
Mondial des clubs: sans Dembélé, le PSG s'en remet à Doué et "Kvara"
-
Mondial des clubs: Bayern contre Auckland, quelques kiwis pour s'ouvrir l'appétit
-
Finale NBA: le Thunder résiste aux Pacers et égalise à 2-2
-
Top 14: la nouvelle génération de Toulon face à "son histoire" contre Castres
-
Aux Etats-Unis, les tribunaux, lieux à haut risque pour les clandestins
-
Syndicats et partis de gauche appellent à manifester pour la Palestine
-
Aux Etats-Unis, Donald Trump parade, ses opposants manifestent
-
Nouveaux tirs de missiles iraniens sur Israël en riposte à une attaque massive
-
Loin des terrains de foot, Beckham une icône mondiale
-
Les Marines se déploient dans les rues de Los Angeles
-
David Beckham anobli par le roi Charles III
-
Les marchés financiers chahutés par l'escalade militaire au Moyen-Orient
-
Top 14: Bayonne douche les Clermontois et rejoint Toulouse en demi-finale
-
Wall Street termine la semaine en baisse, plombée par l'escalade au Moyen-Orient
-
24 Heures du Mans: Cadillac en pole, à l'assaut de Ferrari et Toyota
-
Macron défend "le droit d'Israël à se protéger" mais doit reporter sa conférence sur l'Etat palestinien
-
Google propose de créer un podcast IA à partir des résultats d'une recherche
Les Marines dépêchés par Trump se déploient dans les rues de Los Angeles
Des Marines armés dépêchés par Donald Trump à Los Angeles ont commencé leurs opérations sur le terrain, avant une journée de manifestations samedi à travers les Etats-Unis pour protester contre la politique du président républicain, jugée de plus en plus autoritaire par ses opposants.
En treillis, fusil semi-automatique à la main, les membres de ces troupes d'élite d'ordinaire déployées à l'étranger ont pris position vendredi autour d'un immeuble fédéral qui héberge notamment le FBI.
Les passants sont abasourdis car aucune manifestation n'a eu lieu dans le quartier de Westwood, dans l'ouest de Los Angeles. "L'argent des contribuables pourrait servir à autre chose", lance RonNell Weaver à l'AFP. "Est-ce vraiment nécessaire?"
Ces unités font partie d'un groupe d'environ 700 Marines qui doivent rejoindre 4.000 réservistes de la Garde nationale dont Donald Trump a ordonné le déploiement dans la deuxième ville des Etats-Unis, contre l'avis des autorités démocrates locales.
Ils doivent protéger les bâtiment fédéraux. La police locale doit elle gérer les manifestations de protestation contre les raids anti-migrants de la police de l'immigration (ICE) survenus ces derniers jours dans la mégapole, où vit une importante population hispanique.
Des Marines ont participé vendredi à l'interpellation près d'un immeuble d'une personne, selon une image prise par un photographe de l'AFP, sans qu'il soit immédiatement possible d'en connaître le motif.
Le calme règne par ailleurs dans la ville, où aucune manifestation d'ampleur n'a été rapportée.
Face au déploiement des militaires, le gouverneur démocrate de la Californie, Gavin Newsom, a dénoncé le "fantasme fou d'un président dictatorial" et saisi la justice.
En première instance, un juge fédéral a estimé illégal jeudi l'ordre donné par le président de déployer la Garde nationale avant qu'un juge d'appel n'accorde un répit à Donald Trump, en lui laissant provisoirement le contrôle des soldats.
Ce bras de fer judiciaire survient au moment où les opposants à l'administration Trump se réuniront samedi dans tout le pays sous le slogan "No Kings" ("Pas de rois"). Des manifestations sont prévues sur 2.000 sites, dont un défilé à Los Angeles où selon les organisateurs sera déployé "un ballon de six mètres à l'effigie d'un Donald Trump portant des couches".
Les manifestations devraient être "encore plus importantes en raison de ce qui s'est passé dans notre ville", a déclaré lors d'une conférence de presse la maire de Los Angeles, Karen Bass.
"Nous appelons les gens à manifester pacifiquement ce week-end" et "à ne pas servir de prétexte pour déployer des troupes dans notre ville", a-t-elle ajouté.
- Grande parade militaire -
Le même jour, qui est aussi celui de son 79e anniversaire, le président américain présidera à Washington une grande parade militaire destinée à célébrer les 250 ans de l'armée.
"Si je n'avais pas envoyé les militaires à Los Angeles, la ville serait en train de brûler complètement en ce moment", a réaffirmé vendredi le milliardaire républicain, qui a exagéré de manière répétée l'échelle de la violence dans la ville.
Figure centrale de l'opposition démocrate, M. Newsom, 57 ans, est considéré comme un possible candidat démocrate à la présidentielle de 2028.
Les tensions à Los Angeles ont éclaté le 6 juin quand des manifestants ont commencé à protester contre des raids musclés menés contre des sans-papiers.
Largement pacifiques, les manifestations ont été marquées par des violences parfois spectaculaires, avec des voitures brûlées, des commerces pillés, des jets de feux d'artifices et une grande voie rapide bloquée.
Les rassemblements se sont étendus ces derniers jours à d'autres villes américaines, dans des proportions limitées, comme à Las Vegas, Dallas, Austin, Chicago, Atlanta ou Boston.
Les tensions sont montées d'un cran jeudi quand le sénateur démocrate de Californie Alex Padilla a été extirpé sans ménagement, menottes aux poignets, d'une conférence de presse donnée par la ministre de la Sécurité intérieure, Kristi Noem.
Donald Trump a promis pendant sa campagne de s'en prendre aux "criminels venus de l'étranger". Mais ses efforts pour lutter contre l'immigration clandestine ont largement dépassé ce cadre et visé en particulier les immigrés latino-américains, indispensables à certains secteurs d'activité.
Sur le plan économique, il a admis devoir "faire quelque chose" rapidement pour préserver les nombreux travailleurs immigrés qui font dans une large part tourner l'agriculture et l'hôtellerie.
Au Mexique, d'où sont originaires nombre de sans-papiers présents au Etats-Unis, la présidente Claudia Sheinbaum a expliqué avoir dit à un haut responsable américain qu'elle n'était "pas d'accord sur le fait de recourir à des descentes de police pour arrêter des personnes qui travaillent honnêtement".
L.Maurer--VB