-
Wall Street termine en ordre dispersé, record du Dow Jones
-
Irak: le Premier ministre sortant revendique la victoire aux législatives
-
La famille Saadé s'invite dans la grande distribution comme 2e actionnaire de Carrefour
-
L'affaire Esptein encore relancée, Trump sur la défensive
-
Face aux menaces russes, Macron muscle la défense spatiale française avec 4,2 milliards d'euros
-
Bourse de Paris: nouveau record en séance pour le CAC 40, moins d'un mois après son précédent
-
La famille Saadé devient le 2e actionnaire de Carrefour
-
Le Congrès américain en passe de mettre fin à une paralysie budgétaire record
-
Macron aux agriculteurs: en l'état, l'accord Mercosur "recueillera un non très ferme de la France" (Genevard)
-
Le G7 s'efforce de maintenir son soutien à l'Ukraine
-
Masters ATP: Auger-Aliassime écoeure Shelton
-
Bourse de Paris: l'indice CAC 40 atteint un nouveau record absolu
-
Records à Paris et en Europe, Wall Street en hausse: les Bourses saluent la fin annoncée du "shutdown"
-
"Fini la pétrochimie": à Bruxelles, des emballages à base de champignons
-
Epstein a affirmé dans un email que Trump "savait à propos des filles"
-
Moins de droits de douane sur le café et les bananes ? Washington semble y songer
-
JO-2028: le 100 m féminin dès le premier jour et un "Super Samedi" au programme (organisation)
-
La suspension de la réforme des retraites en passe d'être votée à l'Assemblée
-
L'écrivain franco-algérien Boualem Sansal gracié et bientôt transféré en Allemagne
-
Boualem Sansal, écrivain dissident symbole des fractures franco-algériennes
-
Amiante sur le campus parisien de Jussieu: la Cour de cassation valide définitivement le non-lieu
-
Energie: essor rapide des renouvelables, la demande de pétrole se stabilise "vers 2030", selon l'AIE
-
La Turquie enquête sur le crash meurtrier de son avion militaire en Géorgie
-
MSC Croisières commande 2 navires aux chantiers de Saint-Nazaire pour 3,5 mds d'euros
-
En Équateur, les habitants de Manta divisés sur l'éventuel retour d'une base militaire américaine
-
Un scandale de corruption et des batailles judiciaires jettent une ombre sur la présidence Zelensky
-
Le surprenant succès des spiritueux au Bangladesh
-
Papillomavirus et méningocoques: campagne de vaccination dans les collèges de janvier à juin 2026
-
Emmanuel Macron vient à Toulouse "sonner le tocsin" sur les réseaux sociaux
-
Islamabad sous haute-sécurité après un attentat-suicide
-
Législatives en Irak: la liste du Premier ministre remporte une large victoire, selon son entourage
-
Dans le sud du Liban, Israël accusé d'empêcher la reconstruction
-
"On est déjà dans la science-fiction": la discrète révolution des neurotechnologies
-
La Bourse de Paris profite de l'optimisme et de l'appétit pour le risque
-
Trump estime avoir "l'obligation" de poursuivre la BBC
-
En Roumanie, des livreurs étrangers cibles de violences xénophobes
-
Les agriculteurs s'invitent à une visite du président Macron à Toulouse
-
Vin: la production mondiale attendue en 2025 se ressaisit, mais reste basse
-
Retraites: la CGT appelle les députés à "modifier la copie" avant le vote
-
Johannesburg se fait propre pour le G20, ses habitants grincent des dents
-
En Ethiopie, le fléau du prosopis, l'arbre qui a "tout envahi"
-
Reprise partielle ou liquidation? L'aciériste Novasco va connaître son sort
-
Tabac: un buraliste sur trois vend encore aux mineurs, selon une association antitabac
-
La cathédrale Saint-Guy de Prague enfin dotée d'un orgue à sa hauteur
-
NBA: le Thunder tranquille contre les Warriors, les Knicks sur leur lancée
-
Inde: le bilan de l'explosion d'une voiture à New Delhi passe à 12 morts
-
Energies: élan des renouvelables, pic possible du pétrole "vers 2030", selon l'AIE
-
En Chine, les soldes de la Fête des célibataires perdent de leur charme
-
La musique générée par IA devient presque impossible à déceler, selon une étude Deezer/Ipsos
-
Chine: le roi d'Espagne en visite d'Etat, 18 ans après son père
Procès Maradona: entre les larmes, sa fille dénonce une "mise en scène" de la convalescence fatale
Des larmes, beaucoup, et le souvenir d'une impuissance. Une fille de Diego Maradona a longuement témoigné mardi, au procès de la mort de son père, de la sensation d'une "mise en scène" par l'entourage médical, lors de sa convalescence fatale en 2020.
En près de sept heures d'audition, interrompue par des sanglots, voire un torrent de larmes, Gianinna, 35 ans, a raconté le sentiment d'avoir été sous-informée, tenue à l'écart, même dénigrée, par l'équipe de soignants aujourd'hui jugée.
"Avec le recul (...) je crois que ce fut une mise en scène, une pièce de théâtre qu'ils (l'équipe médicale) nous ont montée, pour poursuivre ce qu'ils voulaient, maintenir papa seul, dans un endroit sombre et moche", a déclaré Gianinna, une des deux filles de Maradona, aux côtés de l'ex-épouse de ce dernier, Claudia Villafañe.
Sept professionnels de santé - médecins, psychiatre, psychologue, infirmiers - sont jugés depuis deux mois à San Isidro (nord de Buenos Aires) pour "homicide avec dol éventuel", soit une négligence commise tout en sachant qu'elle peut entraîner la mort.
- "Horrible manipulation" -
L'idole du foot argentin est décédée à 60 ans, le 25 novembre 2020, d'une crise cardiorespiratoire et d'un œdème pulmonaire, sur son lit d'une résidence privée de Tigre, près de San Isidro. Maradona était en convalescence depuis deux semaines après une neurochirurgie sans accroc pour un hématome à la tête.
Témoignant mardi, Gianinna a dirigé sa rancœur vers l'un des accusés, Leopoldo Luque, alors médecin personnel de Maradona et, d'après les témoignages au procès, principal décideur dans ces semaines fatales, avec la psychiatre Agustina Cosachov.
La décision d'une convalescence post-opératoire à domicile, et le piètre niveau des soins et de l'équipement médical sur place, ont été au coeur du procès jusqu'ici, mis en cause par divers témoignages.
Gianinna n'a pu retenir ses larmes lorsqu'a été diffusé à l'audience l'enregistrement d'une réunion entre l'équipe soignante, la famille et quelques proches de Maradona, sur la décision d'une convalescence à domicile ou en institution - ce que recommandait la clinique qui l'a opéré.
"Ça fait tellement mal", s'est-elle excusée. "Tous ces échanges me semblent tellement injustes, tout ce qui a été promis (sur la convalescence) et jamais tenu (...) J'ai l'impression que c'était une horrible manipulation (...) une pièce de théâtre funeste".
Pleurs encore, quand le tribunal a diffusé le message audio d'un des accusés, le psychologue Carlos Diaz, présenté comme "expert en addictions" (dont souffrait Maradona), adressé à la psychiatre Cosachov. Message suggérant une préoccupation plus légale que médicale.
- "L'idée est de nous couvrir" -
"Ici, l'objectif stratégique est de filer le ballon à la famille (...) l'idée est de nous couvrir nous", déclare le psychologue dans l'extrait, causant un murmure de réprobation dans la salle.
Gianinna a raconté, aussi, comment elle vit son père la dernière fois le 18 novembre (sept jours avant sa mort): "Il était très gonflé, on ne voyait même pas ses yeux (...) il avait une voix de robot". Diaz "m'a dit que c'était normal, ils me disaient tous pareil (..) que c'était normal à cause de la station couchée, du post-opératoire..."
Elle ne le revit plus père vivant. "Diaz nous disait qu'on lui laisse son espace, que cela faisait partie du processus, qu'il (Maradona) voulait être seul".
Longtemps après ce 25 novembre, "j'ai parlé à papa, je lui ai dit que je voulais mourir, aller avec lui (...) que je n'avais plus envie de rien, que c'était très dur, tout ce qui s'était passé et se passait encore depuis son départ", a lancé la fille du "Diez", alors submergée par l'émotion. Demandant pardon pour ces pensées à son fils, à sa soeur, à leur mère.
Les accusés, dont pour l'instant seule Cosachov a été entendue, nient toute responsabilité, se retranchant derrière une tâche spécifique (un suivi psychiatrique, un planning infirmier, un traitement d'addiction...) sans lien avec les causes précises de la mort. Ils encourent de 8 à 25 ans de prison.
Le procès, à deux audiences par semaine, devrait durer jusqu'en juillet.
F.Stadler--VB