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Rebaptisé Mandarin Oriental Lutetia, le palace Lutetia passe sous pavillon asiatique
Le groupe asiatique d'hôtellerie de luxe Mandarin Oriental a décroché le contrat de gestion de l'emblématique palace parisien Lutetia, qui se voit rebaptisé à partir de jeudi le "Mandarin Oriental Lutetia, Paris".
Le groupe hôtelier, propriété d'un conglomérat basé à Hong Kong, gèrera ainsi deux palaces à Paris sur chacune des rives de la Seine: le Mandarin Oriental, rue Saint Honoré, près de l'emblématique place Vendôme, et le Mandarin Oriental Lutetia, près du quartier de Saint-Germain-des-Prés.
Le Lutetia appartient depuis 2010 à Locka Holding BV, filiale du groupe israélien d'immobilier de luxe Alrov qui en garde les murs.
La famille Akirov, propriétaire du groupe Alrov, et le PDG du groupe Mandarin Oriental Laurent Kleitman ont participé jeudi à une cérémonie d'inauguration dans le palace de la rive gauche, dévoilant une plaque aux couleurs du groupe asiatique sur la façade.
"Pour nous c'est bien plus qu'un hôtel, c'est une institution", a déclaré Georgi Akirov, disant partager "une vision commune" avec Mandarin Oriental.
"Cela va nous apporter une visibilité sur des zones que nous ne connaissons pas, comme l'Asie", a estimé le directeur de l'établissement, Jean-Pierre Trevisan.
Sans donner de détails financiers sur le contrat de gestion, une source proche du dossier a indiqué qu'il s'agissait d'un engagement "de très long terme qui permet d'installer l'hôtel dans le temps", parlant de "plusieurs décennies".
Le groupe asiatique ne prévoit pas d'apporter de changements majeurs à l'établissement, récemment rénové, mais une visibilité à l'international et son réseau commercial.
Fondé en 1910 par la famille Boucicaut, propriétaire du magasin Le Bon Marché, le Lutetia est le seul palace de la rive gauche de la Seine, tout près de l'historique grand magasin.
Surnommé "le paquebot", l'établissement au style Art nouveau et Art déco a accueilli des personnalités telles que Picasso, Matisse, Charles de Gaulle et James Joyce, qui a notamment terminé entre ses murs son roman Ulysse.
- "Héritage" -
Pendant la Seconde Guerre mondiale, l'hôtel a été réquisitionné par les forces d'occupation, abritant les services de renseignement allemands, puis à la Libération il a servi de lieu de refuge pour les personnes déportées de retour des camps, "ajoutant une dimension historique unique à son riche héritage", souligne le communiqué.
Le Lutetia a obtenu la distinction "Palace" en 2019, après quatre ans de travaux et une rénovation d'un coût de 200 millions d'euros signée par l'architecte Jean-Michel Wilmotte.
Les travaux ont été financés par le groupe Alrov qui a déboursé 145 millions d'euros en 2010 pour son acquisition, avaient indiqué à l'époque des sources proches du dossier à l'AFP.
Il propose 184 chambres dont 47 suites. Certaines de ses suites ont été décorées par des célébrités, comme le réalisateur Francis Ford Coppola ou l'actrice Isabelle Huppert.
Le prix d'une nuitée dans le palace va de 1.500 euros à plus de 10.000 euros pour une suite.
C'est l'un des 31 palaces que compte la France, une distinction récompensant "des caractéristiques exceptionnelles", comme "une situation géographique incomparable, un caractère de légende par le biais d'un intérêt historique ou une fréquentation de personnalités renommées...", selon Atout France, l'agence qui promeut le tourisme français à l'étranger.
Le groupe Mandarin Oriental exploite aujourd'hui 43 hôtels, 12 résidences et 26 maisons dans 26 pays et territoires.
Les chambres de son autre palace parisien, rue Saint-Honoré, dont il a acheté les murs pour 290 millions d'euros en 2013, vont de 1.700 à plus de 20.000 euros la nuit pour une suite.
Le chef Thierry Marx y a dirigé un restaurant pendant 14 ans avant d'annoncer son départ fin 2023 pour se concentrer sur ses autres projets.
Le groupe, qui souhaite doubler son portefeuille au cours des dix prochaines années, a 28 chantiers en cours, à Athènes, Rome, Budapest, Miami, Koweït, au Caire ou encore à Vienne.
C.Bruderer--VB