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Séisme en Birmanie: la junte décrète un cessez-le-feu, des survivants réclament de l'aide
La junte birmane a annoncé mercredi un cessez-le-feu temporaire alors que le nombre de morts après le séisme dévastateur s'alourdit dans le pays où des survivants désespérés implorent davantage d'assistance au milieu de scènes chaotiques de distribution d'aide.
Le tremblement de terre de magnitude 7,7 survenu vendredi a rasé des bâtiments à travers la Birmanie, faisant près de 3.000 morts et laissant des milliers d'autres personnes sans abri.
La junte a précisé que le cessez-le-feu serait en vigueur à partir de ce mercredi jusqu'au 22 avril "dans le but d'accélérer les efforts de secours et de reconstruction, et de maintenir la paix et la stabilité".
Mais elle a averti ses opposants, un ensemble complexe de groupes armés pro-démocratie et de minorités ethniques, qu'elle allait continuer de riposter aux attaques, aux actes de sabotage ou aux "rassemblements, organisations et expansions territoriales qui porteraient atteinte à la paix".
Les agences de l'ONU, les groupes de défense des droits de l'homme et les gouvernements étrangers avaient auparavant exhorté toutes les parties en conflit en Birmanie à cesser les combats et à se concentrer sur l'aide aux personnes touchées par le séisme, le plus important à avoir frappé le pays depuis des décennies.
Le chef de la junte Min Aung Hlaing a annoncé qu'il se rendra néanmoins à Bangkok jeudi pour un sommet des pays d'Asie du Sud, avec la Birmanie et la Thaïlande, où il discutera de la réponse au séisme.
- scènes chaotiques -
Des journalistes de l'AFP ont assisté à des scènes chaotiques alors qu'au moins 200 personnes désespérées faisaient la queue pour recevoir de l'aide à Sagaing, la ville la plus proche de l'épicentre du tremblement de terre, certains courant à travers la circulation pour rejoindre les files d'attente.
Les destructions sont nombreuses dans la ville, l'OMS signalant qu'une habitation sur trois s'est effondrée.
Des bénévoles ont distribué de l'eau, du riz, de l'huile de cuisson et d'autres produits de première nécessité aux habitants qui réclamaient de l'aide.
"Je n'ai jamais fait la queue pour de la nourriture comme ça auparavant", déclare à l'AFP Cho Cho Mar, 35 ans, portant son bébé et serrant contre elle des sachets de café instantané et des produits anti-moustiques.
"Nous n'avons pas assez d'aide", se lamente de son côté Ayethi Kar, 63 ans, directrice d'une école pour jeunes nonnes, rasée depuis vendredi. La sexagénaire déclare toujours dormir "à même le sol".
De nombreuses personnes dorment dans la rue depuis le séisme, incapables de retourner dans les bâtiments endommagés ou craignant les répliques.
"Nous avons besoin de toitures et de murs pour avoir un abri convenable pour la nuit", dit Ayethi Kar à l'AFP.
Les établissements de santé, endommagés par le séisme, sont "submergés par un grand nombre de patients", tandis que les réserves de nourriture, d'eau et de médicaments diminuent, selon l'OMS.
Les chances de retrouver d'autres survivants s'amenuisent, mais le sauvetage de deux hommes des ruines d'un hôtel de Naypyidaw a ravivé à nouveau les espoirs.
- aide entravée-
La junte a publié mercredi un nouveau bilan de 2.886 morts et 4.600 personnes blessées tandis que 373 étaient toujours portées disparues.
Cependant, les difficultés de communication et le mauvais état des infrastructures retardent les efforts de collecte d'informations et d'acheminement de l'aide. L'ampleur réelle de la catastrophe reste encore à déterminer, et le bilan risque de s'alourdir.
Les organisations humanitaires affirment que la réponse globale au séisme a été entravée par la poursuite des combats entre la junte et les groupes armés opposés à son régime, qui ont débuté après la prise du pouvoir par l'armée lors du coup d'Etat de 2021.
Avant même le séisme de vendredi, 3,5 millions de personnes avaient été déplacées par les combats, dont beaucoup risquaient de souffrir de la faim, selon l'ONU.
L'"Alliance des Trois Fraternités", formé de trois puissants groupes rebelles ethniques a annoncé une pause d'un mois dans les hostilités pour soutenir les efforts humanitaires déployés en réponse au séisme.
Les Forces de défense populaire (FDP) avaient déjà décrété un cessez-le-feu partiel.
Mais de nombreuses frappes aériennes de la junte contre des groupes rebelles ont été signalées depuis le séisme.
Un porte-parole de la junte a déclaré que des soldats avaient tiré des coups de semonce mardi lorsqu'un convoi de la Croix-Rouge chinoise n'avait pas réussi à s'arrêter à l'approche d'un village de l'État Shan, en proie à un conflit, pour apporter de l'aide aux victimes du séisme.
À des centaines de kilomètres de là, à Bangkok, des ouvriers continuaient de fouiller les décombres d'un gratte-ciel de 30 étages qui était encore en construction lorsqu'il s'est effondré vendredi.
Le bilan des victimes s'élève à 22 morts, et plus de 70 personnes seraient encore coincées sous les décombres.
U.Maertens--VB