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Procès pour agressions sexuelles: 18 mois de prison avec sursis requis contre Depardieu
"Il s'agit matériellement et intentionnellement d'agressions sexuelles", a déclaré le procureur lors du procès de Gérard Depardieu jeudi, avant de requérir 18 mois de prison avec sursis contre l'acteur, jugé à Paris pour des agressions sexuelles sur deux femmes en 2021.
Dans son réquisitoire, qui demande que le sursis soit assorti d'une période probatoire de trois ans, Laurent Guy a rappelé que les victimes étaient "des femmes en situation d'infériorité sociale et en décalage par rapport à la célébrité de l'agresseur".
Ce dernier "jouit d'une notoriété, d'une aura et d'un statut monumental dans le cinéma français", a fait valoir le magistrat.
Le procureur a aussi requis à l'encontre de Gérard Depardieu une obligation de soins psychologiques, une inéligibilité de deux ans et l'inscription au fichier des auteurs d'infractions sexuelles.
L'accusation a également mentionné les différents scénarios proposés par le comédien pendant l'enquête et le procès.
"Il n'y a aucun changement de version (...), ce n'est que mensonge", a réagi devant la presse son avocat, Me Jérémie Assous, fustigeant le réquisitoire.
Gérard Depardieu, 76 ans, n'a pas réagi mais quelques minutes plus tôt il avait déclaré devant la caméra de l'AFP être "fatigué".
Côté parties civiles, ce "réquisitoire a fait la démonstration de la culpabilité" de Gérard Depardieu, selon Me Carine Durrieu Diebolt, avocate d'une des plaignantes.
Amélie, 54 ans, cheveux mi-longs, était décoratrice sur "Les Volets verts". A la barre elle a raconté avoir été "coincée entre les jambes de Gérard Depardieu" qui lui a "malaxé les fesses et les seins" en proférant des propos à caractère sexuel.
Gérard Depardieu a fermement nié à plusieurs reprises, se rappelant tout juste avoir pris Amélie par les hanches "pour ne pas glisser" de son tabouret alors qu'il l'attaquait sur la décoration du film.
- "Un autre temps" -
"Je ne vois pas pourquoi je m'amuserais à peloter une femme, des fesses, des seins, je ne suis pas un frotteur dans le métro", a-t-il lancé, assis sur un tabouret face au président du tribunal.
"Je l'ai peut-être frôlée avec le dos dans le couloir, mais je ne l'ai pas touchée !", a affirmé à la barre Gérard Depardieu. "Je n'ai pas fait d'agression sexuelle, une agression c'est plus grave que ça je crois."
"Plus grave que quoi ?", l'a interpellé l'avocate de Sarah, Me Claude Vincent.
"Plus grave qu'une main aux fesses. Enfin, je n'ai pas mis de main aux fesses !", s'est empressé d'ajouter l'acteur, qui à plusieurs reprises a affirmé être "d'un autre temps".
Un temps où les femmes "ne parlaient pas", "ne déposaient pas plainte" quand un homme les touchait, ont rappelé les parties civiles dans leurs plaidoiries, dénonçant une stratégie masculiniste et agressive de la défense de l'acteur.
"Menteuses, hystériques, allez pleurer !", a ainsi crié Me Assous à Amélie et Sarah.
"On a assisté pendant quatre jours non pas à une stratégie de la défense" mais "à l'apologie du sexisme", a regretté Me Vincent.
Ce procès, a rappelé l'avocate de Sarah, "est la meilleure illustration que non, on ne peut pas séparer l'homme de l'artiste ! Il n'est ni Jean Valjean, ni Cyrano de Bergerac ! Il n'est pas les hommes qu'il a joués. Il est Gérard Depardieu et il est misogyne !"
"On a cru en nous traitant d'hystériques qu'on allait nous humilier mais ce qu'ils ne comprennent pas c'est qu'on est fières d'être femmes", a terminé Me Vincent.
- "Dire non"-
Géant du cinéma français, mondialement connu, Gérard Depardieu est par ailleurs mis en examen pour "viols" et "agressions sexuelles" depuis le 16 décembre 2020.
Pendant le procès, quatre femmes en plus des plaignantes sont venues témoigner d'agressions sexuelles entre 2007 et 2015.
A chaque fois, elles ont évoqué "les mains sur les seins", "la main dans la culotte", "les grognements" de Gérard Depardieu et aussi le silence gardé, "parce qu'à 20 ans, c'est difficile d'aller au commissariat et de porter plainte contre M. Depardieu", a témoigné l'une d'entre elles.
L'interprète d'Obélix au cinéma a lui reçu le soutien de son amie Fanny Ardant.
L'actrice, 76 ans également, a assuré à la barre ne "jamais avoir assisté à un geste de l'acteur qu'elle aurait trouvé "choquant". Elle a aussi assuré que l'on pouvait lui "dire non".
O.Schlaepfer--VB