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Soupçons de financement libyen: le procès de Nicolas Sarkozy s'est ouvert
Le procès de Nicolas Sarkozy s'est ouvert lundi devant le tribunal de Paris. Pour son cinquième procès en cinq ans, l'ex-chef de l'Etat va devoir répondre, aux côtés de trois anciens ministres, d'accusations de financement illégal de sa campagne de 2007 par la Libye de Mouammar Kadhafi.
Vêtu d'un costume sombre et d'une cravate comme la plupart de ses co-prévenus, l'ex-chef de l'Etat est entré dans la salle d'audience peu avant l'ouverture des débats vers 13H30, en passant devant un mur de caméras.
Debout dans le prétoire avant l'arrivée du tribunal, Nicolas Sarkozy discutait avant l'ouverture du procès avec les trois ex-ministres jugés à ses côtés, Brice Hortefeux, Claude Guéant et Eric Woerth.
Les quatre hommes se sont ensuite assis côte à côte sur des strapontins dans le prétoire.
Plusieurs autres prévenus ont aussi pris place dans le brouhaha de la salle pleine à craquer, dont Thierry Gaubert, un proche de Nicolas Sarkozy, et l'intermédiaire Alexandre Djouhri.
L'entourage de Nicolas Sarkozy, 69 ans, assure qu'il est "combatif" et "déterminé" à prouver son innocence face à ce qu'il a toujours qualifié de "fable".
L'ancien président est accusé d'avoir passé fin 2005, notamment avec l'aide de ses très proches Brice Hortefeux et Claude Guéant, un "pacte de corruption" avec le richissime dictateur libyen tombé en 2011, pour qu'il "soutienne" financièrement son accession à l'Elysée.
Jugé pour corruption, recel de détournement de fonds publics, financement illégal de campagne et association de malfaiteurs, il encourt 10 ans de prison et 375.000 euros d'amende, ainsi qu'une privation des droits civiques (donc une inéligibilité) allant jusqu'à 5 ans.
L'accusation sera portée par le Parquet national financier (PNF). "Notre travail n'est pas un travail politique, nous ne sommes pas engagés politiquement", a déclaré le procureur financier Jean-François Bohnert lundi matin sur BFMTV/RMC. "Nous n'avons qu'une seule boussole, c'est la loi".
C'est le cinquième procès en cinq ans de Nicolas Sarkozy, condamné en première instance et en appel dans le dossier Bygmalion (sur le financement de sa campagne de 2012, il a formé un pourvoi en cassation), et dans le dossier Bismuth.
Dans cette dernière affaire, dite "des écoutes", son pourvoi a été rejeté mi-décembre, rendant définitive sa condamnation à un an de prison ferme sous bracelet électronique, une sanction inédite pour un ancien président.
Il ne porte pas encore de bracelet - cela peut prendre plusieurs semaines - ce qui lui a permis de passer ses vacances aux Seychelles, avec sa femme, la chanteuse Carla Bruni, et leur fille.
- Kadhafi à Paris -
Le procès va débuter avec l'appel des prévenus, des parties civiles et des témoins, avant les questions de procédures, qui devraient occuper le tribunal toute la première semaine.
Les audiences auront lieu les lundi, mercredi et jeudi après-midi, jusqu'au 10 avril. Nicolas Sarkozy sera selon son entourage présent à chaque audience pendant le premier mois, consacré aux soupçons de financement. Des volets annexes seront abordés les semaines suivantes.
"Il va combattre la construction artificielle imaginée par l'accusation. Il n'y a aucun financement libyen de la campagne", a déclaré son avocat, Me Christophe Ingrain.
Pour l'accusation, le "pacte de corruption" s'est noué à l'automne 2005 à Tripoli, sous la tente de Mouammar Kadhafi, connu pour être très généreux avec ses visiteurs étrangers.
Nicolas Sarkozy était alors un ambitieux et très médiatique ministre de l'Intérieur pensant à la présidentielle "pas simplement quand (il se) rase". Sa visite en Libye était officiellement consacrée à l'immigration clandestine.
L'accusation n'a pas pu établir un montant total exact du financement présumé. Mais après 10 ans d'enquête, un "faisceau d'indices" a convaincu les juges d'instruction de l'existence de ce soutien financier, qui serait passé par Claude Guéant et Brice Hortefeux, alors garde rapprochée de Nicolas Sarkozy.
Les contreparties supposées ? D'abord une réhabilitation internationale: Kadhafi sera accueilli en grande pompe par Nicolas Sarkozy fraîchement élu président lors d'une visite controversée à Paris, première depuis trois décennies.
Mais aussi la signature de gros contrats et un coup de main judiciaire à Abdallah Senoussi, directeur des renseignements libyens condamné à perpétuité en son absence en France pour son rôle dans l'attentat du DC-10 d'UTA en 1989, qui a coûté la vie à 170 personnes dont 54 Français. Une vingtaine de proches sont parties civiles au procès.
D.Schlegel--VB