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En sursis, le gouvernement Barnier sur le point de tomber
Le fragile gouvernement de Michel Barnier n'a peut-être plus que quelques jours à vivre. Le Premier ministre a été contraint lundi d'engager sa responsabilité sur le budget de la Sécurité sociale, un premier 49.3 synonyme de motion de censure et sans doute de chute, puisque la gauche et le RN ont annoncé qu'ils la voteraient à l'unisson.
L'adoption par l'Assemblée nationale d'une telle motion de censure serait une première depuis le renversement du gouvernement de Georges Pompidou en 1962. Le gouvernement Barnier deviendrait alors le plus court de l'histoire de la Ve République.
"Nous sommes parvenus désormais à un moment de vérité qui met chacun devant ses responsabilités", a déclaré Michel Barnier devant l'Assemblée nationale, mettant en garde contre la possibilité que le pays entre "en territoire inconnu".
Celle-ci n'a pas tardé, à l'initiative de l'alliance de gauche Nouveau Front populaire.
"Il aura à la fois le déshonneur et la censure", a fustigé la cheffe des députés de La France insoumise, pointant les concessions du gouvernement au Rassemblement national.
Le texte, qui sera débattu mercredi au plus tôt, sera défendu par le président de la commission des Finances, l'Insoumis Eric Coquerel. Le groupe RN a déjà fait savoir qu'il le voterait, mais aussi qu'il déposait sa propre motion de censure avec ses alliés ciottistes.
Pour faire chuter le gouvernement, 288 députés devront voter la censure, soit un nombre très largement à la portée d'une alliance de circonstances entre la gauche et le RN.
"M. Barnier n'a pas souhaité répondre à la demande des 11 millions d'électeurs du Rassemblement national", "il a dit que chacun assume ses responsabilités, nous assumerons donc les nôtres", a déclaré Marine Le Pen.
Dépourvu de majorité à l'Assemblée, le gouvernement a multiplié au cours de la dernière semaine les concessions au parti d'extrême droite, que ce soit sur les taxes sur l'électricité ou sur l'Aide médicale d'Etat - insuffisamment toutefois sur ce sujet selon Mme Le Pen.
Dans la matinée, Michel Barnier s'était entretenu au téléphone avec la députée du Pas-de-Calais, puis avait annoncé dans un communiqué un nouveau geste dans sa direction en s'engageant "à ce qu'il n'y ait pas de déremboursement des médicaments" en 2025, alors que le gouvernement avait prévu une baisse de 5%.
Mais pour Marine Le Pen, le compte n'y était toujours pas. En arrivant à l'Assemblée dans l'après-midi, juste avant une séance cruciale, elle a réaffirmé qu'elle demandait au chef du gouvernement de renoncer à la désindexation partielle des retraites s'il voulait échapper à la censure.
- "Au bout du dialogue" -
Le Premier ministre a fermé la porte à de nouvelles concessions dans son discours: "J'ai été au bout du dialogue avec l'ensemble des groupes politiques".
L'Assemblée était appelée à voter sur le texte issu la semaine dernière des travaux d'une commission mixte paritaire députés-sénateurs, qui prévoit désormais 18,3 milliards d'euros de déficit en 2025, soit 2,3 milliards de plus que l'objectif de 16 milliards fixé au début de l'automne.
Si le gouvernement Barnier tombait, la France s'enfoncerait encore plus dans la crise politique créée par la dissolution de l'Assemblée nationale par Emmanuel Macron en juin, avec en outre le risque d'une crise financière liée la capacité de la France à emprunter sur les marchés à de faibles taux.
"Sans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale que nous examinons aujourd'hui, le déficit des comptes sociaux atteindrait près de 30 milliards d'euros l'an prochain", a mis en garde dans l'hémicycle le ministre du Budget Laurent Saint-Martin.
L'écart entre les taux d'intérêt d'emprunt de la France et de l'Allemagne (le "spread") a fortement augmenté après l'annonce de Michel Barnier, signe de l'inquiétude des investisseurs.
L'Elysée n'a fait aucun commentaire sur la nouvelle donne politique, alors qu'Emmanuel Macron a atterri à Ryad pour une visite d'Etat de trois jours en Arabie saoudite. Mais c'est bien le chef de l'Etat qui aura rapidement la main car, si le scénario d'une censure se confirme, il devra nommer un Premier ministre.
"Cette motion de censure n’est pas une fin en soi, elle n’est pas non plus un outil qui vise à la déstabilisation", ont assuré dans un communiqué les élus socialistes, appelant le chef de l'Etat à nommer un Premier ministre de gauche.
Dos au mur, les neuf chefs de groupes parlementaires composant le "socle gouvernemental" à l'Assemblée et au Sénat - parmi lesquels Gabriel Attal et Laurent Wauquiez - ont lancé une ultime mise en garde. "Voter une motion de censure reviendrait à plonger le pays dans l'inconnu", ont-ils averti dans un communiqué commun, plaidant au contraire pour "la stabilité et l'apaisement".
R.Kloeti--VB