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En ciblant l'"ennemi de l'intérieur", Trump renforce sa rhétorique autoritaire
Tribun populiste, Donald Trump vante régulièrement un programme réputé d'extrême droite: à trois semaines de la présidentielle, il dénonce un "ennemi de l'intérieur", rhétorique autoritaire inspirée selon des experts du "fascisme" et de l'anticommunisme dans l'histoire européenne et américaine.
L'ex-président républicain, qui compte retourner à la Maison Blanche, a souvent exprimé son "admiration" pour les "hommes forts" comme le Russe Vladimir Poutine, le Chinois Xi Jinping ou le Nord-Coréen Kim Jong Un.
Espérant être réélu le 5 novembre, le milliardaire de 78 ans n'a de cesse de peindre en noir une "Amérique envahie et occupée" par des immigrés. A coups de fausses informations incendiaires, racistes et complotistes, il a traité d'"animaux" et de "terroristes" les migrants d'Amérique latine ou d'Afrique venus "empoisonner le sang" des Etats-Unis et faire grimper la criminalité.
Il a été plus loin ce week-end.
Interrogé dimanche sur Fox News à propos d'éventuels "agitateurs" durant l'élection, il a rétorqué que "la Garde nationale", voire "des militaires si nécessaire", devraient être dépêchés contre un "ennemi de l'intérieur" qu'il n'a pas nommé.
- "Tarés d'extrême gauche" -
Alors que le recours à l'armée contre d'éventuels troubles civils irait à contre-courant de l'histoire politique des Etats-Unis, M. Trump a promis de réprimer "des personnes folles, des tarés d'extrême gauche".
En campagne en Californie, il s'en est pris à l'élu à la Chambre des représentants de cet Etat démocrate, Adam Schiff: une "ordure", un "malade", parmi "les pires personnes ennemies de l'intérieur".
M. Schiff, qui brigue un poste de sénateur, avait conduit l'enquête du Congrès lors de la première procédure d'"impeachment" contre Donald Trump.
Pour le magnat entré en politique en 2015, qui a bouleversé la démocratie américaine et qui veut "emprisonner" ses opposants, l'"ennemi de l'intérieur est plus dangereux que la Chine, la Russie".
Donald Trump a d'ailleurs redit que le président chinois Xi était "un dur, un type très malin (...) un gars brillant qui a 1,4 milliard de gens qu'il dirige d'une main de fer".
De quoi l'inspirer s'il revenait au pouvoir.
Il avait déclaré fin septembre en meeting en Pennsylvanie qu'en cas de "journée vraiment violente, d'heures vraiment dures", il en appellerait "d'un mot" aux forces de l'ordre pour que "cela s'arrête immédiatement".
D'après la télévision publique PBS, Donald Trump réélu pourrait faire expulser nombre d'étrangers en vertu d'une loi de 1798 (Alien Enemies Act) et réprimer des troubles grâce à l'Insurrection Act de 1807 permettant de déployer des militaires contre des citoyens américains.
Le président George H.W. Bush l'avait utilisé lors d'émeutes en 1992 à Los Angeles.
- "Dictateur au premier jour" -
En avril 2023, s'insurgeant contre une hypothétique "fraude électorale massive" en novembre, Donald Trump avait prévenu: à "tous les démocrates d'extrême gauche, socialistes, marxistes et communistes, faibles et pathétiques, qui tuent notre nation, nous reviendrons".
Le président démocrate Joe Biden et sa vice-présidente qui l'a remplacé comme candidate, Kamala Harris, dénoncent depuis longtemps la rhétorique autoritaire de leur adversaire qui avait menacé d'être "dictateur au premier jour" de son investiture.
Lundi soir en Pennsylvanie, Mme Harris a averti qu'"un second mandat Trump ferait courir un énorme risque à l'Amérique" car l'homme "est de plus en plus instable et déséquilibré, en quête d'un pouvoir sans contrôle".
Dans son livre "War" qui paraît mardi, le journaliste Bob Woodward cite l'ancien chef de l'état-major des forces armées, Mark Milley, qui servit la dernière année de la présidence Trump: il est selon lui "un fasciste jusqu'à la moelle" et "la personne la plus dangereuse pour ce pays".
De fait, l'expression "ennemi de l'intérieur" a de fortes réminiscences avec le fascisme, le nazisme, le franquisme, des idéologies européennes responsables de la mort de millions de juifs, étrangers, opposants, résistants et membres d'une "cinquième colonne", soulignent des historiens.
Cela renvoie aussi au maccarthysme, chasse aux sorcières anticommuniste par un sénateur américain des années 1950.
Et avant d'entrer en guerre fin 1941, les Etats-Unis avaient été secoués par le lobby nazi German American Bund rassemblant 20.000 personnes au Madison Square Garden de New York le 20 février 1939.
C'est dans cette salle mythique que Donald Trump réunira ses partisans le 27 octobre pour dénoncer "l'afflux de plus de 210.000 migrants à New York (...) qui a coûté dix milliards de dollars et une criminalité hors de contrôle", selon son équipe.
O.Schlaepfer--VB